Séronautes : consommateurs, usagers, adhérents ou participants ? (Episode 4)

Publié par Jhparis le 13.10.2008
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Nous sommes quoi alors ? Je dirais des participants. Utilisons la métaphore cinématographique : nous sommes des acteurs sur ce lieu, même si nous ne sommes pas aux manettes de la camera, que l’équipe technique est en place, qu’on peut pour autant demander à la rejoindre, que le(s) réalisateur(s) sont aux manettes guidant la mise en scène avec les producteurs, et que le film melle professionnels et amateurs.

Les acteurs ne seraient là que pour déclamer un texte ? Non, notre jeu est individuel et il y a une singularité dans nos interprétations, nous choisissons par ailleurs nous même le rôle que nous souhaitons avoir, on peut jouer la jeune fille en quête d’amour comme le cousin grognon au diner familial dominical. Nous participons tout autant à la construction des décors et nous avons l’entière liberté pour proposer des modifications de scenario ou des changements sur le script. Au-delà, même si l’on connaît l’idée générale du film, nous n’en connaissons pas la fin même si a priori on la souhaite tous heureuse. Certains on une appétence pour le goût du sang et les mélodrames, soit. D’autres sont partisans de la comédie, du vaudeville, des films d’art et essai...

Je lis déjà que je me prends pour une actrice maintenant. Et oui, je suis acteur de ce que je fais ici, suis seul responsable de mon jeu et ne me gène pas pour utiliser les compétences techniques de l’équipe. J’ai la chance de ne pas avoir à me préoccuper des questions de catering, production, logistiques, et ne me permets pas dans ce cas là de me plaindre de la production. En jouant, j’échange avec mes partenaire de troupe, je peux les conseiller sur leur jeu, comme entendre leur avis sur le mien, venir en aide à l’une ou l’un en cas de trou de mémoire et inversement etc etc Que ce soit Pierre, Paul, Jacques, à la production ou à la réalisation, ce n’est pas le problème et c’est un faux-débat, c’est le film qui compte et ce qu’on en fait au final.

Voilà, de manière imagée certes, comment je considère mon statut sur Séronet, celle d’un acteur, d’un participant, à un projet qui nous dépasse tous individuellement mais nous uni collectivement. Une solidarité primaire voudrait que l’on soit dans la seule empathie et ne fait que renfermer tout un chacun dans une position victimaire qui est improductive. Séronet est à mon sens un projet tout autre, d’une solidarité développée qui tout en portant assistance, soutien et paroles à ceux demandeurs rend ces mêmes personnes acteurs, participants, de cette solidarité, aptes tout autant à aider et par là même valorise chacun. Alors bonne toile et bon film !

L’intégralité de « Séronautes : consommateurs, usagers, adhérents ou participants ?» (4 épisodes) sur mon blog : http://www.seronet.info/blogs/jhparis

Commentaires

Portrait de Zauberberg

Ne crois-tu pas que dans ton scenario, les marionnettes conviendraient mieux, non ? Et le film que tu proposes, c'est une sacrée "daube" aussi, me semble-t-il.
Portrait de Jhparis

Malgré mes avertissements il semblerait qu'une lecture attentive ne suffise pas, je vais me répéter mea culpa :

- "Je ne reviendrai pas sur le fond, je l’ai déjà indiqué sur le forum, j’ai largement exprimé mon point de vue et la répétition de ce dernier est inutile d’autant que je n’entends pas qu’il soit partagé par tous. Mes écrits ne sont de toute façon pas paroles d’évangiles, je ne parle qu’en mon nom, chose qui il est vrai devrait être partagée par chacun d’entre nous eu égard aux volontés messianiques des uns et autres tendances manifestes de penser parler au nom d’autres que soi voire au nom de tout le monde."

-"Je ne cherche nullement à multiplier les bactéries pour enflammer davantage encore cette sérosphère"

-"Mais je ne fais ici sur mon blog que laisser libre court à mes impressions, somme toute utiliser cet outil qui nous est offert (et non dû !) dans sa fonction première

-« ne représente que moi-même et ne considère pas qu’un autre internaute ne représente plus que lui-même et que chacun peut déjà exprimer son point de vue, on l’a encore vu ce week-end » (episode 3)

- « Alors, pour les débats ou autres jeux du cirque modernes, il y a les forums, agoras virtuels et substituts électroniques aux comptoirs de cafés du commerce. Je peux écrire tout de suite que j’ai péché ce week-end et abusé du gros rouge et j’ai usé tout autant de l’invective, ce que je regrette. Faute avouée à moitié pardonnée et parenthèse fermée. »

- « Même si quelques-uns tendent à s’évertuer à faire perdurer le débat qui a agité Séronet, par redites, surenchères outrancières, attaques ab nominem ou volonté d’exister »

 

Je ne pensais pas avoir à débattre, m’y suis refusé hier, notamment quand un séronaute poste en commentaire « Encore de la daube ! Soumis par Zauberberg le 13 octobre, 2008 - 17:24. Lourde et pesante... De la vraie celle-là ! » ou encore du même poète « Et pourquoi pas des marionnettes ? Soumis par Zauberberg le 13 octobre, 2008 - 17:29. Ne crois-tu pas que dans ton scenario, les marionnettes conviendraient mieux, non ? Et le film que tu proposes, c'est une sacrée "daube" aussi, me semble-t-il. »

 

JE RAPPELLE, A DEFAUT DE LE COMPRENDRE, que j’écris ici sur MON BLOG et non sur un FORUM ou sur le CHAT. Sur la forme, la fonction même d’un blog est pour son auteur de laisser libre court à son expression et non de chercher un débat qui peut se faire ailleurs sur le site. Sur le fond, je pense que mon texte, qui exprime parfaitement mon point de vue, ne comporte aucune attaque personnelle et est plutôt consensuel et ouvert ayant regretté par ailleurs la tournure du débat de ce week-end (en fais-tu de même ?). Sur ce et si tu souhaites polémiquer sur tous les textes que je pourrais écrire sur mon blog, je suis au regret de te dire par avance que je ne tomberai pas dans cet écueil. Si tu n’aimes pas la teneur de mon blog, libre à toi de ne pas me lire, et quant bien même tu me lierais, libre à toi de ne pas adhérer à ce que je peux écrire mais une lecture de toutes mes interventions montrerait que je n’ai JAMAIS commenté un billet d’un blogueur, quant bien même je serais en désaccord. Si débat et confrontations ont avoir lieu ce n’est pas sur les blogs, mais sur les forums et sur le chat.

 

Maintenant, si tu as un penchant pour une judiciarisation de tous les propos des uns et des autres, et que tu as besoin d’un arbitre soit pour jouer à Robin des bois soit au contraire pour jouer à la victime, je me soumets sans aucune difficulté à l’appréciation des administrateurs de Séronet et ne présume en aucune manière de partialité de leur part.