Tout sur ma mère

Bonjour,

Sujet déjà abordé je m'en doute ... néanmoins j'aimerai savoir comment avez vous fait pour l'annoncer lors d'une rencontre amoureuse. Je parle d'histoires sérieuses évidemment. Le dire directement au risque de faire fuir ? Attendre que la relation s'installe petit à petit ? Ne jamais le dire ? (Je ne vois pas comment c'est possible au long terme) le dire avant la première relation sexuelle ?

Nous y sommes tous confronté un jour, plusieurs fois même, et j'aimerai m'y préparer. Comment annoncer tout en informant et sans faire peur ? Avant même de l'annoncer, comment aborder ce sujet très sensible ... nous avons beau etre indetectable ce sujet reste terrifiant pour la majorité de nos concitoyens séronégatifs !

Merci d'avance à vous tous 

Un seronaute perdu 

Commentaires

Portrait de hellow

Bonjour,

Il n'est pas de recette en la matière; le dire avant, après ou pendant, c'est toi qui le saura

Si tu n'es pas allergique au préso c'est la base en primo relation

Ensuite si possible aller ensemble parler avec l'infectio

Courage à vous !

Portrait de Sealiah

Le mensonge est la recette, si toutefois l'un de nous la proposerait, la plus ingérable.

Je n'ai jamais dû gérer cette situation mais accepter mon nouveau statut et gérer la cohabitation avec mon ami.Mon nouvel ami est S+ car certaines relations finissent.

Ma recette, si je peux la considérée en temps que telle,est une bonne argumentation vérifiable sur le VIH.C'est un travail d'investigation sérieux qui évolu constamment.Nous ne sommes pas désarmés ,le net est à notre service.L'infectiologue éclairé peut être d'une grande utilité.Un joker possible est l'ami(e) S+.

La difficulté avec la relation amoureuse est que l'on débute par le côté sentimental et notre pathologie en deuxième intention.L'inverse est-il possible?

Courage.

Portrait de jéromiade

je te conseillerais de le faire d'entrée de jeu : d'une part ça montre ta sincérité :;

d'autre part ça te libère et te permet de mesurer la profondeur de la personne qui dit vouloir t'aimer ,ça ouvre la voie de la confiance réciproque et donc ça favorise les échanges !!!!

Portrait de unepersonne

... singifierai qu'on est que VIH et rien d'autre, il me semble qu'il faut la jouer fine et caser l'info au bon moment pour ne pas faire fuir l'autre , montrer à cette personne que l'on a des qualités , des valeurs, du respect , des envies des reves des projets ect...  pour que cette derniere decouvre qui l'on est et ce que l'on vaut , ensuite annoncer notre terrible secret 

si la personne est informée ouverte d'esprit, ça ne devrait pas poser de probleme de comprehension pour elle apres de là à passer la nuit ensemble,  à voir ! 

Portrait de seb81

Bonjour Parisien75,

Ma légitimité à proposer une piste est relative car je suis S-, en couple depuis presque 7 ans avec un compagnon ayant contracté le VIH il y a 4 ans.

M'étant trouvé du côté de celui à qui le compagnon annonce sa S+té, lorsque l'annonce du VIH est tombée, mes craintes (pour beaucoup infondées, ou très datées) allaient essentiellement en sa direction. Comment allait-il le vivre? Allait-il dépérir psycholigiquement? Et si j'avais dans un coin de ma tête que les traitements étaient désormais efficaces, je n'avais jamais touché cette réalité d'assez près pour juger des possibles effets secondaires. Comment son corps allait-il réagir?

Pour ma part, la question de le quitter ne s'est pas posée par rapport au VIH mais par rapport au fait qu'il n'avait pas été réglo.

Dans ta situation, il s'agirait de l'annoncer à un nouveau-possible-probable-futur compagnon.

Si la relation, petit à petit, te semble durable avec ce mec qui, je l'imagine, sera digne de confiance pour toi, alors tu gagnerais à le lui dire. Mais sans se poser la question, je pense, d'échéances symboliques : avant le premier rapport, juste après le premier "je t'aime"... Il est censé pouvoir comprendre qu'on n'annonce pas sa S+té au premier venu. Au contraire, l'annonce de ta S+té à un moment un peu plus avancé de la relation montrerait le degré de confiance et d'engagement que toi tu mets sur la table. Sans être annoncée de façon anodine, il ne faudrait pas lui donner une dimension grave, trop solennelle et encore moins culpabilisante pour toi. Aucune honte à annoncer à son compagnon une maladie chronique, quelle qu'elle soit. L'une des multiples choses qui font notre complicité à mon compagnon et moi est le VIH, que l'on décide de garder comme un secret, à nous.

L'une des questions qu'on pourrait se poser dans son cas (et on se l'est posée, mon compagnon et moi), est: comment va pouvoir évoluer notre sexualité avec cette nouvelle donnée?

Sur ce point nous sommes dans une sorte de "work in progress" (avec ses phases de fluctuations, parfois dures) mais, nous nous sommes rassurés sur la possibilité de continuer à faire tout un tas de choses. Evidemment d'autres ne son plus possibles, mais de nouvelles sont à créer. A toi de lui expliquer que le VIH va, finalement et concrètement, ne représenter que des contraintes mineures pour un couple qui s'aime. A lui aussi de faire sa part de travail, de s'intéresser au sujet et d'inventer votre sexualité.

Portrait de Parisien75

Je viens aux nouvelles. L'annonce s'est bien déroulée. J'ai du improviser face à sa demande de réaliser les test HIV dans quelques temps. Il a bousculé mon planning mais j'ai su qu'il était temps. Je lui ai donc annoncé ... il n'était pas sous le choc mais un peu perturbé. On a beaucoup parlé. Il avait quelques connaissances (espérance de vie etc). Je lui ai montré mes CV indetectables depuis des années pour le rassurer.

Il a pris quelques jours pour digerer tout cela puis nous avons continué comme avant.

Je suis réellement soulagé. 

Portrait de hellow

...parce que vous le vallez bien Kiss

Portrait de seb81

C'est cool d'avoir fait ce retour.

Bonne continuation à vous deux! Tongue Out