Cannabis médical : vente "libre" à Montréal

Publié par jfl-seronet le 01.11.2008
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Une boutique vend du cannabis à usage médical à Montréal. Le journal Le Soleil raconte.
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Un établissement de vente de cannabis à des fins médicales a désormais pignon sur rue au Québec. C'est ce que raconte le journal Le Soleil (22 octobre 2008). Comme l'explique le journaliste Jean-François Péron : "Bien qu'à cheval sur la légalité, ce type de commerce est toléré à Montréal. Reste à savoir quel genre d'accueil lui réservent les autorités policières locales." Ce sont les espèces, Indica et Sativa, qui sont vendues à des prix «un peu en dessous de ceux du marché noir" par cette boutique du Centre de compassion, un centre créé en 1999. Le cannabis est strictement vendu à des fins thérapeutiques et ne peut pas être consommé sur place. «Nous demandons des pièces d'identité, une lettre d'attestation d'un médecin (un diagnostic) et nous communiquons avec lui. Nous sommes plus vigilants qu'une pharmacie», explique un des responsables du Centre. "Le patient doit présenter des symptômes sévères associés à des maladies graves, voire incurables, comme le cancer, l'hépatite ou le sida. La marijuana est conseillée pour la nausée, la perte de poids, la perte d'appétit, la douleur et la perte de sommeil", rapporte Jean-François Péron dans son article. Géré de façon très professionnelle, le "Centre tient des fichiers sur les variétés et quantités vendues à chaque usager, cinq grammes par jour, pour éviter la revente."

Commentaires

Portrait de seanaque

normal pour la perte du sommeil, le cancer,et bien d'autres choses ; vu le climat au quebec il n'y a pas de vignes personnellement , que ce soit en bourgogne, pays de loire, bordeaux, alsace, etc...je trouve qu'il y a un plus grand nombre de variétés que de sheat et y a pas besoin de certificat médical et c'est pas surveillé faut dire que comme c'est pas interdit il y a peut être des gens qui trouvent que c'est moins "bon"
Portrait de seanaque

Le cannabis lèse bien le cerveau CONTRAIREMENT à ce que prétendent les « fumeurs de joints », l'utilisation régulière de cannabis ne va pas sans conséquences sur la santé, notamment au plan cérébral. Confirmation vient d'en être apportée par une équipe australienne (Murat Yücel et coll., Melbourne) grâce à l'utilisation de l'IRM à haute résolution structurelle. L'hippocampe et l'amygdale, notamment, en payent le prix. L'équipe a enrôlé 15 hommes de près de 40 ans en moyenne. Ils fumaient plus de 5 joints par jour depuis plus de dix ans. Leur examen cérébral a été comparé à celui de 16 témoins sensiblement du même âge, non fumeurs. Outre l'IRM, tous les participants ont répondu à un test verbal de mémoire et à une recherche de symptômes limitrophes de troubles psychotiques. L'hippocampe et l'amygdale. En ce qui concerne l'imagerie, elle a montré une perte moyenne de volume de l'hippocampe de 12 % et de l'amygdale de 7,1 %. L'hippocampe est impliqué dans la régulation des émotions et de la mémoire ; l'amygdale, dans la peur et l'agressivité. De plus, les tests cliniques ont placé les fumeurs juste en dessous du seuil diagnostique de troubles psychotiques. De quoi confirmer que, si une consommation de cannabis récréative semble inoffensive, un usage quotidien pourrait se montrer toxique pour le tissu cérébral. Les auteurs suggèrent que de nouvelles études prospectives longitudinales pourraient mieux préciser le degré et les mécanismes de l'atteinte due au cannabis. Elles pourraient aussi évaluer le temps nécessaire à la récupération après le sevrage. > Dr G.B. « Archives of General Psychiatry », juin 2008.