Poème

Publié par manulyon le 19.08.2017
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Ta vie s’étiole au fil des jours

Laissant ta jeunesse derrière toi

Tu as la "maladie d'amour"

Et elle t'emmène à petits pas

 

Il est des saints à gueules d'anges

Que l'on croirait enfants des dieux

Mais qui insidieusement s'arrangent

Pour, dans l' coeur te planter un pieu

 

Et ils sont là qui font les beaux

Et t'attirent dans leurs pièges mortels

Est assassin l'infâme salaud

Qui t'as tué dans un "je t'aime"

 

Puis la nouvelle, comme un séisme

Qui tombe à plat et qui résonne

Et moi, le roi de l'égoïsme

Reste là, planté et aphone

 

Et voilà que l'espoir s'envole

Et ouvre grand la porte de l'angoisse

J'me met à prier des idoles

Que je n'ose regarder en face

 

Je les supplie, leur vend mon âme

Pour qu'ils t'accordent un long sursis

Pour que par de magiques charmes

Ils te rendent ta si jeune vie

 

L'amour à beau nous rendre fort

Tellement de purs dangers le guettent

C'est comme flirter avec la mort

Même si on l'perd parfois d'la tête

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Poème lu sur le net, auteur : inconnu