VIDEO. «Mohammed je t’aime»: Le clip choc sur l’homosexualité dans les cités
MUSIQUE Le clip est sorti la semaine dernière...
Le duo Gargäntua, composé de Jan et Théo, s’attaque au tabou de l’homosexualitédans les cités avec son clip choc Mohammed je t’aime, sorti la semaine dernière. Repéré par Têtu qui a interviewé le groupe, le texte est fort : « Mohammed je t’aime, j’aurais aimé ne pas t’aimer comme je t’aime. (…) Sur tous les murs de la cité j’écrirai en lettres de sang : ton nom est le mien. » L’histoire se déroule sur un fond électro assez corrosif.
Deux hommes s’aiment secrètement dans une cité. Mais lorsqu’ils sont découverts, c'est le cauchemar. Lors du passage à tabac, Mohammed détourne le regard, impuissant. « J’espère qu’un jour on se retrouvera main dans la main, moi dans tes bras, toi dans les miens. » Le clip se termine sur une scène violente d’immolation par le feu.
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Commentaires
cité et homosexualité
Alors la musique j'aime pas du tout, après le clip est plutôt pas mal, assez choc. J'ai l'impression qu'ils se sont beaucoup inspiré du clip d' Indochine "College boy" en faisant une "version cité" !!
Malheureusement être gay dans les cités ça reste très difficile effectivement, dans un environnement ou règne le culte de la virilité à tout pris quand on est un mec. Que des clones couillus et des petits gays qui se cachent au milieu de tout ça en n' ayant pas d'autre choix que de jouer le jeu ( c'est bien mis en scène dans le clip).
Parfois il y en a qui jouent avec ça et s'enferment dans leur propre rôle en devenant escorts sur planête roméo par exemple... Car c'est un milieu qui fascine souvent les homos d'ailleurs niveau fantasmes sexuels, mais entre le gay déguisé en racaille qui drague sur les sites de rencontre et qui rêvent de sniffer des skets (beurk!) et la réalité ça n'a pas grand chose à voir !
C'est un environnement que je connais puisque j'y vis, je pense que c'est la situation ne s'arrange pas et l'intolérance elle se développe plus particulièrement chez les plus jeunes. Il faudrait prendre conscience que bien souvent hélas les prédicateurs religieux ont tendance à remplacer de plus en plus les éducateurs et les associations et délivrent un message qui n'est pas en faveur de l'acceptation des différences.