Les archives communautaires

J'ai répondu à la nouvelle de Seronet  sur le rapport HAS, mais mon message ne s'est pas affiché...Je crée un forum.

Quatre ans! Il aura fallu quatre trans à l'ANAES  (rebaptisée) HAS pour pondre un tel rapport.

C'est une première jamais le ministére de la Santé ne s'était penché sur cette population.

Mais quelle déception! A côté de textes novateurs sur la question (celui de Marcella Iacub quand bien même elle a jugé bon de ne pas rencontré les personnes conscernées), on sent que le but du rapport est d'éxonérer la santé publique, les équipes hospitaliéres actuelles de leur erreurs, et

de péréniser leurs pouvoir.

Pas un mot sur les abus...Le mot est faible pour parler des assassinats à coup de lobotomie et d'éléctrochocs des années 50. Des  interdictions du conseil de l'ordre des années 60, des

humiliations en touts genres perprétrées par les équipes en place. On les devine en filigrane par les propos de quelques témoins ("ils nous traitent comme des chiens")  mais c'est tout: rien sur les opérations ratées qui aujourd'hui font de l'étranger la destination préférée des trans. Avec cette chose étonnante:l'état français obligé de reconnaitre des changements de sexe faits à l'étranger  alors que ses médecins s'y opposait.

Une fois de plus on montre les associations comme des mécontents professionnels en méconnaissant leurs apports. Le monde associatifs trans, de l'AMAHO des années 70 a aujourd'hui a été extremement productif. Quand les opérations étaient interdites en France c'est lui qui organisait les fillières.Les organisations conseillent, guident, soutiennent, comparent les résultats, créeent des sites d'iformation.

C'est grace aux association qu'on a les distributions de préservatif sur les lieux de prostitution, qui évitent des contaminations en masse d'hétérosexuels. Ce sont les associations  qui ont commandé les premières études sur les interactions des rétro-viraux et de l'hormonothérapies, quand les équipes officielles n'intégraient le sida que pour intérdire l'opération aux seropositifs (une étude sur internet faite par une femme chirurgien trans établissait que c'était possible). ETC, ETC.

Le rapport défend le diagnostique différenciel, face à l'aide au diagnostique assisté.

Dans un cas le psy a la mot final. Dans l'autre c'est l'udager (qui signera une décharge).

Déontologiquement il n'y a pas de relation thérapeutiquement saine entre un psy et une personne qui attend de ce psy un feu vert: l'udager va chercher à dire au psy ce que le psy veut entendre. Seulement dans une relation ou l'usager a le choix à la fin le rapport peut être en toute confiance, et aller au fond de lui même. Tout ce que je vois ici c'est la façon dont le psy s'accroche à son pouvoir sur l'autre, c'est malsain. (alors qu'il suffise que l'autre aot de l'argent pour se faire opérer à l'étranger et avoir son changement de papiers en France).

Je ne veux pas encombrer les colonnes de seronet à ce sujet. Je demande juste la solidarité de tous, et notamment des homos. Quand l'homosexualité a été déclassifié comme maladie mentale, on y a fait rentrer le transsexualisme. Nous avons été victimes des mêmes abus.

AIDES

Je trouve trés triste qu'une structure aussi importante qu'Aides n'ait pas de référents  déclarés  pour parler du Sida des trans et de leur discrimination. Aux Etats Unis le chiffre de prévalence chez les femmes-trans c'est 30%, 70% chez les femmes trans afro-americaines de San-Francisco. En France pour les trans du bois le taux (relevé dans un hopital, puisque le Pastt cache ses chiffres) est de 70% et je suis là pour témoigner qu'une fiche de paie ne protége pas du Sida. J'ai vu baucoup d'amies partir dans les années 80, aujourd'hui dans mon entourage, majoritairement de non-prostituées, il y a de nouvelles contaminations. Rien que l'enquête faite par le mag sur les jeunes trans a prouvé qu'on doit faire de la prévention dans cette population qui n'est pas circonscrite au bois de Boulogne.

Cette étude de la HAS est extrémement importante pour les trans. Aides ne peut pas être absent du débat.

Ce n'est pas une attaque, c'est  une demande d'aide. Nous avons besoin de votre parole.