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YAMAL : LES IMAGES DE L’USINE ARCTIQUE HORS NORMES QUI DÉMARRE SA PRODUCTION DE GAZPUBLIÉ LE 08/12/2017 À 11H23

© Total

 VOIR LES PHOTOSLe “Christophe de Margerie”, le nouveau méthanier brise-glace de Total, est prêt à quitter l’usine de Yamal avec sa première cargaison de gaz naturel liquéfié. Découvrez ce projet colossal aux confins de la Sibérie qui a coûté 27 milliards de dollars.

C’est un grand jour pour Total qui va commencer à livrer du gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de l’usine de Yamal, un projet pharaonique développé dans des conditions extrêmes depuis 2011 pour exploiter 4,6 milliards de barils équivalent pétrole de réserves gazières. Le premier méthanier brise-glace, baptisé “Christophe de Margerie” (en mémoire de l’ancien PDG de Total décédé dans un accident d’avion), conçu spécifiquement pour évoluer dans cette péninsule du nord-ouest de la Sibérie a reçu sa première cargaison de GNL et s’apprête à quitter le port de Sabetta, à proximité de l’usine. Car pour assembler sur place l’usine de liquéfaction - il s’agit de la plus grande usine modulaire au monde - il a d’abord fallu tout construire sur place : un port, un aéroport international et les infrastructures pour accueillir les milliers d’ouvriers qui ont réalisé ce projet dans des conditions extrêmes.

Pour la compagnie française Total, qui détient 20% du capital de la société Yamal LNG, l’opérateur du projet, l’enjeu est très important car cette usine va permettre de produire de grandes quantités de gaz (450.000 barils équivalent pétrole par jour à terme) à des coûts très bas. “Yamal LNG est l’un des projets GNL les plus compétitifs du monde, avec des coûts de production particulièrement bas, qui contribuera à la production de gaz du Groupe pour de longues années”, explique le géant français. La production de GNL de Yamal a déjà été commercialisée pour plusieurs années, elle est destinée à l’Asie (à 54%) et à l’Europe (à 46%).