Nous sommes ce que nous mangeons.

Publié par Robinson le 02.09.2014
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Bonjour à tous les séronautes qui auront envie de me lire.

Je suis inscrit depuis peu sur le site et n'ai jamais lu d'articles concernant notre alimentation.

J'ai eu la chance d'avoir grandi en Inde,en Afrique,en Amérique du sud également (je suis français)

et j'ai testé pas mal de régimes alimentaires.

Aujurd'hui je ne suis ni végétarien,ni carnivore,je suis à peu près normal niveau bouffe,mais je dois dire

que certaines bonnes habitudes alimentaires permettent de se sentir bien mieux.

Une seule chose qui régit mon alimentation:  le fait que l'on mange nos animaux,qui naissent,qui grandissent et qui souffrent quand on les tue...

Mais c'est mon truc,et on peut manger du boeuf à ma table sans problème.

Le plus important à mes yeux,le message que je voulais faire passer,c'est que manger des céréales,

des légumineuses(associées de préférence) avec des légumes frais et pourquoi pas un bout de poisson ou de 

poulet,constitue une bone assiète équilibrée.

Alors le bio pourquoi pas(a mon avis ce n'est pas une obligaton),mais le plus important je crois,c'est que

même avec de très petits moyens nous pouvons nous nourrir correctement.

J'utilise aussi les algues,les bonnes huiles(un peu chères mais on en utilise beaucoup moins),et je 

boycotte les produits d'hypermarchés.

je serais content d'avoir des récits de vos expériences et de vos habitudes alimentaires et suis prêt

à partager mes recettes sans souci.

Quand je vivais en Inde ,dans les années 80,femmes et hommes avec qui je vivais avaient des corps minces,

beaux,musclés...pas d'obèses,jamais,mais ils ne connaissaient pas le Coca,se nourrissaient de dal(lentilles),

riz,fruits frais...et avec leurs moyens n'avaient pas accès à notre Junk food occidentale.

J'avoue avoir gardé leurs habitudes...

Commentaires

Portrait de Elsewin

En ce qui me concerne j'ai grandi avec une maman italienne et bien que nous n'étions pas une famille nombreuse (je suis fille unique), j'ai toujours vu ma mère cuisiner avec des aliments simples, c'est à dire non transformés. Faute de moyens, certainement, nous mangions beaucoup de légumes et peu de viandes. Toute sortes de légumes avec du riz, des pâtes et des oeufs, et de l'huile d'olive.

Il semble évident que dans les premières années de l'existence se forge le sens du goût, tout comme les autres sens d'ailleurs, comme ça que beaucoup de fils de musiciens deviennent musiciens eux-aussi. Radio Monte Carlo sur le transistor à piles, ne m'a pas permis de développer une oreille absolue et je chante terriblement faux.

Par contre, je reconnais bien les goûts, et la bouffe industrielle, poêlées bizarres et autres plats cuisinés dans une grande cuve inox, je trouve ça particulièrement dégueulasse. Hormis le soit disant temps de préparation gagné, le gôut, l'aspect et la valeur nutritive n'y est pas. Et pour ceux qui évoqueront le prix, c'est n'importe quoi, j'ai réduit de 30% mon budget bouffe depuis que je ne fréquente plus les hypermarchés et autres grandes surfaces.

J'en suis revenue au primeur, boucher, poissonnier, fromager, boulanger. Nul besoin d'être végétarien crudivore, macrobiotique, ou je ne sais quel régime bizarre, mais un peu tout ça à la fois, l'important c'est de varier les mets et donc les plaisirs en équilibrant dans le temps.

Pour le bio, je n'en fait pas non plus mon cheval de bataille, disons que pour ce que nous consommons cru, les salades, les fruits, si je trouve bio et à un prix raisonnable je ne m'en prive pas : cette année les melons bio étaient 10 centimes moins chers que pas bio. Cool

Pour revenir à ton affirmation de départ "nous sommes ce que nous mangeons", là aussi il faut se rendre à une évidence prouvée par l'expérience. 

J'ai connu mon mari a 95 kg, mais il revenait de 120. Lorsque j'ai mangé chez ma belle-mère, qui au demeurant est une personne adorable, j'ai compris. Dans son éloge de la bouffe industrielle d'un plat cuisiné par une grande marque de produits surgelés, j'ai compris : elle est en mode hypermarché j'achète tout fait depuis des années, et dans la famille, ils sont tous en surpoids qu'ils essaient de palier avec des régimes périodiques draconiens, ce qui ne fait qu'agraver les problêmes de santé que la malbouffe génère.

Aujourd'hui mon mari fait 76 kg, un poids normal pour sa stature et nous n'avons jamais fait aucun régime, juste rééquilibrer et bannit l'huile de palme, les graisses hydrogénées, ect.... Chez moi le beurre ne contient que du beurre, la chapelure c'est du vieux pain broyé.

La lecture des ingrédients des produits industriels est très instructive. Même dans des produits que l'on croit simple on a enlevé puis rajouté des graisses, puis d'autres ingrédients qu'on se demande bien ce qu'ils peuvent faire là. Une simple vinaigrette toute faite, c'est franchement une usine à chimie. Alors que huile, vinaigre, sel (moutarde, citron, ect.. si on veut) c'est pas dur à faire. 

Pour les inconditionnels du gentil clown Ronald, ce petit film, réalisé dans un abattoir, est intéressant à voir (personnes sensibles s'abstenir, merci, c'est violent)  https://www.youtube.com/watch?v=8lcIShTt1-4 

Après chacun de nous est doté du libre arbitre et peut choisir ce qu'il veut ou ne veut pas manger (et donc devenir un peu). Smile

Portrait de navi

Je ne reviens pas sur ce qui est dit, car j'y souscrit totalement.

Au plus mauvais de ma maladie, il y a 20 ans (environ) je me suis pencher sur l'alimentation, et suis arriver à la même conclusion que celle déjà exprimée.

Et je pense que la mise en pratique a quelque peu contribuer à l"mélioration de mon état, ne serait-ce que par le fait de ne pas "compliquer" le métabolisme par l'intrusion d'une alimentation inapropriée ou déséquilibrée.

A l'époque, avec une amie, on avait élaboré des recttes simples, qui alliaient la qualité de l'apport nutritionel, avec la contrainte de faibles budgets.

On a pu ainsi en faire bénéficier quelques personnes, notamment des femmes et des enfants (contaminés).

Le fil directeur principal ( de cette époque) était de privilégier un apport substantiel en proteine et en vitamineE, d'ou le recours à des huiles riches en vitamines E (malheureusement souvent chers), et à toutes sources d'apport de protéine.

Mainteant, aujourd 'hui avec les connaissances nouvelles et les traitements nouveaux, je pense que l'apport substantiel en protéine et vitamineE peut être revu à la baisse.

Reste qu'effectivement l'essenteil est dans l'équilibre, et de minimiser (voir s'interdire) les apports signifiacatifs en sucre-sel-graissent-charcuteries, et autres 'cochonneries' souvent présentes dans les plats préparés.

Je pense que l'essenteil est de se faire plaisir, ou du moins inscrire son alimentation dans son cadre de vie 'quotidien', sans contrainte.

Bonn appétit  à tous, et bonne continuation.

Portrait de Robinson

Merci Navi,

Vous avez du bon sens.Vous faites attention à votre assiette,à votre porte-monnaie

aussi,comme beaucoup de gens.

Il y a vraiment,malgré ce que l'on peut dire,des personnes très bien sur séronet.