Les jours de cagnard, elles attendent que le soleil veuille bien pousser l’ombre de l’acacia de la place, vers le banc. Et là, elles bavassent pendant quelques heures puis, rentrent chez elle. Les potins fusent, les rires éclatent. Elles se tutoient, même avec les jeunes qui se joignent au groupe. Ce sont de vielles connaissances et on leurs maris partis ou, pour les plus jeunes célibataires. Ma...