R.I.P JOHNNY

faudrair voir à pas en faise des caisses ....bien triste mais bon .....sont des millions à mourir du cancer ..

dans des situations bien plus dramatique ,

le patos très peut pour moi 

putin je me suis pas fait des copins la !!!!!

bonne journée quand même

 tu devrait te renseigné ,mais dit  toi qu,a nice quartier du port en particulier  , comme dans tout le 06 nous aussi nous avons nos pauvres qui dorme dehors ....et si on parle pas , peut être dans le 06 on et un peut plus généreux sens ostantations ....la télé ne viens pas nous voir pour passé sur l,A2...

regarde les infos de plus prés ...(300 migrants /jours ) j,ai pas vérifié ! 

je confirme le patos très peut pour moi ....

du coup vous avez oubliez jean D,Ormesson ...

bon tous cela pour dire que l,on mourra tous ('te) un jour 

et je voudrait surtout pas un homage sur les champs ...beurk 

t,excuse pas tout à fait ton droit si cela te fait du bien ...

https://www.youtube.com/watch?v=IimZ7Ut6uK4 pour vous ! 

ceci est votre espace et vous en faites ce que vous en désirez.

Voyez-vous, je suis musicalement indifférent à Johnny : il ne fait pas partie des gens que j’écoute et je l’ai pendant longtemps rangé dans la catégorie des gens inintéressants. J’ai cependant dû reconnaître mon erreur quand à ma grande surprise j’ai appris qu’il vivait avec Nathalie Baye (il n’y a pas de fumée sans feu).

Tout comme je me suis dit que cet homme ne pouvait être un crétin fini ou un pantin à qui l’on ferait interpréter des chansons à texte pour redorer son blason (dans quel but d’ailleurs ? Ce ne pouvait être financier car il a toujours été un gros vendeur de disques et ses concerts ont toujours fait le plein).

Oui, mettre dans la bouche de cet homme aux airs machos du Tennessee Williams était une gageure : quelle réussite, quel fantastique pied-de-nez à ceux qui, à l’intelligence réduite, ne peuvent et ne savent que mettre les gens dans des cases ! Ce fut jubilatoire ! Là est née ma considération pour l’homme.
Ceux qui l’ont réellement côtoyé disent de lui qu’il était d’une certaine finesse et je le crois : seules ses timidité et gêne relative à son éducation ont entravé sa parole (donnant là autant de grain à moudre à ses détracteurs si prompts à tuer qui manie moins bien la langue : sombres crétins !).

Alors oui, il a été un exilé fiscal (il a obtenu la nationalité française fin 1961) : j’attends pour ma part de savoir s’il n’aurait pas par hasard (sachant combien l’homme était généreux) donné plus qu’un peu d’argent au caritatif, pour le clouer au pilori (pour mémo à l’attention des moralisateurs : Johnny a été à plusieurs reprises quasi ruiné !).

Il y a la nuit passée (du 06 au 07 décembre) eu sur France Info une session spéciale, de 1.00 à 5.00 heures, où la parole a été donnée aux anonymes qui avaient avec l’homme et le chanteur une histoire : c’était tout bonnement parlant, souvent émouvant et surtout extrêmement révélateur de ce que l’icône représente pour une foule de gens.
Il est interdit de condamner l’expression de toutes ces personnes attachées à ce chanteur : nous avons tous bien des moments de notre vie auxquels se rattachent des chansons. Ces airs sont parties intégrantes du souvenir, lui confèrent plus de force (la mémoire est auditive, olfactive, sensorielle par essence) et les airs, mélodies, ritournelles entêtantes en sont les témoins historiquement marqués.

Pour ce qui est de moi, ce fut lors du Noël de mes 12 ans : nous allions passer à table et étions dans le salon en ce 24 décembre. Il était un peu plus de 19h30 et la radio a joué cette chanson que je joins à mon commentaire (chanson qui m'a alors fait prendre conscience combien j'étais un privilégié).

https://youtu.be/zOqOTwSwFZQ

Alors oui, même si je ne suis pas l’un de ses auditeurs, il a marqué mon histoire.

(ps : j’ai eu l’occasion de voir l’extrait de la fin de l’émission spéciale au cours de laquelle Michel Drucker, que je n’aime pas plus que cela, fond en larmes : il est là aussi interdit de condamner. L’on n’a pas le droit de condamner quelqu’un qui a du chagrin ou, plus largement, le chagrin, qui est l’un des plus beaux sentiments existants)