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J'ai lu dans un billet récent qu'il fallait sourire devant l'adversité.

Pas évident à première vue... mais

 

Que faire face à la violence ?

- La réaction habituelle face à la violence est de répondre par la violence. C’est le vieil adage " Oeil pour oeil, dent pour dent ", ou la loi du talion. Il suffit que quelqu’un m’insulte, parce que je l’ai bousculé au passage, pour que je lui réponde aussitôt par une autre insulte. Que quelqu’un me fasse une queue de poisson en voiture, pour qu’aussitôt je cherche à lui rendre la pareille. Les violences ainsi s’enchaînent, incontrôlables par l’un et l’autre des antagonistes, jusqu’à ne plus s’arrêter. A l’échelle de deux pays, c’est une guerre qui peut durer des siècles, d’un coût exorbitant en vies humaines, en deuils, en richesse nationale. Comme le dit un proverbe chinois, " Lorsque deux tigres s’entredéchirent, le plus petit est tué, le plus grand grièvement blessé ". Ce n’est pas assurément la meilleure réponse à faire à la violence, mais c’est malheureusement la plus courante.

 

- Une autre manière de réagir est de ne rien faire, c’est-à-dire de laisser faire. Attendre que l’orage passe, que le sujet violent s’apaise de lui-même. C’est le principe du non-agir.

 

- Enfin, une troisième attitude est de refuser la violence, d’où qu’elle vienne. Ne pas accepter la violence qui s’abat sur soi, mais ne pas répondre non plus par la violence : c’est le principe de la non-violence.

"Souris devant l'adversité"

 

Il avait raison Gandhi :-)

 

Et vous, vous en pensez quoi  ?

Commentaires

Portrait de serosud

...concernant les "propres" pensées de l'auteur du billet auquel tu fais référence, j'y ai déjà porté une opinion...tu dois la connaitre ?! et elle n'est pas violente..

Si tu désires réellement savoir le pourquoi de ces "violences" alors tu devrais suivre tous les billets de ce même auteur, tu verras, tu adoreras..

Moi, encore, mais bien d'autres Séronautes aussi, en avons plus qu'assez de voir ce même auteur polluer : blogs,tribulles et forums en y déchargeant sournoisement sa haine et de par ce fait y laissant couver la violence..

Amicalement, Sérosud.. 

Portrait de frabro

Répondons à la question de JBF63.

Je pense qu'il existe plusieurs formes de violence et plusieurs types d'auteurs de celle-ci. Il peut y avoir violence identifiée, brutale, immédiate, par un acteur connu et identifié. Mais elle peut aussi se manifester de façon plus sournoise, insidieusement, lentement, par touches successives : dans ce cas ça s'appelle du harcèlement.

 J'ai souvent été confronté dans l'exercice de mon métier à la première forme que je décris, la violence immédiate en face à face physique, à laquelle j'ai toujours répondu par le plus grand calme. Ne pas offrir de prise, mais regarder la personne au fond des yeux, lui montrer que l'on a pas peur, et qu'on ne cédera pas. En principe, l'agresseur fini par se dégonfler, à de rares exceptions près, et ne va pas au delà de la violence verbale qui se calme d'elle-même plus ou moins vite.

L'autre violence, que j'assimile au harcèlement, est plus difficile à combattre : elle s'installe lentement, on ne l'identifie pas toujours au début, et l'on s'enferme dans une attitude qui consiste à la supporter en se disant que ça va se calmer. Et là ça ne marche pas. L'agresseur se sent de plus en plus fort, en rajoute, se croit tout puissant et n'a plus de limites. C'est cette forme là qui s'exprime sur Seronet, et je pense qu'il faut y répondre immédiatement lorsqu'on la repère pour ne pas laisser se développer un climat délétère.

 La réponse de Gandhi, la non-violence, tout comme celle de Jésus proposant de tendre l'autre joue se situent dans le premier cas décrit ici : faire face et répondre autrement qu'en retour de violence.

Mais de leur temps, Internet n'existait pas et l'agresseur était clairement identifié et non bien caché à l'abri derrière son écran...

Portrait de Osmin

 Il vous sera beaucoup pardonner...

"Se venger, c'est se mettre au niveau de l'ennemi ; pardonner, c'est le dépasser. "

Portrait de filigrane

Une phrase de Michel Rocard, entendue dans une interview il y a quelques temps. Un truisme mais assez riche de sens : "On n'a jamais fait la paix qu'avec ses ennemis". 
Portrait de lusitanien

comme sa propre soif.!

sauf que l'evident., n est pas evident pour tout le monde...