Benjamin Lancar (UMP) : "Nous devons tous nous mobiliser pour vaincre ce fléau qui touche notre société"

Publié par jfl-seronet le 06.06.2012
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législatives 2012
Conseiller régional Ile-de-France, Benjamin Lancar est le président des Jeunes populaires. Il est aussi candidat UMP aux élections législatives dans les 3e et 10e arrondissements de Paris. C’est une première pour lui. Sollicité comme d’autres candidats, il a accepté de répondre à AIDES. Il a adressé un courrier, puis a reçu des militants le 7 juin dernier.
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"Vous avez bien voulu attirer mon attention sur la question des discriminations directes ou indirectes dont sont victimes les personnes touchées par le VIH/Sida, et je tenais à vous en remercier, écrit Benjamin Lancar. En tant que candidat aux élections législatives dans la 5ème circonscription de Paris, avec Déborah Pawlik, ma suppléante, j’accorde, en effet, une importance majeure au fait d’être à l’écoute des habitants de nos quartiers et des associations, afin de m’emparer au mieux de leurs préoccupations et d’y apporter des réponses concrètes.  

Tout d’abord, nous devons tous nous mobiliser pour vaincre ce fléau qui touche notre société. Tout comme vous, je juge primordial de tout mettre en œuvre pour éradiquer l’épidémie de VIH dans notre pays comme dans le monde. Par ailleurs, vous avez raison de le souligner que malgré les avancées scientifiques et médicales en matière de VIH /sida, les discriminations à l’encontre des personnes touchées par le virus ne reculent pas".


"La santé publique, dans son ensemble doit être l’une des priorités des élus et vous pourrez compter sur moi, si je suis élu député, pour faire de cette question un axe fort de mon action, indique le candidat UMP. Le précèdent gouvernement [celui de François Fillon, ndlr] a déjà beaucoup œuvré pour la démocratie sanitaire, depuis 2007. Les patients sont désormais représentés dans les conseils de surveillance des hôpitaux, dans les conférences régionales de santé et de l’autonomie, et en sont même parfois les présidents. Les Agences régionales de santé ont également des directions de la démocratie sanitaire et le renforcement de la démocratie sanitaire doit, pour moi, continuer à être une priorité. Il est indispensable d’associer l’ensemble des acteurs du système de santé, dans un esprit de concertation et de dialogue, afin de promouvoir les droits individuels et collectifs des personnes touchées par le virus. Je partage la vision d’une politique de santé qui place le patient au cœur du système ; il n’est ici question que de volonté politique".


"Vous m’interrogez également sur la question de la lutte contre les discriminations, les injures et agressions à caractère sérophobe, à laquelle je suis tout comme vous particulièrement sensible. Il n’est pas acceptable que certaines personnes touchées par le virus soient victimes de refus de soins, avance le candidat. Dans cet esprit [s’il est élu le 17 juin], je m’engage à voter des lois garantissant un accès effectif aux droits et aux soins au niveau national et à m’impliquer pour la pleine reconnaissance pénale des agressions pour raisons de santé. La sérophobie est un sujet qui mérite d’être au centre de notre réflexion et de notre action, notamment par l’intermédiaire du groupe parlementaire d’études sur le VIH/sida dont je juge la reconduction utile".


Benjamin Lancar se dit, dans son courrier, "particulièrement attentif au rôle des parlementaires à promulguer et à formuler une législation efficace pour lutter contre le sida. La formulation d’une loi-cadre anti-discrimination donnant de nouveaux pouvoirs au Défenseur des droits qui est reconnu par la Constitution ou encore le vote d’une loi pour garantir le droit des enfants scolarisés à bénéficier d’une information sur les méthodes de protection, à titre préventif, sont quelques exemples qui expriment mon engagement total pour apporter une riposte efficace à l’épidémie".