Lobby LGBT

Publié par jl06 le 16.03.2018
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J'ai fait témoigner le "lobby LGBT", celui qui m'a permis de ne pas mourir Des ballons arc-en-ciel (Guillaume Paumier/Flickr/CC)TRIBUNE. Médecin et romancier, Baptiste Beaulieu s'interroge sur ce qu'est le "lobby LGBT".

Par Baptiste Beaulieu

Publié le 15 mars 2018 à 18h18 

"Lobby LGBT" : nom masculin, terme utilisé par les homophobes pour discréditer les personnes qui, parce qu’elles sont traitées de "PD" et de "gouine" depuis l’enfance, décident un jour de s’organiser pour ne plus subir l’Injure et ne plus être traitées comme des sous-citoyens sur lesquels on peut s’essuyer les bottes.

J’ai demandé à ce mystérieux "lobby" de me fournir des témoignages de ce qu’il subit tous les jours. Ces témoignages parlent de 3 millions de Françaises et Français, 3 millions de vos concitoyens et concitoyennes.

Pour commencer, je voudrais préciser mon absence totale d’objectivité. Ne tiquez pas : j’ai une bonne raison. Moi, sans ce "lobby", je serais mort.

Témoignage n°1
"Je suis lesbienne. Un chauffeur Uber, après que j'ai dit 'ma petite amie' dans une phrase, m'a demandé si j'étais vierge (!?!?) et m'a dit que c'était la faute aux 'gens comme moi' si l'espèce humaine était en voie d'extinction."
G.*, 26 ans.

Témoignage n°2
"Ma première expérience de la lesbophobie ? Un de mes profs de 3e m'a dit que j'étais sale parce qu'il m'a entendu dire 'je t'aime trop' à ma copine. J’avais 14 ans."
C., 32 ans.

Témoignage n°3
"Cacher, grandir, n'avoir personne dans sa vie, personne à qui en parler. Devoir feindre une attirance pour les femmes. Faire penser qu'on a une petite amie. A sa famille, aux amis, aux médecins. Accepter ce collègue qui arrête de te faire la bise quand il apprend que t’es en couple avec un homme."
D., 46 ans.

Témoignage n°4
"Un exemple ? Quand ton copain arrive dans une soirée/un resto où tu es déjà, qu'il fait la bise à tout le monde sauf à toi par peur des regards (alors qu'il le ferait s'il était hétéro) !"
F., 31 ans.

Témoignage n°5
"J’ai été menacé à l’arme blanche dans le tram. Le mec m’a menacé de mort en m’insultant devant tout le monde. UN seul passager m’a aidé, en répétant au mec que tout le monde se fichait de mon homosexualité et qu’il devait se casser."
S., 17 ans.

Témoignage n°6

"Je n'ai jamais réussi à tenir la main de mes copines dans la rue, et rares sont les filles que j'ai connues qui en avaient le courage. 
Le mois dernier, j'ai eu le malheur de glisser un bisou sur la joue de ma chérie sur le quai d'une gare avant qu'elle monte dans son train, et un groupe de jeunes femmes se sont mises à crier, à nous prendre en photos, à changer de wagon pour pouvoir être dans celui où ma douce monterait. Elle est descendue et on a dû laisser le train partir par peur qu’elle se fasse agresser."
A., 16 ans.

Témoignage n°7
"J'ai refusé de revoir un garçon, pourtant très gentil, parce qu’il m'avait embrassé en public en me laissant au métro. Pour lui, un simple geste d’affection d’après premier rendez-vous. Pour moi, c’était me laisser seul trois arrêts avec le regard hostile des autres usagers. J’ai pas pu le rappeler après ça. C’était peut-être l’homme de ma vie, je le saurai jamais (*rires*)."
F., 26 ans.

Témoignage n°8

"En tant que transgenre, je n’ose pas sortir ma carte étudiante pour avoir des réductions. Et je stresse quand on se fait contrôler dans le train. Et toujours ces regards en coin pendant le contrôle et 'non, ça ne peut pas être vous ! Vous mentez !'"
D., 18 ans.

Témoignage n°9
"Un chauffeur de bus nous a fait descendre du bus au prétexte qu’on se comportait mal. Pourtant, ma copine était juste assise sur mes genoux alors qu’à côté, deux ados hétéros se roulaient des pelles depuis le début du trajet (d'ailleurs, au début, on a cru qu'il s'adressait à eux)."
H., 18 ans.

Témoignage n°10
"Une expérience d’homophobie ? Me faire engueuler par la cadre parce que j'ai dit 'ma petite amie' dans une phrase et que parler de sa vie privée devant les patients n'est pas professionnel. Alors que mes collègues parlent des détails de leur vie conjugale (hétéro) du soir au matin..."
L., 42 ans.

Témoignage n°11
"J’ai été foutu dehors après mon coming out. Après avoir eu une interdiction formelle de mes parents de toucher mon petit frère parce que je 'pouvais le violer'.
Une autre fois, je me suis fait tabasser et cracher dessus dans la rue par deux mecs pendant un quart d’heure."
J., 27 ans.

Témoignage n°12
"Ma mère, durant mon enfance, qui me répétait sans cesse : 'Toute ma vie j'ai prié pour ne pas avoir d'enfant homosexuel.'"
M., 42 ans.

Témoignage n°13
"A mon premier stage d’infirmier, quand ils ont su que je vivais avec un mec, j'ai eu le droit à des questions intrusives sur ma sexualité, à des allusions du genre que je pouvais éventuellement faire une pipe pour valider mon stage ou bien que j'aimais faire des touchers rectaux."
T., 27 ans.

Témoignage n°14
"Quand une amie me confie, A MOI, sa peur de 'rendre gay' son fils en lui donnant des suppositoires. 'Tu comprends, je voudrais pas induire ça mais que ce soit son choix et pas à cause de moi.'"
L., 31 ans

Témoignage n°15
"En parlant de moi (je suis transgenre) : 'Si ÇA, c'est une gonzesse, alors moi j'suis un koala et personne peut dire le contraire !'"
E., 21 ans

Ainsi parle donc le "lobby LGBT" et, comme je le disais au début de cet article, sans lui, je serais mort.
Je voudrais vous raconter ce jour-là.
Je me promenais au bord du canal du Midi, l’eau était calme, et sombre, donnant d’ailleurs une fausse idée de sa profondeur.
J’avais des cailloux très lourds dans mon sac
J’avais 26 ans et des cailloux très lourds dans mon sac. Je n’arrêtais pas de me répéter : "Si quelqu’un tombe là-dedans, avec un poids pareil sur le dos, il se noiera direct, c’est sûr !", et l’eau coulait, coulait, coulait.
Ça s’arrête jamais de couler quand on a cette envie de mourir, qui vous pousse sur l’épaule un matin, comme un petit renard au pelage gris qui vous susurre de vilaines choses sur le sens de l’existence.
J’en étais à ce stade de ma vie quand je me suis souvenu qu’il y avait ce centre LGBT, pas loin du canal, pas loin des eaux noires.
Alors ? Alors, l’envie de vivre.
Comme un deuxième renard, sur l’autre épaule, qui nous pousse à persévérer dans notre être. Ce renard qui dit :
"Souviens-toi qu’il y a du beau en ce monde."
Rue A... C’est là. L’Endroit. LE "lobby LGBT".
J’ai poussé la porte, il y avait des couleurs. Beaucoup. C’est ma première expérience du lobby LGBT, ça, les couleurs.
Une femme, grande, aux mains larges et à la voix rauque a dit :
"Bonjour, sois le bienvenu."
Ce n’était pas une invitation, c’était un énoncé performatif.
J’étais le deuxième, ce jour-là.
Parmi les accueillants, une jeune femme très douce, aux yeux incrustés de charbon, a poussé vers moi un café chaud.
Sur sa droite, un vieil homme aux yeux bleus et noyés de chagrin. Je n’avais jamais vu un chagrin chassé de cette manière. Par un sourire. Il a souri et pouf, plus de chagrin !
Je n’ai rien dit, je me suis installé à leur table et je les ai entendus parler de tout et de rien. De la vie. C’était donc cela, le lobby LGBT ?
Le vieux n’était pas homosexuel. J’ai compris ça vite. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il parlait de son fils. Beaucoup. Et toujours à l’imparfait. Voilà tout ce que je sais.
Deux autres mecs étaient présents ce jour-là, environ 25 ans.
L’un portait une casquette, l’autre des lunettes rondes.
"... je n’ai plus ma mère, disait Casquette. Quant à mon père, le jour de mes 18 ans, il m’a dit que si j’étais gay, il ne voulait plus de moi. Il a mis mes affaires dans un sac poubelle et m’a mis à la porte. Je n’ai plus de nouvelle de lui depuis."
Lunettes rondes a dit :
"Moi, quand j’en ai parlé à mes parents, mon père s’est levé, très en colère. Il ne voulait plus de moi. Ma mère s’est interposée et lui a dit : 'Je t’aime mon chéri, mais si tu me demandes de choisir entre mon fils et mon mari, le choix est déjà fait.'
Alors mon père s’est rassis. Et il a été obligé de faire avec. Maintenant, le plus drôle, c’est qu’il s’entend mieux avec mon petit copain qu’avec moi, son propre fils !""Tu reviens la semaine prochaine ?"
Casquette a murmuré :
"J’aurais bien aimé que ma mère soit encore en vie pour dire ça à mon père."
S’en est suivi un moment de flottement. La femme qui m’avait accueilli a tapé dans ses mains. La discussion a repris, plus légère.
L’après-midi est passée, tranquille. Quand le soir est tombé, je me suis levé, j’ai remis sur mes épaules mon sac plein de cailloux.
La femme qui m’avait accueilli a dit :
"Tu reviens la semaine prochaine ?"
Et moi j’ai entendu :
"Tu peux revenir poser ton sac quand tu veux..."
Je n’étais plus seul au monde, coincé entre des stéréotypes de cinéma et l’Injure, entre "la Cage aux folles" et les "PD" entendus dans la cour de mon lycée. J’avais, pour la première fois, d’autres modèles positifs dans lesquels me projeter.
Les années ont passé. J’y suis retourné. Je n’ai plus eu envie de mourir. J’ai eu envie de construire. J’ai poursuivi mes études de médecine, passé mon diplôme, j’ai été heureux, je crois.
Ma grand-mère a pleuré le jour de mon doctorat de médecine. Mon père aussi : il est issu d’un milieu social peu favorisé, et me voir médecin était l’accomplissement d’une vie de sacrifices et d’efforts.
Aucun d’entre eux ne savait, pour moi.
Ce jour-là, celui de ma thèse, jour le plus important de ma vie, ils ont applaudi quelqu’un qu’ils ne connaissaient pas.
J’ai calculé : depuis la remise de mon diplôme, à hauteur de 20 patients par jour depuis sept ans, en supprimant les vacances et les week-ends, j’ai accueilli/soigné/accompagné au moins 20.000 personnes.
Plus tard, je suis devenu un des médecins référents de l’association Le Refuge dans ma région.
Tout cela, je n’aurais pas pu le faire sans le "lobby LGBT".
Je n'aurais pas non plus pu devenir écrivain.

Naître homosexuel au sein de familles hétérosexuelles
Tout simplement parce que je serais mort (je ne sais pas pourquoi j’avais choisi la noyade. Il y a des façons d’en finir plus douces, hein ?).
Je pourrais écrire de longues pages sur les discriminations faites aux personnes en raison de leurs orientations sexuelles/identités de genre.
Mais allons à l’os : que des parents puissent mettre à la porte leur fils ou leur fille parce qu’il ou elle est gay/lesbienne/trans dit ABSOLUMENT tout.
Le grand drame de l’homosexualité est de naître homosexuel au sein de familles hétérosexuelles, puis de grandir dans une société qui n’est pas faite pour nous, qui condamne nos amours et nos représentations, et nous donne pour seuls modèles des stéréotypes que la société s’empressera, plus tard, de condamner.
Pour moi, ce que les personnes expriment quand elles utilisent ce terme, "lobby LGBT", c’est :
"Je ne suis pas homophobe mais que vous vous serriez les coudes me gêne. C’est suspect. Et qu’importe si votre groupe empêche des jeunes de 26 ans de sauter dans un canal avec un sac à dos plein de cailloux, ça me gêne."
Je parle de vies brisées. De familles endeuillées. D’une espérance de vie raccourcie par rapport aux hétérosexuels.

Quatre fois plus de suicides chez les jeunes LGBT
Ne pas nommer la réalité de l’homophobie, de la transphobie ou de la lesbophobie, c'est s'interdire d'en démasquer les conséquences discriminatoires : dépression, suicides (quatre fois supérieurs chez les jeunes LGBT+), conduites à risque...
Il n’est pas mauvais de rapporter que des jeunes et des moins jeunes en viennent à penser au suicide ou passent à l’acte. Il n'est pas mauvais de le rappeler :

  • à ceux qui ne font pas attention,
  • à ceux qui pensent que ce ne sont que des mots et non des poignards,
  • à ceux qui disent que ce n’est pas grave...

Parler de LOBBY LGBT n’est qu’une insulte de plus. Je suis certain que beaucoup de gens ne font pas attention au choix des mots et ce à quoi ils font référence.
Pour une personne qui ose vivre sa vie sans crainte, parce qu’elle est célèbre ou riche ou forte à claquer des mandales pour faire ravaler les injures, combien encaissent et subissent, terrorisées, abandonnées ?
Car oui, avant d’être des associations, le prétendu lobby c’est d’abord toutes ces voix qui osent dire publiquement qu'elles sont L., ou G., ou B., ou T., ou autre.
Ce sont ces voix que les homophobes voudraient bâillonner car elles seraient les preuves qu’une pieuvre arc-en-ciel tenterait d’infiltrer toute la société.
N’est-ce pas le sens de la remarque de Nadine Morano quand elle presse le journaliste David Perrotin de lui dire s'il est du "lobby" ?
Demander aux personnes LGBT+ qui me lisent sur Twitter de témoigner de la réalité de leur vie, c’est rendre, à ce prétendu "lobby", un peu de ce qui m’a été donné, c’est le remercier de ce qui m’a été offert : une vie.
Une vie à moi.
Une vie fière.

Témoignage n°16
"Un exemple ? L'inévitable repas de fête où le cousin te demande 'par curiosité' devant toute ta famille ce que ça fait de se faire prendre."
B., 32 ans.

* Les personnes témoignant ont été anonymisées pour ne pas les outer.

Baptiste Beaulieu

Commentaires

Portrait de jl06

magnifique témoignage , je suis tout retourné .....

Portrait de IMIM

je sais par coeur la solitude .....J'ai mm appris à l'aimer !!mdr

Et, effectivement, il y a des lieux ou les personnes LGBT en souffrance, peuvent aller  poser leur valise qq heures
Ou ils sont accueillis avec respect et humanité

Quand j'ai sauté d'un pont sur un autoroute, AUCUNE porte ne s'était OUVERTE !
C'était il y a bien longtemps...je n'étais pas encorre aguerri pour "encaisser" les coups durs de la vie.....

Mais, quand, il n'y a pas si longtemps, j'ai frappé à quelques portes pour avoir de l'aide (AIDE notament), ne serait-ce que psychologique, mais également juridique et médicale, il n'y avait AUCUN LOBBY pour me soutenir....

Bien au contraire, j'ai du affronter, en plus des douleurs physiques, des discriminations de toutes sortes.....
Heureusement que j'a appris "à prendre des coups" !!!

Je connais le NID, le Refuge pour y avoir accompagné, sans y être entré, des copin(e)s, prostituées, trans, homo
Et pour dire, j y'ai mm postulé en envoyant un CV ds les années 88/89
Il est évident que ces structures ont toute leur place ds une société qui discrimine de plus en plus....

Moi, j'attends un "lobby S+ pour TOUS"

Respectueusement Bien à vous

Portrait de jl06

Mais à tu fait remonté les infos que tu donne ?

Maintenant si tu ,na besoin de personnes tu trouvera du monde je suis d,accord ! , mais cela est  PLUS OU MOINS valable pour toutes les structures,

faut questionner Séros + pour le looby  ....

remarque il nous restes Lourdes ....un rassemblement de Séros devant la Grotte !

bonne journée

bises

 

Portrait de IMIM

Mais je n'arrête pas de le faire,  justement par le biais de ce site que au passage,  je remercie (c tellement rare) de me laisser enfin m'exprimer en toute liberté...vu que je n'ai mm pas pu bénéficier d'une consult. psy !!!mdr

J'oses juste avoir la "prétention" de poser le doigt sur les sujets qui font mal !!!

Ns sommes plein de s+ hétéros, femmes comme hommes, à ne pas trouver une place dans aucune des cases qui nous est proposées Ou alors, faisons une case "AUTRES"!!!

Portrait de jl06

A te lire je me fait pas trop de souçi ...je te classe dans les rebelles ,revolter ,indigner , ....
mais dit toi bien qu'ne personne plane s,est extrememnt chiant !
je me suis toujour frotter à des Marginaux de jour comme de nuit ... ( surtout dans le monde des Arts  )
les autres ne m,apporter rien ...bien sur  un milieu très futile , mais nous  ont espére quoi vivre des centaines d,années ?
bon j,ai du avoir du bol à un moment donné quand j,avez des cheveux ...(brun aux yx vert sa plait ) du coup les portes  de la nuit s,ouvre ...
je m,éloigne la ....

bises bon dimanche

Portrait de IMIM

C la mm réflexion que tous se font : famille, amis et docs

"C une battante, elle s'en sortira toujours !:"

 

Pour moi oui, c vrai, j'ai bien + que 7 vies d'ailleurs.....Je me relève + forte et plus combative à chaque fois que je tombe, Avec des cicatrices, dont certaines ne se refermeront jamais, mais je reste debout....

Je l'ai déjà dit !

 

Mais les autres, tout ceux qui crèvent isolés, mal soignés, cernés d'incompréhension et de mépris.....

Ou sont les assos, les corevih.......??????.Que font les médecins pour les soulager, à part les bourrés de toutes sortes de chimies...?????

.Et mm quand tu te décides à voir un psy., ils ne sont pas disposés à te voir .....

 

La semaine dernière j'ai encore appris la mort d'un "jeune", 41ans De ceux que j'ai vu grandir Et je pensais, naïvement, encore une fois, que notre expérience à nous les anciens, leurs aurait été utile..

Il s'est suicidé Il était s+ depuis qq années et PERSONNE ne le savait........C sa soeur qui va "balancer" à l'enterremnt devant des parents ébahis ! On m'a raconté Moi, j'y était pas J'ai arrété d'aller aux enterrements........Ils ne meurrent plus du sida, .ils se suicident ds l'indifférence générale........

On arrive mm plus à se soutenir les uns les autres On est tous plus ou moins ds des situations "difficiles".....

Portrait de jl06

Un échec de la société je suis d,accord , malgré la surreprésentation des réseaux (dit sociaux )...

Quand à ceux qui sont isolés , ont n'a jamais empêché quelqu'un d'allé faire des visites ....je consacre les vendredi apm à visité 

un EHPAD , 

bon pas sexy ok , pas fun non plus , l,avantage tu ,n,est pas obliger d,avoir des chaussures à semelles rouge ...

mais je me sent tellemnt moins con après !

 

Portrait de IMIM

ils ne viendront plus jamais vers vous.......

Des choses seront irrémédiables.......

 

Ils n'ont pas le mm age que toi ou moi.......T'aurais visiter les HEPAD à 20 ou 30piges ????

 

L'inégalité, la frustation, l'isolement engendre la colère....et qui pourra "canaliser" tt ça ??

Ils cumulent beaucoup de problèmes.....de taf, de fric, de famille, de célibat, + la santé.......

 

Tu vois en fin compte,  ils  ne sont pas si différents que les LGBT