Nous ne t,oublions pas non plus ... Iolanda

Publié par jl06 le 17.01.2019
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La chanteuse aux plus de 100 millions de disques vendus est morte en 1987, mais reste une icône pour plusieurs générations.

Par Florent Barraco - Modifié le 17/01/2019 à 10:15 - Publié le 17/01/2019 à 07:55 | Le Point.fr Dalida pendant l'enregistrement de << Numero un >>.

Dalida pendant l'enregistrement de « Numéro un ». © AFP/ JACQUES CHEVRY

« Je suis toutes les femmes/Je vis vos joies et vos mélodrames/Je suis sentimentale et parfois femme fatale aussi. » C'est à toutes ces femmes qu'a décidé de rendre hommage Google ce 17 janvier. En effet, il y a 86 ans naissait Dalida, Iolanda Gigliotti de son vrai nom, l'une des artistes les plus populaires. Le géant américain représente la chanteuse sous ses différentes facettes : en robe de soirée ou en reine du disco.

 

Avant de conquérir les cœurs français, c'est du côté de l'Égypteque l'étoile Dalida surgit. Née au Caire, la future chanteuse est d'abord Miss Égype 1954. Son premier succès  ? « Bambino », adaptation d'une chanson napolitaine. Les tubes vont ensuite s'enchaîner pendant près de trois décennies. Elle célèbre l'« Itsi Bitsi Petit Bikini », se souvient avec mélancolie du « Temps des fleurs », envoie balader Alain Delon et ses belles « paroles, paroles », réconforte « Gigi l'amoroso » après son échec américain, amorce un virage disco très réussi (« Laissez-moi danser »), popularise « Je suis malade » de Serge Lama, s'envole pour « Rio do Brasil », chante Léo Ferré et veut « Mourir sur scène ».

Vie privée chaotique

La mort rôde autour de la chanteuse aux 120 millions de disques vendus. Immense star, Dalida connaît des périodes de dépression. Sa vie est ponctuée de drames, d'histoires d'amour contrariées, d'amitiés brisées. Qui plus est, Dalida est sujette à moquerie par les humoristes de l'époque. Thierry Le Luron, pourtant un ami intime de la vedette, se moque de son léger strabisme, fustige ses liens supposés avec François Mitterrand (« Depuis que j'ai voté François, la télé est à moi, sans besoin que j'arrose ») et multiplie les blagues sur son âge.

Après une énième déception amoureuse, Iolanda Gigliotti se suicide le 3 mai 1987. À 54 ans, elle laisse une immense carrière et conquiert, au fil des années, le statut d'icône auprès d'un public sans cesse renouvelé qui apprécie autant ses chansons que sa vie privée chaotique – en témoignent les deux biopics réalisés ces dernières années. « Et ma vie de star finit dans le noir /Quand les lumières s'éteignent/Et le silence règne dans la nuit », chantait-elle en 1980.