Philippe Douste-Blazy : "La taxe sur les billets d’avions est la première ébauche d’une taxe mondiale de solidarité"

Publié par Mathieu Brancourt le 18.11.2014
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Interviewunitaid

La semaine dernière, Bruno Le Roux, patron des députés PS à l’Assemblée Nationale, a suscité de vives réactions, suite à sa proposition de supprimer la taxe sur les billets d’avion, qui finance en grande partie l’organisation UNITAID. Son président, Philippe Douste-Blazy, ancien ministre et conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies chargé des sources novatrices de financement du développement, ne cache pas son inquiétude face à cette proposition et regrette le manque de volontarisme politique en matière de solidarité internationale. Entretien.

Vous attendiez-vous à une telle remise en cause du mode de financement de UNITAID, tel que préconisé aujourd’hui dans un rapport remis au Premier ministre ? Et d’ailleurs, aviez-vous été consulté ?

Philippe Douste-Blazy : Pas du tout. J’ai été très étonné par cette prise de position, d’autant plus que j’ai toujours travaillé avec le soutien indéfectible du groupe d’information sur le VIH/sida de l’Assemblée Nationale. D’autre part, la loi prévoyait en 2006 [date de création de la taxe sur les billets d’avion, qui finance UNITAID - ndlr], un rapport parlementaire dont les conclusions étaient très positives. Je ne m’attendais absolument pas, et encore moins de la part du président du groupe socialiste, à une telle remise en cause. Car il faut rappeler que la taxe sur les billets d’avion est la première ébauche d’une taxe mondiale de solidarité. On parle de UNITAID comme d’une organisation internationale qui vise à atteindre l’objectif 6 du millénaire [lutte contre les grandes pandémies - ndlr], même si elle est encore petite comparée, par exemple, au Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Mais on ne parle pas assez de l’aspect politique de UNITAID, premier laboratoire mondial de financements innovants. C’est cet aspect de réflexion d’une nouvelle architecture du développement qui prime. C’est en cela que j’ai été étonné de cette proposition de Bruno Le Roux.

Concrètement, quelles seraient les conséquences d’un changement de financement de UNITAID ? Et comment réagissent les pays qui appliquent déjà cette taxe sur les billets d’avion ?

UNITAID récolte 300 à 350 millions de dollars par an. Il est évident que si on arrêtait la taxe sur les billets d’avion en France, dont le montant représente presque la moitié de notre budget, tout serait remis en question. Cela signifierait que des millions de gens n’auraient plus accès aux médicaments nécessaires à leur survie sans ce financement, qu'il s'agisse des antirétroviraux pour les femmes enceintes et les enfants ou de l’approvisionnement en médicaments contre le paludisme et la tuberculose multi-résistante. Ce serait la première vague de conséquences sur la vie de gens. De plus, et, à mes yeux c’est encore plus grave, il y aurait des répercussions importantes sur le prix de ces médicaments. En effet, UNITAID joue aujourd’hui un rôle d'acteur mondial de santé publique en créant des marchés là où ils n'existent pas ou en les catalysant là où ils existent. Si nous améliorons les marchés là où nous agissons directement, nous le faisons aussi là où d'autres agissent tels le Fonds mondial ou les pays eux-mêmes quand ils achètent des médicaments. Quand nous diminuons le prix de 80 % des antirétroviraux pédiatriques ou de 60 % pour les traitements de seconde ligne, cela sert à tous ceux qui cherchent également à en obtenir. Enfin, c’est un signal catastrophique envoyé aux autres pays membre de UNITAID. Nous avons immédiatement rassuré les autres contributeurs de la taxe. Car je sais que le président Hollande, comme pouvait le faire le président Chirac avant lui, soutient totalement l’idée des financements innovants pour le développement.

Depuis cette annonce, avez-vous eu des contacts avec la présidence de la République ou le gouvernement sur cette proposition de Bruno Le Roux ?

Je viens de rencontrer Bruno Le Roux il y a quelques heures. Il m'a dit trois choses essentielles pour ce dossier. La première est qu'il pensait sincèrement que la taxe de 1 euro sur les billets d'avion pénalisait Air France, rendant ainsi la compagnie plus fragile. Jean-François Rial, président d’un des plus grands voyagistes français, m'avait accompagné. Il a expliqué qu’Air France ne subit aucune perte de compétitivité avec cette taxe sur les billets d’avions. C’est une contribution de solidarité au décollage que payent tous les voyageurs qui partent de territoires français, pas les compagnies. UNITAID n’est pas responsable de la mauvaise situation financière d’Air France. Et que si le prix du billet d'avion d'Air France baisse de 1 euro, toutes les compagnies baisseront immédiatement leur prix de 1 euro ! Ensuite, et c'est très positif, Bruno Leroux a souligné que le seul argument qui lui ferait changer d'avis est de savoir que d'autres pays envisagent de mettre en place la micro taxe sur les billets d'avion. Nous lui avons répondu que le chef du gouvernement marocain vient de donner son accord il y a quelques jours et que nous sommes très avancés avec le gouvernement japonais. Il m'a paru convaincu par cet argument.

En différentes occasions y compris dans votre livre "La solidarité sauvera le monde" cosigné avec Jacques Plouin, vous avez souligné l’importance des financements innovants, que vous considérez comme le plus grand sujet de politique internationale. Quels enseignements tirez-vous de cette polémique sur UNITAID et des décisions prises concernant la TTF ?

La politique, c’est très souvent une affaire  de psychologie. Il est difficile de mettre en place une contribution de solidarité sur des activités économiques, quelles qu’elles soient. Nous y sommes arrivés avec cette taxe sur les billets d’avion. Parce que c'est un euro. Parce que c'est totalement indolore pour les Etats et les compagnies. Mais aussi pour les voyageurs qui la payent. Même pas le prix d'un café...

Revenir sur un tel dispositif de solidarité ? Si c'est pour augmenter l'assiette de UNITAID, pourquoi pas ? Mais il faudrait, au préalable, avoir déjà mis en place une autre contribution de solidarité avant de vouloir revenir sur la première. Nous savons très bien ce qui va se passer : si on remet en cause cette taxe sur les billets d’avions avant d’avoir créé une éventuelle autre source de financement, c’est la première qui va disparaître sans qu’une nouvelle soit applicable.

En réalité, il ne faut pas l’une ou l’autre, mais l’une ET l’autre ! Parce que nous avons besoin d’argent pour lutter contre l’extrême pauvreté qui ne fait que s'étendre tous les jours un peu plus. J’aurais préféré que le président du groupe socialiste défende la taxe sur les transactions financières (TTF). J'avoue qu'on est un peu à contre-courant... Je ne ferai aucune leçon de morale ou de politique à qui que se soit. J’ai été ministre pendant dix ans et j’ai pu connaître les caricatures de la discussion politique partisane. En revanche, ayant pris du champ aujourd’hui, je suis terrifié par le fait que le plus gros sujet de politique internationale aujourd’hui, la vraie "bombe atomique", ne mobilise pas. Un milliard et demi de personnes dans le monde vit dans l’extrême pauvreté, sans accès à la santé, à l’eau potable, à la nourriture ou à l’éducation. L’écart entre les plus riches et les plus pauvres n’a jamais été aussi grand. Sur le plan éthique, il faut s’en occuper. Mais même sur le plan économique et politique, il faut se préoccuper de la situation, notamment pour lutter contre les extrémismes qui se développent dans ses régions où les gens n’ont plus rien à perdre.

Je suis terrifié de voir que ce genre de discussions échappe aux discours politiques des hommes politiques français. Et c’est la même chose ailleurs. L’Occident se retrouve sur des débats relativement microscopiques, très loin des enjeux mondiaux des générations futures.

Ces annonces en France comme dans d’autres pays montrent une difficulté permanente à rééquilibrer le financement de la solidarité internationale. Quelles propositions faites-vous pour que la mise en place de ces financements innovants se fasse, que leur importance apparaisse à tous ?

Il n’y a qu’une piste aujourd’hui. UNITAID a prouvé au monde qu’une modeste contribution de solidarité internationale, gérée de manière multilatérale, avec les organisations de la société civile, les fondations privées et les gouvernements, sur une activité économique comme le transport aérien qui bénéficie de la mondialisation peut aider à changer le monde. On ne peut plus dire que l’on ne sait pas. Il y a aujourd’hui l’extraordinaire opportunité, grâce au travail des ONG, d’une taxe sur les transactions financières capable d’être populaire. Et cela peut rapporter beaucoup d’argent [entre 15 et 35 milliards d’euros par an pour les onze pays européens qui en ont accepté le principe, ndlr]. Elle a été votée en France en 2012 et est appliquée depuis août 2013. Le grand combat à mener aujourd’hui, c’est d’expliquer aux chefs d’Etats d’en donner au moins 25 % pour le développement. Comment peut-on ne pas le faire ? Il faut encore convaincre monsieur Schäuble (ministre des Finances allemand) et Angela Merkel, mais le moment est historique. Je remercie François Hollande d’avoir lui accepté que ces 25 % aillent pour la solidarité internationale. Même si je condamne le fait que cela se soit, au final, substitué à une baisse de l’Aide au développement. Ces financements innovants permettraient de fournir les biens publics mondiaux (santé, éducation, etc.) à tous les êtres humains sur la terre. Et grâce à ce développement dans ces pays émergents, des économies de marché vont se créer, des progrès vont se produire dans le social et le travail. Ce cercle vertueux donnera également de la croissance dans les pays où aujourd’hui elle est nulle. C’est terrible de ne pas voir cela, l’intérêt pour les pays développés, pour nous.

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Portrait de zak

Croire en son destin, décrocher le Nobel, redevenir ministre... Philippe Douste-Blazy a toujours la foi chevillée au corps. Improbable ministre des Affaires étrangères de la fin de règne chiraquien, il avait été rayé de la carte politique en 2007. En trois ans, il s'est inventé une nouvelle vie. Un jour avec Bill Clinton, un autre avec Bill Gates. Une nuit à l'Onu, une autre en Chine. L'ancien maire de Lourdes s'est mis en orbite pour la célébrité planétaire. Celle-ci pourrait bien lui exploser au nez.

Son coup de génie ? Avoir cru dès 2006 aux " financements innovants " chers à Jacques Chirac. Quand la taxe sur les billets d'avion se met en place dans quelques pays, dont la France, Douste est aux avant-postes : un titre de professeur de médecine, le Quai d'Orsay, de quoi se tailler le costume du sauveur planétaire qui collecte de l'argent chez les riches voyageurs pour les donner aux enfants malades des pays pauvres. Mais, pour l'instant, cette aventure a surtout coûté près de 12 millions de dollars au contribuable...

L'histoire commence en 2007. Philippe Douste-Blazy devient le premier président d'Unitaid, la structure chargée d'utiliser l'argent de la " taxe Chirac ". Déjà, il voit plus loin, plus grand. Certains pays, comme les Etats-Unis, n'accepteront jamais un nouvel impôt, fût-il de 2 dollars. Il invente donc, avec le patron de Voyageurs du monde, Jean-François Rial, la microcontribution volontaire. L'idée est simple : chaque acheteur de billet d'avion, dans les pays où la taxe n'est pas en vigueur, pourra cliquer pour donner 2 euros ou 2 dollars à la cause.

Douste-Blazy convainc le conseil d'administration d'Unitaid, à Genève. Pour valider le concept, on fait appel à McKinsey. Le célèbre cabinet de conseil donne un feu vert fluo. Ses prévisions sont pharaoniques : 120 millions de dollars de recettes par an pour l'estimation pessimiste, 1,8 milliard pour l'hypothèse optimiste. Soit potentiellement beaucoup plus que le budget d'Unitaid, qui s'élève pour 2010 à un peu plus de 400 millions de dollars. Seul hic : le cabinet réclame 1 million de dollars d'honoraires pour ces très bonnes nouvelles. Unitaid refuse de payer. C'est la Fondation Bill et Melinda Gates qui règle la facture.


Folie des grandeurs. Pour développer ce projet prometteur, Philippe Douste-Blazy crée une fondation de droit privé suisse, la Fondation du Millénaire. Dans la joie et la bonne humeur, Unitaid, qu'il préside, verse 22 millions de dollars à la fondation, qu'il préside aussi. C'est la folie des grandeurs. Il faut créer une marque mondiale pour récolter des centaines de millions de dollars.

La communication, poste budgétaire numéro un, est confiée à un consortium composé de deux agences françaises, TBWA et Fred et Farid, flanquées d'une grosse structure de relations publiques américaine, Fleishman-Hillard. Budget prévisionnel : 10 millions de dollars, pas moins. Pour se faire connaître, au diable la modestie, on va s'inspirer de la campagne d'Obama. Et pratiquer le " marketing viral ". Enflammer la Toile avec du jamais-vu, du ré-vo-lu-tion-nai-re.

Marcher sur les traces de Barack Obama, voilà qui convient bien à Philippe Douste-Blazy. Déjà nommé conseiller spécial du secrétaire général de l'Onu pour les financements innovants, il peut envisager une réputation mondiale. Il est prévu de tourner des films promotionnels réalisés par Spike Lee, Steven Spielberg, Clint Eastwood... Dix en tout. Seul le premier voit le jour. Y apparaissent Spike Lee, Susan Sarandon, Paul Auster... Il coûte cher : 575 000 dollars, soit 427 882 euros pour une minute de cinéma sans effets spéciaux.

Les autres dépenses de communication n'ont pas été conçues non plus dans un esprit de pure charité. A 3 500 dollars le communiqué de presse facturés par Fleishman-Hillard, par exemple, les cadres de la fondation ont préféré les écrire eux-mêmes. Faire le bien massif (Massivegood), pour les fournisseurs, commençait apparemment par se faire du bien à soi-même." Nous avons divisé le budget de communication par trois, précise Bernard Salomé, directeur général de la Fondation du Millénaire.Il était prévu de dépenser 10 millions de dollars en un an, nous avons limité les frais à 2,3 millions. "


Tuile. Pour la promotion de sa " marque ", Philippe Douste-Blazy pense, dès 2009, au prix Nobel de la paix. Et, coup de chance, l'ancien maire de Lourdes peut compter sur le soutien amical de Bill Clinton. Ce dernier a quelques raisons de se montrer aimable. Unitaid cofinance les actions de sa fondation à hauteur de 70 millions de dollars pour faire accéder les malades des pays pauvres aux médicaments contre le sida. Clinton envoie une lettre de soutien au jury du Nobel à Oslo, tout comme Jimmy Carter et quelques chefs d'Etat africains. Il accepte aussi d'écrire une préface élogieuse au livre que Philippe Douste-Blazy publie en anglais - la notoriété mondiale, toujours -, avec un " coauteur ", Daniel Altman, " Power in Numbers " (Le pouvoir des nombres). Les droits d'auteur de ce nègre de luxe sont réglés, à l'été 2009, par la fondation, via l'agence TBWA, au prétexte que le livre participe au lancement de la marque Massivegood. C'est un peu gros, si bien que Philippe Douste-Blazy finit, en septembre 2010, par rembourser 21 500 euros sur ses fonds personnels. Pour boucler la boucle, la Fondation Clinton décerne, le même mois, son prix annuel à... Philippe Douste-Blazy pour l'ensemble de son oeuvre.

Dans ce scénario idyllique, une première tuile tombe sur la tête de Philippe Douste-Blazy au tout début du mois de mars 2010. Le 4, Massivegood doit être lancée en grande pompe à New York, avec Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'Onu, et Bill Clinton comme premiers donateurs. La veille, le président de la Fondation du Millénaire apprend que le logiciel de collecte des contributions volontaires ne fonctionne pas." J'avais convoqué toute la presse, j'avais Ban Ki-moon et Bill Clinton, est-ce que je devais annuler ? Non, j'ai préféré maintenir la manifestation, explique Philippe Douste-Blazy . Alors évidemment, après, lorsqu'on me demande : combien avez-vous reçu depuis le 4 mars 2010 ? je suis bien obligé de répondre que l'on n'a rien reçu puisque ce n'était pas encore lancé. "

A Unitaid, on commence à douter du sérieux de l'entreprise. Le secrétariat exécutif réclame des comptes. Douste-Blazy, en ce début 2010, doit faire exister son projet. Faute du marché américain, la fondation veut tester le logiciel sur le marché espagnol dès juin. Le test est un succès technique - le logiciel fonctionne enfin -, mais un échec financier : moins de 1 % des acheteurs de billets d'avion donnent 2 euros. A raison d'environ 1 500 euros récoltés chaque semaine en Espagne, il faudrait en effet plus de cent cinquante ans pour rembourser la mise de fonds d'Unitaid.

Personne, en cas de succès, ne serait venu demander des comptes à la fondation. Mais la réalité est là.

Et l'exécutif d'Unitaid ne veut pas être contaminé par cet échec. Il confie donc, durant l'été, une mission d'évaluation au cabinet Dalberg. Celui-ci vient de rendre ses conclusions, confidentielles, au conseil d'administration d'Unitaid.Le Point a eu accès au rapport, qui recommande de ne pas continuer dans ces conditions. La fondation, expose-t-il, a collecté des sommes très inférieures aux prévisions, dans une proportion de 1 à 1 000. La poursuite du dispositif coûterait 49 millions de dollars par an, une dépense impossible à couvrir en raison de la faiblesse de la marque.


Rendez l'argent. Le message du secrétariat général est clair : rendez l'argent. Mais comment ? Philippe Douste-Blazy cherche un repreneur américain. Il faut aussi trouver une marque mondiale capable de porter le projet. Des discussions sont engagées avec l'Unicef, mais n'ont pas débouché pour l'instant. A Genève, les dirigeants d'Unitaid, tel un syndic de faillite, comptent les " actifs " de la fondation qui pourraient avoir de la valeur à la revente : son logiciel, et c'est tout.

" J'ai cru en mon âme et conscience qu'il y avait une autre voie que de montrer des enfants mourant de faim pour financer des projets d'aide à la santé et au développement, dit Philippe Douste-Blazy.Et je continue à croire en cette belle idée que sont les financements innovants et la contribution volontaire. "Une belle idée, en effet. Mais, pour l'heure, rien qu'une idée 

Sources : lepoint.fr

Portrait de eklectik

Zak,

Avant de faire un copier-coller d'un article datant de 2010, serait-il utile de s'informer sur la suite de l'initiative mentionnée dans ce papier !

Pour votre information, le contribution de solidarité volontaire (initialement Massivegood) a continué. Le logiciel créé et mis en place par Amadeus (qui avait travaillé à l'époque avec la Fondation du Millénaire et UNITAID) fonctionne. Amadeus a signé plusieurs partenariats avec des compagnies aériennes (Iberia, FinAir) et travaille avec l'UNICEF. 

Les sommes mentionnées dans ce papier ne sont pas du tout la réalité. Faut-il encore que vous preniez la peine de lire les différents rapports annuels. Un peu plus long que de faire un copier-coller !

Quant à ce papier, il ne parle que de cette contribution volontaire de solidarité. L'interview est quant à elle sur la taxe sur les billets d'avion qui, preuve en est, permet à des millions de femmes et enfants d'être sauvés. Une nouvelle fois, il vous suffit d'aller sur le site d'unitaid (et/ou d'y lire les rapports annuels). Par ailleurs, la Cour des Comptes mais aussi l'Assemblée nationale ont souligné et salué la bonne gestion d'UNITAID.

Il est tellement simple de critiquer ! Si au moins vous aviez des arguments vérifiés.