Annoncer sa séropositivité : quel enjeu ?

"Je suis séropositif". Ces trois mots ont longtemps paralysé les personnes vivant avec le VIH qui souhaitaient ou avaient besoin de le dire. Le dire, c’était et cela reste encore un risque de perdre un ami, un amant, un parent, un boulot. La représentation sociale du VIH, tout comme la stigmatisation des séropositifs, rend encore le coming out sérologique compliqué. Pourtant, le Tasp (traitement comme prévention) a consacré l’absence de risque de contaminer l’autre depuis 10 ans. Mais c'est encore loin d'être le cas du grand public... Dès lors, aucune raison de le cacher ? C’est évidemment bien plus compliqué. Le dire tout de suite ou pas, on hésite. Au début pas besoin, mais l'histoire devient sérieuse : le dire plus (trop ?) tard. Si je le dis et qu’il/elle me rejette, je risque de voir cette annonce m’échapper, peut-être répétée pour nuire. Beaucoup de questions, pour aucune obligation en plus. Mais pourquoi diable le garder pour soi ? Et vous, vous avez fait quoi ? Se taire ou en parler pendant le chat thématique, mardi 13 juin à partir de 21h en compagnie de Diane-seronet.