Louis la hyène Française? qui purifie avec sont VIH ....!

Publié par jl06 le 26.07.2017
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Commentaires

Portrait de jl06

j,arrive pas a mettre le liens du

Louis, « hyène » du Malawi et fier de l’être

Rencontre avec un « fisi », payé par des familles dans le sud du pays pour « purifier sexuellement » les femmes. Malgré la loi de 2013 qui interdit cette pratique du viol contractualisé.

Louis Foté dans l’ombre, le 18 janvier 2017, dans le district de Nsanje, dans l’extrême sud du Malawi. Agé de 39 ans, cela fait presque vingt ans qu’il est un « fisi », une hyène, que les familles paient pour « purifier sexuellement » les femmes des villages.Partout ailleurs, il aurait peur d’être derrière les barreaux. A Nsanje, dans l’extrême sud du Malawi, il s’assied sous un manguier, étire les bras sous la pluie battante et a le sourire facile. Louis Foté est une « hyène », un fisi en langue chichewa. Payé pour avoir des relations sexuelles non consenties – et non protégées – avec des fillettes, des jeunes filles, des femmes, il parcourt les communautés et prodigue ses services à la demande des familles qui redoutent les malheurs qui leur sont promis s’ils ne respectent pas la « tradition ».

Présentation de notre série   Les hyènes du Malawi ou le terrible « apprentissage » du sexe

La « tradition » du camp d’« initiation sexuelle », où les jeunes Malawites sont envoyées par leur famille, dès leurs premières règles, à 9, 12 ou 15 ans, pour être déflorées de force et apprendre à satisfaire sexuellement les hommes. Une « tradition » qui impose aux femmes d’être « purifiées » pour leur enlever un sort, lutter contre une maladie ou chasser le fantôme d’un enfant, d’un mari ou d’un frère décédé. « En somme, je leur évite des problèmes », se vante Louis Foté.

« Ce n’est pas grave, elle ne comprend pas »

En amont de l’entretien avec le fisi réalisé dans un village voisin du sien, la maîtresse de maison censée nous recevoir s’emporte et refuse qu’il passe le pas de sa porte : « Un homme comme lui n’a rien à faire ici ! » Avant de s’en prendre à son mari qui avait organisé le rendez-vous sans la consulter. Malgré la pluie incessante, Louis attend sous un manguier et reste impassible. « Ce n’est pas grave, elle ne comprend pas », lâche-t-il en haussant les épaules.

« Je m’appelle Louis, j’ai 39 ans, et je suis une hyène, que voulez-vous savoir ? », embraye l’homme sur un ton amical. Partout au Malawi, les hyènes sont devenues un sujet tabou depuis la condamnation à deux ans de prison d’Eric Aniva en novembre 2016. Lors d’un procès très médiatisé, le premier sur la question, Eric Aniva, qui a vendu ses services de « hyène », a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec 104 femmes dans le cadre du kusasa fumbi, la « purification sexuelle » des femmes.

Ces rites sexuels, autrefois pratiqués dans plusieurs pays d’Afrique, sont aujourd’hui en déclin, condamnés à l’unisson par les pouvoirs en place. Au Malawi, une loi interdisant ces pratiques a même été votée en 2013. Depuis, la police a fait de la traque des fisi son cheval de bataille. Mais Louis Foté ne semble guère s’en inquiéter : il blâme le caractère politique de l’affaire Aniva, et ajoute en riant : « Et de toute façon, moi je n’ai pas couché avec 104 personnes ! »

Alors, combien ? « Six, sept, tout au plus », lance-t-il d’abord, avant de se mettre à compter sur les doigts de ses deux mains : « Elle, elle aussi, elle, et puis ces amies de la famille, elles… » Etaient-elles mineures ? « Pour certaines, oui », passe-t-il vite en reprenant son décompte. Au bout de quelques minutes, le total atteint la vingtaine, puis la trentaine. Comprenant tout à coup l’absurdité de la situation, Louis Foté s’arrête : « Non, non, très peu je vous dis. » Le fisi, mâchoire imposante et démarche pleine d’assurance, n’en est pas à une contradiction près : « C’est parce que j’ai de l’expérience que les gens viennent me voir. C’est mon métier et j’aime mon métier. »

Premier épisode   Au Malawi, dans les camps d’« initiation sexuelle » pour fillettes

Cela fait dix-neuf ans que Louis Foté est payé pour ces viols contractualisés. Il affirme toucher entre 20 000 et 25 000 kwachas (entre 23 et 30 euros) pour chaque relation sexuelle, quand les ONG parlent d’un montant bien plus faible, quelques milliers de kwachas tout au plus. « Quand j’avais 20 ans, les chefs traditionnels du village m’ont proposé de devenir fisi, j’ai dit oui. C’était de l’argent facile, et les femmes y prennent du plaisir ! »

« Beaucoup ici ont le sida et arrivent à s’en sortir »

Marié et père de cinq enfants, le fisi avoue en avoir sans doute beaucoup plus, avec « les autres femmes ». Selon un test VIH effectué il y a trois mois, il est séropositif mais ne s’en soucie guère, pestant tout au plus contre celle qui le lui a transmis, sans penser aux dizaines de filles et de femmes qu’il a sans doute contaminées. « Ce n’est pas bien grave, élude-t-il. Beaucoup de gens d’ici ont le virus et arrivent à s’en sortir. » Au Malawi, 10 % de la population est porteuse du VIH, et plus encore dans le district de Nsanje, le plus touché par le virus.

Episode 2   Dans le district de Nsanje, le viol des femmes est consacré par la tradition

Portrait de Sealiah

Rémunéré.Traditionnalisé,institutionnalisé,banalisé.Innacceptable.La hyène accepterait-elle que sa progéniture soit la proie d'une autre hyène?La hyène abuse-t-elle sa propre progéniture?La hyène ne pense-telle que par ces organes génitaux? Je ne suis pas surpris,sacrifices des vierges aux dieux, prostitution religieuse (homme ou femme), même l'enfant en patit.

Nous sommes choqués par ce genre d'article mais nous l'avons pratiqués en d'autres temps.

Portrait de jl06

Non pas que je sache( j'ai ) pas pratiqué ....bien je comprend tu veut parler de temps anciens ....

par contre se genre d,article te  donne une nausée mélé de voyeurisme ...malsain  ! 

Portrait de Sealiah

Tu comprends bien.

J'ai la nausée.Elle n'est ni voyeuriste ni malsaine.Je me pose la question de savoir comment mettre un terme à des traditions humiliantes et irrespectueuses?Je pourrais par autorité lui interdire ces pratiques mais il pourra m'opposer mon passé.L'histoire de l'humanité est connue ou du moins consultable.

En renvoyant cette personne à sa propre progéniture, je l'interpelle personnellement.Une tradition est collective et sans responsabilité individuelle.Si mes filles, mes fils sont violées, contaminées, j'en pense quoi?La question ne lui a pas été posée.Il peste contre celle qui lui a transmit le VIH.

Portrait de jl06

Ce mec ne fait pas du tout parti de leur (tribus)  ...comment un ressortissant Français dit (civilisé) peut en arriver la !

Que les tribus vive leur coutume passe encore ... mais lui !

il devrait etre poursuivi ,direct au Baumette tu vois ce que je veut dire ....

que fait l 'ONUSIDA  , A par des conf ....la ils sont un mec qui contamine sceimment  !

Portrait de Sealiah

tout est permis,Notre histoire.Notre passé est toujours opposable.

Il y a biensûr un "truc" qui ne va pas.Je n'ai rien contre ces organisations représentatives non représentatives.