Violences et travail du sexe : une journée pour protester

17 Décembre 2014
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Le 17 décembre est la date de la Journée mondiale contre les violences faites aux travailleuses et travailleurs du sexe. Cette année, une marche (et non un simple rassemblement comme les années précédentes) est organisée entre 18 heures et 21 heures au départ de Belleville vers Pigalle. De nombreuses associations, dont le STRASS, AIDES, etc., appellent à manifester afin de commémorer les victimes de violence, mais également de montrer que les associations restent mobilisées contre la pénalisation des clients et pour l'obtention de droits pour ces populations vulnérables. "Violences faites aux travailleuses et travailleurs du sexe : Etat complice !", dénonce un communiqué. "Répression, expulsions, viols, agressions, exploitation, injonctions au silence, stigmatisation : les violences auxquelles font face les prostituées et travailleurs et travailleuses du sexe sont nombreuses, trop nombreuses", dénoncent les associations qui appellent à la marche. "Alors que le délit de racolage n’est toujours pas abrogé malgré ses conséquences catastrophiques, régulièrement dénoncées, sur nos conditions de travail et notre santé, les arrêtés municipaux interdisant la présence de travailleur-se-s du sexe dans l’espace public se sont multipliés, de Lyon à Toulouse, en passant notamment par Lille et Bordeaux. Sous couvert de lutter contre l’exploitation des prostituées et travailleur-se-s du sexe, c’est la répression de ces dernier-e-s qui s’organise, avec ses conséquences en termes de précarisation, d’augmentation des violences, et de dégradation de notre santé", précise l’appel.

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