Dépistage(s) : pourquoi il ne faut pas lever le pied dans nos communautés

Publié par Caroline Andoum et Joseph Koffi le 20.05.2017
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Petit rappel. L’objectif du dépistage du VIH est de diagnostiquer les personnes vivant avec le VIH le plus tôt possible, permettant ainsi une proposition de prise en charge précoce et un traitement antirétroviral — efficace et mieux toléré qu’auparavant — qui réduit les risques de santé sur le plan individuel et qui diminue la transmission du VIH à l’échelle collective. Bref, c’est tout bénéf !

Une stratégie de dépistage intelligemment conduite, c’est-à-dire ciblée, permet aussi de découvrir "l’épidémie cachée" : les personnes qui vivent avec le VIH, mais qui l’ignorent.

Un dépistage ciblé, mais qui cible qui ?

En 2009, la Haute autorité de santé (HAS) avait proposé un test à toute personne entre 15 et 70 ans "au moins une fois dans sa vie" et un dépistage régulier aux personnes faisant partie de groupes très exposés au risque d’infection. Parmi elles, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) et les "personnes multipartenaires originaires d’Afrique subsaharienne et des Caraïbes".

Pourquoi une telle recommandation ? D’abord parce qu’on constatait un retard au dépistage plus fréquent chez certaines personnes et ensuite parce que le VIH touchait davantage certains groupes. Ça c’était en 2009. En 2017, où en sommes-nous ? Ce sont les chiffres qui l’expliquent le mieux.

En France métropolitaine : 45 % des nouvelles contaminations surviennent chez des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, 23 % chez des femmes, et 16 % chez des hommes hétérosexuels nés hors de France, principalement en Afrique subsaharienne (1). Toujours en France métropolitaine : on note, ces dix dernières années, une diminution du nombre de découvertes de séropositivité chez les personnes hétérosexuelles (femmes et hommes). Elle est "particulièrement marquée chez les personnes nées hors de France". Bonne nouvelle donc, aussitôt atténuée par d’autres chiffres. En Ile-de-France, l’épidémie est concentrée chez deux groupes : les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et les femmes et hommes hétérosexuels nés en Afrique subsaharienne. Chez les personnes hétérosexuelles originaires d’Afrique subsaharienne, l’incidence (2) est près de 30 fois plus élevée chez les hommes et 70 fois plus élevée chez les femmes que chez les hétérosexuels nés en France. On en reste là. Surtout pas ! Il faut rappeler ici un des enseignements de l’enquête Parcours (3) : on estime que la moitié des personnes originaires d’Afrique subsaharienne vivant avec le VIH en France a été contaminée en France.

Faute de pouvoir être exhaustif… on peut néanmoins rappeler qu’en 2014, le retard au diagnostic concernait quatre diagnostics sur dix. Parmi 24 800 personnes ignorant leur séropositivité pour le VIH en 2013 : on estime que 22 % étaient des femmes nées hors de France, principalement en Afrique subsaharienne et 20 % des hommes nés hors de France, principalement en Afrique subsaharienne. Sur ces 24 800 personnes : plus de 50 % vivaient dans trois régions : Ile-de-France (pour 42 %), Paca (pour 6 %) et Rhône –Alpes (pour 6 %). Arrêtons-là avec les chiffres. Ils parlent d’eux-mêmes. Leur message est clair. En 2017, les personnes originaires de zones de forte prévalence, notamment d’Afrique subsaharienne et des Caraïbes, les HSH, les personnes consommatrices de drogues par injection sont les populations — que les experts appellent populations clés —, les plus exposées au risque d’infection à VIH. Pour elles, le dépistage reste clairement un enjeu majeur.

Dans ses dernières recommandations de mars 2017 sur la prise en charge de l'hépatite C, l'Afef (Société française d’hépatologie) recommande (page 57) le dépistage de l’hépatite C "au moins une fois chez toutes les personnes migrantes".

La toute nouvelle Stratégie nationale de santé sexuelle (SNSS) fait plusieurs recommandations concernant le dépistage, ciblant particulièrement les hommes originaires d'Afrique subsaharienne, et incluant aussi le dépistage du VHB. Ainsi dans l’axe II du plan, l’objectif 3 est "d’améliorer les dépistages des infections sexuellement transmissibles dans une approche globale de santé sexuelle". Et la stratégie de préconiser le "dépistage répété des populations les plus exposées au VIH par un renforcement de l’offre de dépistage : mobilisation de l’ensemble des acteurs (professionnels de santé de premier recours, laboratoires de biologie médicale, associations, structures de prévention et de dépistage, cegidd (4), CPEF (5)" et aussi de "développer de nouvelles approches favorisant la proximité des populations clés, en encourageant des actions d’ "aller vers", ou par smartphones ou autres moyens de communication dématérialisés". La SNSS propose aussi de "soutenir l’offre de dépistage communautaire du VIH et/ou VHC assurée par des associations impliquées dans la prévention sanitaire" et de "développer des moyens d’incitation aux dépistages tournés vers les groupes de populations qui arrivent le plus tardivement aux dépistages (hommes nés en Afrique sub-saharienne pour le VIH et pour le VHB notamment) et qui méconnaissent le plus leur statut sérologique".
En 2017, la HAS recommande un dépistage tous les trois mois pour les HSH, tous les ans chez les personnes consommatrices de drogues par injection et tous les ans chez les personnes originaires de zones de forte prévalence, notamment d’Afrique subsaharienne et des Caraïbes (6).

De son côté, le Raac-sida s'est particulièrement mobilisé pour l'autorisation des Trod VHB communautaires ; une recommandation en 2016 par la HAS. Il s'agit maintenant de concrétiser cette autorisation par l'intégration des Trod VHB dans les actions de réduction des risques avec une offre de dépistage faite par les associations de santé communautaires africaines Le Raac-sida a entrepris début 2017 la formation au Trod VHC d'une vingtaine de militantes et militants de ses associations membres, déjà habilités au Trod VIH, ainsi que la formation aux Trod VIH et VHC d'une quinzaine de militantes et militants qui n’étaient pas encore habilités. Comme on le voit, les dépistages restent au sein de nos communautés un enjeu d’actualité. Personne ne doit l’oublier.

(1) :Ces estimations sont issues de Marty L, Cazein F, Pillonel J, Costagliola D, Supervie V & the Hermetic study group. Mapping the HIV epidemic to improve prevention and care : the case of France. 21th International aids conference, Durban, South Africa, July 18-22, 2016. Abstract TUAC0203.
(2) : Le nombre de nouveaux cas d’une maladie sur une période donnée. L’incidence traduit la dynamique de l’épidémie.
(3) : Etude ANRS-Parcours, Annabel Desgrées du Loû et France Lert, 2015.
(4) : Centre gratuit d'information, de  dépistage et de diagnostic des infections par le VIH et les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles.
(5) : centres de planification et d'éducation familiale.
(6) : La HAS ne fait pas de recommandation ciblée concernant les personnes trans et les travailleurs et travailleuses du sexe qui ne sont pas mentionnés dans le document et qui peuvent pourtant être très exposés au risque d’infection. Dans un souci de prévention efficace et dans l’intérêt de la santé des personnes concernées, une fréquence de dépistage régulière serait logique et utile.


Commentaires

Portrait de bernardescudier

Le dépistage c'est bien, le préservatif c'est mieux. Qui en parle ?

Portrait de jean-rene

Qui en parle ? Personne.

Parce que ça rapporte plus de fabriquer du TRUVADA que de fabriquer des préservatifs, pardi !

Portrait de hellow

pourquoi le préservatif n'intéresse personne et surtout pas les usagers ?

Portrait de jean-rene

"Personne" ??

Portrait de hellow

non pas vraiment personne.......mais bizarrement il fait surtout parler ceux qui sont déjà contaminés, c'est idiot, non ?!

Portrait de jean-rene

Parce que, peut-être, " ceux qui sont déjà contaminés", s'en veulent de ne pas l'avoir utilisé, non ?

Portrait de hellow

ils en veulent aux autres et ça c'est juste idiot

Portrait de jean-rene

Qui en veut à qui ?

Portrait de hellow

le non-préso en veut au truvada, alors il prêche pour le port du préso pour les autres afin de faire oublier qu'il était, est, et sera incapable voire irresponsable à s'occuper de lui-même

Portrait de jean-rene

Pourquoi un séropo contaminé parce qu'il n'a pas mis de préso, en voudrait-il au TRUVADA ?

Portrait de hellow

pauvre seropo parce qu'il ne lui reste que de l'ironie après l'idiotie

Portrait de jean-rene

Mais expose donc tes arguments, Hellow, au lieu d'enfiler les insultes !

Portrait de hellow

Jean-rené, quand tu écris "Pauvre TRUVADA" tu exposes quoi à part ton ironie et ton mépris, qui sont tout aussi insultants.

Mes arguments sont écrits plus haut, et c'est encore insultant que de feindre de ne pas les voir.

Cela dit Jean-rené, puisque tu y as l'air attaché, aurais-tu une idée du pourquoi le préso est un fiasco, hormis le "parce  que ça rapporte plus de fabriquer du TRUVADA que de fabriquer des préservatifs, pardi !" ??? 

Portrait de Sophie-seronet

Hello,

La PrEP (la prise de Truvada en prévention) et le préservatif sont des moyens de prévention complémentaires, les opposer n'a pas vraiment d'intérêt...

L'intéret majeur étant que chacun trouve le moyen qui lui convient pour rester séronégatif. Vous ne pensez pas ?

Bonne journée. Sophie

Portrait de jean-rene

Hellow, j'ai écrit "pauvre TRUVADA" parce que tu avais écrit "le non-préso en veut au TRUVADA". Un séropo persécutant un ARV, c'est un peu du délire, tu ne trouves pas ?

Celui qui a déjà été contaminé, s'en veut simplement de ne pas avoir utilisé le préservatif; il n'en "veut pas au TRUVADA", d'autant que, pour une grande part d'entre nous, lorsque nous avons été contaminés, le TRUVADA n'existait pas !

Ecrire : "le non-préso ... était, est, et sera incapable voire irresponsable à s'occuper de lui-même", tu appelles ça un "argument" ? Pour moi, c'est une insulte.

"Le préso est un fiasco" parce qu'il est victime de la campagne "Jouir sans entraves" menée en 2009; et je soupçonne fortement les labos d'avoir encouragé au déclanchement de cette campagne, parce  que CA RAPPORTE PLUS DE FABRIQUER DU TRUVADA QUE DE FABRIQUER DES PRESERVATIFS

Portrait de hellow

Oui, Jean-rené, j'ai écrit que tu prêches pour le port du préso pour les autres alors que toi tu en étais incapable.

Et encore oui, en sachant le coût des traitements thérapeutiques (à vie) pour un contaminé, il est irresponsable de venir montrer du doigt le prix du TRUVADA en prévention.

La PrEP a le mérite d'exister, et ça  c'est juste extraordinaire !

Portrait de jean-rene

J'ai porté le préservatif jusqu'en Août 80 et, définitivement, depuis Février 83. C'est pendant la période de 30 mois, d'Août 80 à Février 83,  qu'ayant cessé de le porter, j'ai été infecté par le VIH (le VIH n'a été découvert qu'en 82).

Ce serait mieux, tu sais Hellow, pour le débat, si tu parvenais à éviter les attaques personnelles et les insultes ("tu en étais incapable").

Tu dénigres systématiquement le préservatif quand tu écris : "pourquoi le préservatif n'intéresse personne et surtout pas les usagers ?" Sais-tu ce que coûterait à la communauté le remplacement systématique du préservatif par la PrEP ?

Une prévention intelligente suppose la coexistence du préservatif et de la PrEP et non pas le remplacement systématique du préservatif par le TRUVADA dont rêvent les labos.

Portrait de hellow

Tu sais, Jean-rené, tu ramènes tout à toi, tu te sens insulté par ta réallité, mais tu n'existes pas Jean-rené, derrière toi ce sont plus ou moins tous les séropos qui ont failli.

Sais-tu ce que coûte à la communauté un séropo ?

Est-ce si dur de dire "j'étais incapable d'avoir un rapport avec préservatif " ?

Durant cette période de 30 mois, tu avais envie/besoin de te sentir libre sexuellement, c'était vital pour toi ?! Si le TRUVADA avait été là ?!

Portrait de jean-rene

Après que tu m'aies mis en cause ("tu prêches" ..."tu en étais incapable"), j'ai eu la simplicité de narrer les circonstances de ma contamination. Si tu appelles ça "ramener tout à soi", tu t'attaques aussi à l'immense majorité des séropos qui interviennent sur ce site, ,je te signale.

Lorsque j'ai décidé de ne plus mettre de préservatif, j'étais dans un état d'esprit suicidaire, figure-toi, et c'était effectivement "vital", pour moi, de "me sentir libre sexuellerment".

Mais, comment peux-tu juger d'un comportement vieux de 35 ans avec les connaissances d'à présent ?

A cette époque (en 1982),le journal GAYPIED déconseillait de mettre un préservatif car "il risquait d'abimer la muqueuse anale"( !!!) Il se disait alors, en plus, que le SIDA était une maladie qui "ne touchait que les usagers de drogue" et je ne l'étais pas.

Quand, en Février 83, j'en suis arrivé à ma 3ème chlamydiase, j'ai décidé de remettre le préservatif. Mais, trop tard, le VIH m'avait déjà infecté, probablement en Janvier car j'ai fait ma primo-infection en Avril. Et je n'ai su que j'étais séropositif qu'en Octobre 85.

Si le TRUVADA avait existé, je l'aurais pris si, comme maintenant, on avait fait campagne pour la PrEP auprès des HSH à partenaires multiples. Mais, à l'époque, on n'avait même pas encore pris conscience de ce qu'allait être l'épidémie du SIDA, alors je suis bien en peine de répondre à ta question.

 

Portrait de hellow

jean-rene wrote:

Qui en parle ? Personne.

Parce que ça rapporte plus de fabriquer du TRUVADA que de fabriquer des préservatifs, pardi !

jean-rene wrote:

Si le TRUVADA avait existé, je l'aurais pris si, comme maintenant, on avait fait campagne pour la PrEP auprès des HSH à partenaires multiples. Mais, à l'époque, on n'avait même pas encore pris conscience de ce qu'allait être l'épidémie du SIDA, alors je suis bien en peine de répondre à ta question.


J'avoue, Jean-rené, et sans aucun jugement, que si le sujet n'était aussi grave, tu me ferais mourir de rire !!!

 

Portrait de jean-rene

Soyons clair : que le TRUVADA soit nécessaire pour les HSH à partenaires multiples, c'est une évidence.

Mais le slogan "Jouir sans entrave", et ton dénigrement systématique du préservatif, ne concernent pas que les HSH à partenaires multiples, ils concernent tous les français qui bandent : sacré marché pour le TRUVADA, tu ne trouves pas ?

Moi, le dénigrement systématique du préservatif ne me fait pas mourir de rire. Car j'ai sciemment abandonné le préservatif pendant 30 mois et j'ai failli en mourir.

Portrait de hellow

hellow wrote:

pourquoi le préservatif n'intéresse personne et surtout pas les usagers ?

Tu remarqueras bien qu'il s'agit d'un questionnement pertinent, et non d'un dénigrement de ma part.

Idem, "jouir sans entrave" n'est pas de moi, mais bien de tes expressions.

Quant au   "" sacré marché pour le TRUVADA ""   on pourra toujours opposer le marché de la PrEP à celui  des TRAITEMENTS HIV, mais ce serait idiot, ne trouves-tu pas ?

Et juste pour précision, cette turbulence était là pour faire un rappel sur l'importance du dépistage, qui s'inscrit aussi en action préventive sur la transmission du vih.

Portrait de jean-rene

Le questionnement "pourquoi le préservatif n'intéresse personne et surtout pas les usagers ?" n'est pas "pertinent" puisque l'immense majorité des hommes qui bandent et craignent les IST, utilise le préservatif .

Le slogan "jouir sans entraves" n'est pas de moi. C'était le slogan d'un groupe de bare-backers qui tenta, en 2009, de prendre d'assaut une association française de soutien aux séropos.

Ce serait encore moins idiot d'opposer le marché des préservatifs à celui des ttraitements HIV, que de lui opposer celui de la PrEP, vu qu'un mois de préservatifs, s'ils étaient toujours gratuits,  coûterait infiniment moins cher à la collectivité qu'un mois de PrEP remboursée par la Sécu.

Tout à fait d'accord avec toi. Nous nous sommes mis hors du sujet sur le dépistage lancé par Caroline et Joseph, dès que nous avons répondu à la question de Bernard : "Le dépistage c'est bien, le préservatif c'est mieux. Qui en parle ?".

Portrait de hellow

jean-rene wrote:

Le questionnement "pourquoi le préservatif n'intéresse personne et surtout pas les usagers ?" n'est pas "pertinent" puisque l'immense majorité des hommes qui bandent et craignent les IST, utilise le préservatif .

Saurais-tu m'indiquer d'où tu sors une telle affirmation/information ?

Portrait de jean-rene

Cest logique : le nombre d'hommes qui utilisent le préservatif, c'est la totalité "des hommes qui bandent et craignent les IST" dont il faut retrancher la petite minorité des hommes qui prennent du TRUVADA. "Petite minorité" car peu d'entre eux sont actuellement autorisés à en prendre sur prescription médicale.

Portrait de hellow

peut-être, et pour rester logique jusqu'au bout du bout, devrais-tu décompter l'immense majorité des personnes que cela fait bander d'utilser le préservatif pour faire des bombes à eau ?

mais peut-être pas, puisqu'il serait logiquement plus éco-logique pour cette majorité d'utilser le préservatif usagé, même si ce serait moins bandant !

Portrait de jean-rene

Je relève que tu admets mon raisonnement démontrant que " l'immense majorité des hommes qui bandent et craignent les IST, utilise le préservatif ".

Mais as-tu aussi pensé à l'immense majorité des personnes qui utilisent le TRUVADA comme hallucinogène afin de prendre des vessies pour des lanternes ?

Portrait de hellow

jean-rene wrote:

... il faut retrancher la petite minorité des hommes qui prennent du TRUVADA. "Petite minorité" car peu d'entre eux sont actuellement autorisés à en prendre sur prescription médicale.

Jean-rené tu affirmes que peu d'hommes sont autorisés à prendre du TRUVADA, encore une fois tu sors ça d'où, et combien seraient déboutés d'après toi ?

Portrait de jean-rene

En Novembre 2015, l'ANRS a décidé d'autoriser l'accès à la PrEP pour les populations LES PLUS EXPOSEES au risque d'infection par le VIH, c'est à dire principalement aux HSH à partenaires multiples.

Les HSH ne représentant qu'une minorité "des hommes qui bandent et craignent les IST", et le fait qu'une partie d'entre eux vit en couple stable et ne craint donc pas les IST, ceux qui sont autorisés à prendre du TRUVADA, ne sont effectivement qu'une petite minorité.

Ce qui n'empêche pas cette minorité (et les labos) d'imagner qu'ils pourraient devenir un jour majorité. Halucination collective !


Portrait de hellow

Jean-rené, toujours la même question à laquelle tu ne sais pas répondre : TU LES SORS D'OU TOUTES TES AFFIRMATIONS ???

Portrait de jean-rene

Fais ta propre recherche et tu aboutiras aux mêmes affirmations

Portrait de hellow

t'es un comique, toi !!!

Portrait de jean-rene

Reste dans ta bulle, alors

Portrait de jl06

Quand allez vous vous marier ...je fait la demoiselle d,honneur !

bon désolé mais cheris ...mais à  70ans bientot enfiler un preso une corvé ...!!!tu débande a toute vitesse ...Embarassed

a moins d,avoir un amant qualifié ...

Portrait de jean-rene

Le tout est de trouver l'amant qualifié !

Portrait de jl06

tu y mets le prix ....marre des faux profils ! A nos ages vos mieux faire un tour en Maserati ...

et il se charge lui meme du préso ....

Portrait de Sophie-seronet

Hello,

Les dernières recommandations de l'ANRS pour la prescription de la PrEP sont les suivantes : "Truvada,  associé à des pratiques sexuelles à moindre risque, est indiqué en prophylaxie pré-exposition pour réduire le risque d’infection par le VIH-1 par voie sexuelle chez les adultes à haut risque de contamination, selon un schéma posologique en continu (1 comprimé /jour)".

Et voici comment se répartissent les contaminations en France : les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (45 %), les femmes (23 %) et les hommes (16 %) hétérosexuels nés hors de France, les hommes (8 %) et les femmes (6 %) hétérosexuels nés en France et les personnes usagères de drogues par injection (inférieur à 2 %).

Aujourd'hui la PrEP est prescrite à toute personne, qui le demande, qui prend un risque de se contaminer lors de ses pratiques sexuelles.

Bonne journée. Sophie