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En décembre, une étude avait montré que le cerveau constituait un sanctuaire pour le cerveau. Un article publié il y a quelques jours, HIV-1 associated dementia : update on pathological mechanisms and therapeutic approaches, de Marcus Kaul vient compléter cette étude et pourrait entraîner des modifications dans les stratégies thérapeutiques à l'avenir.

 

Avant l’ère des thérapies antirétrovirales hautement actives (HAART), l’encéphalite liée au VIH (AIDS dementia complex) était une complication redoutable qui évoluait vers une démence sévère.Comme pour les autres complications neurologiques, les HAART se sont en effet avérées particulièrement efficaces et la forme évoluée n’a plus été observée que chez les malades insuffisamment traités. Mais de nombreuses études ont montré que certains patients, malgré un traitement bien conduit, pouvaient avoir des troubles neuropsychologiques. Cette atteinte cognitive à bas bruit a plusieurs conséquences car elle peut être responsable d’une gêne au quotidien et pourrait rendre ces sujets plus vulnérables aux effets du vieillissement et aux pathologies dégénératives. De plus, le virus présent dans le système nerveux central pourrait continuer à se répliquer en raison d’une moindre biodisponibilité des antirétroviraux. Marcus Kaul a précisé dans une revue générale les mécanismes neurobiologiques et les perspectives thérapeutiques.

 

Avec les HAART, l’aspect neuropathologique de l’infection du système nerveux central s’est modifié. Les lésions ne touchent pas préférentiellement les ganglions de la base mais plutôt l’hippocampe et le cortex entorhinal, zone particulièrement vulnérable au processus du vieillissement et de l’Alzheimer. D’autres études ont aussi montré la présence d’anomalies rencontrées dans les pathologies dégénératives comme des dépôts de plaque amyloïde (maladie d’Alzheimer), des corps de Lewy (maladie de Parkinson) et des dépôts ubicuitinés (dégénérescence fronto-temporale). Ces processus dégénératifs pourraient être aggravés par la coïnfection hépatite B et C, et la toxicomanie.

 

L’atteinte neurologique peut être expliquée par l’effet de peptides viraux (tat, gp120), la production de cytokines (TNFα), l’activation préférentielle des cellules macrophagiques périvasculaires. Les corécepteurs CCR5 et CXCR4 et la protéine kinase p38 jouent un rôle important dans la neuro-inflammation et dans l’inhibition de la neurogénèse, autre mécanisme de l’atteinte neurologique. Toutes ces données ont-elles des implications thérapeutiques ? Elles peuvent influencer les choix des antirétroviraux car la pénétration intracérébrale de ceux-ci est variable. Des travaux ont ainsi révélé un impact différent sur la charge virale du LCR en fonction de l’antirétroviral utilisé et des études ont montré une moindre efficacité, dans des modèles animaux, des antirétroviraux à faible pénétration. Les données chez l’homme sont moins concluantes sur le plan clinique mais des travaux en IRM fonctionnelle vont dans ce sens. Les pistes thérapeutiques pour limiter cette neurodégénérescence sont nombreuses et les chercheurs sont en train d’identifier des biomarqueurs (LCR et imagerie) qui, on l’espère, seront plus sensibles que les tests cognitifs pour évaluer l’impact des traitements dans les essais de courte durée.

 

On peut aussi se demander si un traitement précoce, au plus près de la contamination, peut freiner ces mécanismes.

Commentaires

Portrait de choupic

pour l'info nathan

Bises à toi 

Portrait de skyline

Chouette Nathan de continuer à nous informer sur des sujets si particuliers. Au fait, tu n'a pas mis à jour ton profil niveau traitement. Bises.
Portrait de nathan

C'est fait Sky. J'ai mis à jour mon profil. Merci de me l'avoir rappelé. Oui le cerveau c'est important. C'est mon outil de travail. Et je ne voudrais pas que le virus en vienne à bout. Mais on dit aussi que l'entretenir constamment permet aussi de lutter contre les effets du vih... Bises à toi aussi.
Portrait de nathan

Voici le type de tests cognitifs qu'un médecin infectiologue a fait subir à une de mes connaissances lors de sa consultation cette semaine :

- Quelle était votre charge virale quand vous avez été dépisté ?

- A quel niveau se situaient vos CD4 ?

- Vous souvenez-vous du premier traitement que vous avez pris ?

- Pourriez-vous dire combien de fois vous avez changé de traitement ?

- Quel était votre poids lors de la précédente consultation ?

- Ce matin à quelle heure précise avez-vous pris votre traitement ?

..........

C'est décidé : dorénavant, je tiens un journal très détaillé de tout ce qui touche de près ou de loin à mon vih pour mes révisions avant consultation Je tiens à obtenir une bonne note à l'interrogation orale que le médecin va me fait subir à chaque fois. Il paraît que si on a en dessous de la moyenne au bout d'un an, on nous envoie à la consultation Alzheimer !

Portrait de Osmin

 " ...le cerveau constituait un sanctuaire pour le cerveau ". Ce ne serait pas plutôt un sanctuaire pour le VIH ?

Et donc il se confirme bien que le VIH est responsable de problèmes neuro-psychologiques ?

On m'a affirmé récemment que c'était une lubie de croire cela.

Aussi je te remercie pour tes renseignements très précis sur ce sujet qui me préoccupe.

 

Séro Dignement, Ming OZ

Portrait de texas303

Le problème est que nous avons une maladie où personne n'a de recul. Nous prenons des nouveaux médicaments dont personne ne connais les effets à long terme, on commence à peine a voir quelques bribes de conclusion pour les médocs les + anciens, On est en train de vieillir avec le VIH et personne ne sait comment nous allons vivre la fin de notre vie. Alors effectivement il y a les effets comme les problèmes neurologiques ou psys qui commencent à arriver. Les problèmes cardiovasculaires ou les problèmes de distribution des graisses, on connait déjà. Personne ne peut prédire rien sur le futur. On est des cobayes et c'est comme ca.

Quand j'entend un médecin dire que le vih nest pas responsable de problèmes neurologiques ou psychologique, je me pose la question quand au sérieux de ce médecin.  Comment peut-on être si fermé ?Est ce que c'est du "je m'en foutisme?

On attend la réponse du milieu médical...

Portrait de nathan

Oui c'est cela le cerveau est un sanctuaire pour le vih. Ce n'est pas le seul d'ailleurs : les intestins aussi par exemple. Oui le vih peut être responsable de problèmes neuro psy. Le test cognitif dont je parle plus haut, ce n'est pas n'importe quel médecin qui procède ainsi. C'est un prof chef de service bien connu à Paris dont évidemment je ne peux pas donner l'identité. Mais lui, on voit qu'il prend tout cela au sérieux et pour lui ce n'est pas une lubie. Pas que pour lui d'ailleurs : mardi je vais subir une Irm cérébrale, par exemple.
Portrait de frabro

Je lis toujours avec interêt les information que tu donnes, nathan, et les commentaires qu'elles suscitent. 

Mon expérience du VIH n'est pas scientifique, elle est basée sur mon vécu et sur celui de mes proches atteints de cette pathologie depuis une vingtaine d'années. J'ai forcément, comme tous ceux d'entre nous qui ont vécu la période sans traitements, un recul qui me fait voir les choses différements de ceux qui on découvert récemment la maladie et ce qu'elle entraine.

Mon compagnon, décédé en 1993, était atteint d'une encéphalite à VIH qui l'a en quelques mois conduit vers la fin, au prix d'une dégradation physique évolutive impressionante. Pas de démence toutefois, seulement une paralysie progressive et une perte des moyens physiques. Je suis donc particulièrement sensible à cette forme d'évolution de la maladie, mais je la sais aussi rare, d'autant plus rare depuis l'arrivée des multithérapies.

Tu as raison de dire que les ARV, s'ils combattent efficacement le virus  dans le sang, passent mal dans certains organes : les ganglions, le cerveau par exemple qui peuvent constituer une réserve naturelle de virus. Mais il ne faut pas pour autant en tirer la conclusion que nous allons tous subir une dégradation de notre cerveau inéluctable du fait du VIH !

Dans la prise en charge qui doit être faite d'un séropositif, il convient toujours d'évaluer l'état général de la personne et surtout les comorbidités associées souvent préexistantes, en particulier les troubles psychiques ou les maladies psychiatriques qu'il serait trop facile d'attribuer ensuite au VIH ou aux effets secondaires des traitements. 

Difficile de faire la part des choses ici à partir des déclarations des uns et des autres, qui sont souvent dans le déni des pathologies dont ils souffrent en dehors de celle qu'il est facile ici de décrire, mais qui n'en reste pas moins une parmi d'autres pour beaucoup d'entre nous. 

Portrait de Osmin

 J'ai le même vécu que lui en ce qui concerne la perte d'un amant en 1989 pour les mêmes raisons. C'est ce qui me rend particulièrement attentif à ce genre d'évolution et en même temps, dans d'autres forums (sur la bi-polarité entre autres) fut abordé l'aspect plus global de l'altérité de la psyché antérieure ou non à la survenue de l'infection, et de la difficulté de sa prise en charge d'une manière ou d'une autre en fonction du contexte socio-culturel dans lequel on vit.

(je développe sur mon blog pour ne pas ennuyer les lecteurs de ce forum)

Séro Dignement, Ming OZ

Portrait de nathan

Frabro, l'histoire personnelle que tu évoques est touchante et intéressante. Il y a d'ailleurs une Séronaute qui a lancé la semaine dernière un appel à pétition concernant son conjoint jeune atteint d'une LEMP. Comme quoi en 2009, la question se pose toujours.

Mais la question ici n'est pas de savoir si telle ou telle personne présentait des troubles neuropsy avant d'être affectée par le vih. Relis bien le post mais aussi d'autres études dont il a été déjà question sur Seronet à propos des effets du vih sur le cerveau.

Les faits scientifiques incontestables sont ceux-là quelle que soit la personne, toi, moi, les autres, avec des troubles neuropsy préexistants ou pas :

  • 1. Parmi les organes, le vih attaque en premier notamment le cerveau.
  • 2. Même avec une charge virale indétectable, le virus continue sa progression agressive dans le cerveau. Ce sont des marqueurs caractérisitiques du vih qui le prouvent.
  • Le vih continue d'autant mieux sa progression agressive dans le cerveau que les molécules utilisées sont moins capables de pénétrer celui-ci.
  • Evidemment, une personne atteinte au préalable de pathologies du cerveau connaîtra un effet d'accumulation.
  • Une pvvih qui n'a plus de stimulation intellectuelle (mémoire, réflexion, analyse...) verra s'amplifier les conséquences des troubles neuropsy provoqués physiologiquement par le vih. C'est aussi le cas pour les personnes âgées atteintes par Alzheimer qui voit leur état se dégrader d'autant plus vite qu'elles n'ont eu que peu ou qu'elles n'ont que peu d'activités intellectuelles.

De tout cela résulte un certain nombre de questions :

- Les prescripteurs choisissent-ils toujours les ARV adaptés compte tenu de cette donnée et du fait que la maladie soit à très long cours à présent ?

- Traiter précocément peut-il contribuer à freiner les effets délétères du vih sur le cerveau ?

- Procède(ra)-t-on aux examens fonctionnels nécessaires (IRM cérébrale comme il est évoqué dans le post initial) pour prévenir toute dégradation invalidante de ce fait biologique ou se contente(ra)-t-on, pour des raisons économiques, d'un simple questionnaire coginitif tel qu'il est recommandé dans le rapport Yéni ? [Si moi-même, j'en subis une mardi, c'est pour établir un diagnostic initial qui permettra d'évaluer l'évolution de la maladie à ce niveau. C'est mon médecin infectiologue qui a pris cette décision et je le remercie de se sentir obligé de mettre les moyens nécessaires à ma prise en charge médicale.]

- Dans ce dernier cas, compte tenu du peu de fiabilité du questionnaire cognitif, ne risque-t-on pas que la prise en charge finale d'une pvvih dégradée par ces troubles neuropsy liés au vih coûtent bien davantage que des examens fonctionnels qui auraient permis de prévenir, ralentir ces dégâts ? Et que dire de la qualité de vie pour cette personne dans ces conditions ?

Enfin, plus généralement, sommes-nous encore en mesure de nous mobiliser et de peser sur les décisions politiques qui permettront de prendre en compte cette donne scientifique comme cela a été le cas pour les dosages plasmatiques, le génotypage, le phénotypage... et bien d'autres examens  encore qui n'étaient pas prescrits en routine pour des raisons économiques alors même que leur intérêt pour la prise en charge est clairement démontré aujourd'hui ? En gros sommes-nous encore capables de peser pour transformer notre prise en charge au long cours ? Ou sommes-nous prêts à être renvoyés au silence des patients en ce qui concerne notre prise en charge médicale ?

Portrait de nathan

Voici un article intéressant au sujet de la LEMP. Il date de 2005 :


On y lit notamment : "Au début de l’épidémie de sida près de 5 % des personnes infectées par le VIH développaient une LEMP, et son incidence n’a pas diminué depuis l’apparition des multithérapies."

Pourquoi ?

Portrait de aurore

Ma virologue m'a fait passer un scanner cérébral il y a une semaine, car parfois  il me semblait avoir une mauvaise sensibilité au niveau des tempes (j'avais l'impression de toucher du carton). J'ai eu les résultats, il n'y a rien de côté là.

Je parle à l'imparfait car en ce moment tout va.

Amicalement

Portrait de nathan

C'est très bien Aurore. Ton médecin a répondu à l'obligation des moyens. Mais est-ce toujours le cas pour tous ?

Article 33 du Code de déontologie médicale (article R.4127-33 du code de la santé publique) :

"Le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec le plus grand soin, en y consacrant le temps nécessaire, en s'aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées et, s'il y a lieu, de concours appropriés."

Portrait de frabro

Comme le dit Nathan est réduit, puisqu'il ne concerne que 5 % des personnes touchées. S'il ne réduit pas c'est qu'effectivement les ARV pénètrent mal dans le cerveau et y agissent peu.

Je ne le nie pas.

Je veux simplement que l'on remette ce risque en proportion et que nous ne laissions pas penser aux séronuates séropositifs qu'ils finiront tous en démence ou paralysés...

Mais Nathan a raison sur un point essentiel : toujours demander à vos médecin d'explorer tous les risques liés au VIH et aux effets des traitements afin de prévenir les évolutions qui peuvent être évitées. 

Portrait de frabro

Bon, la fonction éditer étant trop courte, je continue !

 Il ne faut pas confondre la LEMP (Leuco Encéphalite Multifocale Progressive), qui est une maladie opportuniste, avec l'encéphalite à VIH qui est une atteinte neurologique directement liée au développement du VIH dans le cerveau. La première peut être évitée en maintenant un niveau de défenses immunitaires cohérent. A ma connaissance, rien ne peut enrayer la seconde, l'effet des ARV dans le cerveau étant effectivement difficile.  Mais encore une fois, c'est une très faible proportion d'entre nous qui ont ce risque.

Par ailleurs, les pathologies psychiques et/ou psychiatriques que je définissais comme comorbidités n'ont rien à voir avec le développement naturel de la maladie VIH/SIDA, mais en compliquent considérablement la prise en charge. C'est encore plus vrai pour ceux d'entre nous qui sont coinfectés, puisque les effets secondaires du traitement de l'hépatite C en termes de troubles de l'humeur sont bien connus et réels.

Portrait de nathan

Frabro, oui pour la LEMP (qui apparaît même sous ARV) et pour l'encéphalite à VIH. Et d'accord pour les pathologies psychiques dont tu parles.

Mais tu oublies encore ce qui constitue le fond du billet initial : à savoir que quelle que soit la personne, le vih continue d'affecter le cerveau, même sous ARV, plus ou moins selon la nature de ces ARV. A terme donc, beaucoup d'entre nous serons confrontés aux conséquences de cette action du virus sur le cerveau. Relis bien le billet là haut. Si tu veux je te renvoie aux articles scientifiques en question. Mais certains ont déjà été diffusés sur Seronet. Procède à une recherche grâce au moteur de recherche.

Par ailleurs, les troubles psy dont tu parles ne sont pas des co-morbidités du vih car il faudrait qu'il y ait un lien direct entre le vih et l'apparition de ces pathologies. C'est le sens du mot "co-morbidité" : par exemple, le risque cardio lié au vih, les troubles du métabolisme liés au vih, les AVC liés au vih...

Les effets secondaires du traitement sont des co-morbidités liées au traitement.

Portrait de nathan

Une maladie opportuniste apparaît en dessous d'un certain niveau d'immunité. D'où un classement des maladies opportunistes en fonction du niveau de CD4 auquel elles apparaissent. Et un classement des personnesvers le stade Sida en fonction de l'apparition du type de maladie opportuniste.

Les co-morbidités ne dépendent pas du niveau de l'immunité. Elles apparaissent plutôt en fonction du temps, en fonction de la durée avec laquelle on est en contact avec le virus ou bien en fonction du type de virus. Par exemple, les virus résistants sont souvent peu "virulents" : ils se répliquent moins bien et moins vite que les souches sauvages. Les charges virales dans ce cas sont souvent modérées. Par contre, ils entraînent plus de co-morbidités et parfois assez rapidement, même à des niveaux d'immunité très élevé. Plus de 50 % des virus en circulation sont des virus résistants.

Portrait de nathan

J'étais hier à la consultation après presque trois semaines de début de traitement. J'ai donc évoqué avec mon médecin cette problématique à propos du vih et du cerveau. Il m'a à nouveau bien confirmé que cela devenait un fait majeur dans la prise en charge des personnes car de plus en plus rencontraient des difficultés à ce niveau-là. Sans doute est-ce l'effet du hasard mais dans la salle d'attente, il y avait deux pvvih qui semblaient nettement en difficulté. L'une parlait et riait toute seule. Elle avait d'ailleurs un accompagnant. Une autre n'arrêtait pas de se lever et de s'asseoir sans raison.

Le médecin m'a dit aussi que les "anciennes" molécules hormis Kaletra ne pénétraient pas suffisamment dans le cerveau au contraire des nouvelles molécules dont celles que je prends ou celles de Trio et bien sûr Kaletra qui posent cependant d'autres problèmes de tolérance.

Mon IRM cérébrale est bonne. Cette première IRM servira de point de référence pour les évaluations futures.

Prochain rendez-vous : début juillet

Portrait de nathan

On le sait aujourd'hui, Alzheimer et les démences peuvent être ralenties, prévenues lorsque le cerveau continue d'être sollicité, lorsqu'il continue d'apprendre. C'est ce qu'on appelle la stimulation cognitive. Sudoku, tests de mémoire, jeux de réflexion sont en vogue. Ils contribuent à cette stimulation chez les personnes qui n'ont plus d'activité professionnelle ou qui sont isolées. Cette stimulation peut être provoquée selon de multiples modalités. Le web y contribue aussi. Les personnes âgées sont parmi celles qui fréquentent le plus internet, ses chats, ses forums, ses sites dédiés à l'aide scolaire en ligne. Car à la stimulation s'ajoute aussi la possibilité d'entrer en relation, de maintenir des formes de socialisation. On parle alors de stimulation socio cognitive et elle constitue un outil très efficace de prévention du vieillissement cérébral.

Voici un document clair et simple qui explique en quoi consiste la stimulation socio cognitive :

D'une certaine manière, Seronet ne contribue-t-il pas à notre stimulation socio cognitive aussi ?

Portrait de jaypeeboy

 J'aimerais que les chercheurs fassent plus d'études sur le lien entre les troubles de santé mentale et le VIH. On sait tous que le fait d'être infecté par le VIH peut causer des troubles comme la dépression mais ces troubles ne sont pas causé directement par le virus alors moi ce que je veux savoir c'est si le virus peut être directement en cause dans certain troubles de santé mentale comme l'anxiété par exemple. J'imagine que si le VIH est présent dans le cerveau il doit bien y faire des ravages non?

Jaypeeboy33