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Mots clés  : Réservoirs VIH

Bonsoir,

Alors me voilà je suis seropo depuis decembre (cv 10 000 et 501 cd4),primo infection en octobre/novembre apres une prise de risque fin aout. Mi decembre je commence mon traitement triumeq qui m'a rendu indétectale des fin décembre donc en deux semaines et depuis derniere prise de sang de mars : 750 cd4 et toujours indétectable etc ... Donc globalement traite assez tot dans mon cas.

Je suis aussi dans une etude dans mon service avec l'arv dolutegravir (Tivicay) qui entre dans ma tri 3 en 1 : triumeq car selon les chercheurs il traverserait une partie des reservoirs car on sait que le Tivicay est l'arv le plus puissant et prometteur sur le marché à l'heure actuel. (D'où les essais d'allègement monotherapie de tivicay)

Seulement voilà les fameux réservoirs c'est le gros problème et l'enjeu de la recherche si j'ai bien compris car c'est là ou se niche le virus qui ressort dés l'arrêt de notre traitement.J'aimerai donc savoir si on sait le mesurer ? Sait-on où se cache-t-il ? Est ce qu'il est en soi dangereux de garder ce virus endormi dans un endroit ce n'est pas anodin non ? A-t-il une répercussion prouvé sur notre santé ? l'indetectabillté nous garantie une sante correct ou rien n'est sur avec le vih?

Commentaires

Portrait de Charles-Edouard

Il y a un essai en cours a Strasbourg pour savoir si Dolutegravir peux aussi apporter une réponse supérieure en terme de réservoir. A ma connaisance c'est le premier essai de ce type et les resultats ne sont pas connu.

Pour ma part, j'ai initié une série de billets sur le sujet; le premier s'initule ´ mesurer son reservoir ´ et a été publié sur le Net en Février. il décrit une des méthode. Un deuxieme est consacrée a une autre methode. J'ai utilisé les 2... Sous Hypodolu... C'est tout bon de mon coté et je publierai mes valeurs dans le dernier billet a ce sujet.

Je m'attends a ce que le Dr Lafeuillade publie lui aussi bientot

La preuve du réservoir est simple. A l'exception du patient de Berlin, des 3 vaccinés de Marseille et de la petite dizaine de Visconti (patients traités en primo), lorsque l'on interrompt le traitement pour une période longue, on a toujours constaté que ca revient. Ca revient toujours... Donc ca vien bien de quelquepart...d'une source que l'on porte en soi. Soit de cellule que le virus a habillement modifié génétiquement (réservoir), soit de parties du corps ou il se maintient car les medocs y accedent mal (sanctuaires)

puisque c'est cela qui rend quasi impossible l'arret défintif du traitement, c'est evidemment un obstacle, donc majeur

Puisqu'on n'a pas mis en évidence de conséquences cliniques (esperance ou qualité de vie), c'est , pour la patiente, d'un interet mineur.

Portrait de IMIM

Pour ce qui est de ta dernière phrase, il me smble , au contraire, que ces fameux reservoirs contribuent à détériorer sur le long terme, notre qualité de vie et donc notre espérance de longévité

C'est mon K et celui d'autres 

Portrait de Saamred

@IMIM qu'entends-tu par deteriorer justement ? 

Portrait de IMIM

Je ne pense pas que tu sois concerné Si ça peut t'apaiser......

(Après si tu veux du détail, tu vas ds mon profil et tu regarde mes interventions sur les posts "douleurs articulaires" et autres)

Les s+ détectés avant l'arrivée des ttt et qui n'ont donc pas pu en bénéficier durant plusieurs années voit leur système immunaire "suractivé" Il a fallut qu'il se défende seul face au virus 

Ca +, les traitements très nocifs que l'on a ingérés durant des décenies peuvent aujourd'hui être la cause de diverses "complications"

Mais je crois sincèrement que si les allègements sont institutionalisés, ta génération se portera a merveille !!!

Tout du moins pour ce qui touche vih.......MDR

Je vous assure qu'aujourd'hui ca n'est pas le pire.......

Bien à vous

Portrait de Charles-Edouard

Je pense que Saamred a commencé à participer ici à un moment où le paradigme change de facon perceptible.

Il avait déjà changé pour des 'anciens', mais de facon assez inégale. Regarde ce qui est nouveau:

- il a été detecté tôt (à 18.000 copies)

- il a pu avoir accès au traitement tout de suite (sans de descendre à CD4 350 ou même 200)

- il a eu accès au permier traitement qui se décline le plus simplement vers l'allègement (Triumeq: suffit de retirer une molécule à la fois)

- il peut avancer sur la base de travaux publiés, et, il y a des essais d'envergure en cours.

- il a une virologue qui lui propose d'alléger, et ce dès après 6 mois de traitement.

- il a accès à des patients qui témoignent de l'allègement (et ont même formé une assoc...)

Bien sûr c'est un peu dommage, et ce serait mieux si cela n'était pas arrivé. Mais tout bien considéré ...

D'autant qu'il fait parti de ceux qui, c'est la vie, ont été pris dans l'épidémie. La prévention telle qu'elle est pratiquée a eu des résultats, mais aujourd'hui elle ne tient pas les promesses 'd'inversion de la courbe'. C'est un peu dommage ...

On a été un peu psychorigide sur des interventions qui auraient pu forcer la courbe vers le bas, comme le dépistage universel, l'offre de soin universel, la PreP.

Il est agé de 21 ans, et manifestement s'il avait pu profiter de la PreP... Cela aurait été mieux.

S'il avait pu profiter de la PreP, à l'instant même, il prendrait , chaque jour, un Truvada. Disons pendant les 20-30 ans, au moins...

Là, il va avoir un traitement allégé à base de Tivicay, gratos... Et d'ici 20-30 ans on aura peut etre une solution (cf le VHC)

Bien sûr, il est à un tournant, donc, il faut batailler encore et toujours. Surtout pour que les autres, qui se sont fait piéger dans la non inversion de la courbe, puissent eux-aussi avancer

Quant aux réservoirs, cela avance... L'essai Biosantech est interessant à ce sujet. Et ce n'est pas le seul.

Moi, j'ai un réservoir bas, même très bas... Hazard ? Bonne intuition du toubib ? Je n'en sais rien. Je ne peux pas revenir en arrière. Mais, je ne suis pas trop mécontent des choix qui ont été faits. Aujourd'hui, je ne ferai bien sûr pas pareil.

Je ferai quoi ? Et bien exactement ce qu'il est en train de faire Smile

Portrait de bhzm75

Ce sont là effectivement de bonnes questions. 

Tout d'abord, me concernant, je suis aussi sous Triumeq depuis aout 2015, et ça fonctionne très bien tout comme quand je bénéficiais d'Atripla juste avant Triumeq. Ma charge virale est indétectable aussi bien avec Atripla qu'avec Triumeq maintenant. Contrairement à Atripla, Triumeq ne provoque pas d'assourdissements une demie heure après sa prise. Si on se masturbait après la prise d'Atripla, on était bon pour aller au lit, carrément ! c'était l'horreur ces assourdissements, impossible de conduire etc etc..

Triumeq ne provoque pas de cholesterol contrairement à Atripla qui a "tendance" à apporter du cholestérol danss le corps. Triumeq apporte également moins d'osthéorporose.(carence en vit D). Triumeq a donc des avantages considérables.Du vrai progrès quoi!

Bon on le sait, ces médicaments là ont du mal à pénétrer dans certains tissus, et c'est justement à ces endroits là qu'on suppose que le virus se niche.... à mon avis, pour savoir si ce virus caché ds ces endroits là, il faudrait qu'on trouve un "antivirus" qui ne se contenterait de faire déplacer le virus sans le soigner ni le bloquer.... et on pourrait voir si ce virus est actif ou non. S'il est actif ça voudrait dire qu'il aurait eu un impact néfaste sur le patient atteint du VIH. Mais bon on ne peut pas prendre ce type de risque et le corps médical  non plus! .Mais cette hypothèse là nous permettrait de répondre à cette question sur "activité ou la dangerosité du virus caché dans les réservoirs".  Quant à l'indétectabilité", à mon avis, elle garantit plus qu'on ne le croit l'absence de contagion en cas de rapports non protégés,  car sinon à part cela, quoi d'autre???? parce que quand on sait que le virus reste quand même niché quelquepart dans nos réservoirs, on n'est pas plus tranquilles que s'il était répandu dans tout notre corps....? je pense que cette tranquillité là varie d'un individu à un autre.Peut être que oui quand même... mais bon!

Il faut savoir que le virus du Sida, est obligé de se nicher dans des liquides.... or dans nos ganglions il y a du liquide. il y a donc de fortes chances que le virus soit encore présent dans notre corps malgré l'indétectabilité.... 

Conclusiojn, il faut donc inventer un antivirus qui soit capable de pénétrer dans nos ganglions....Et je crois que c'est vers ce sens là, que les industries pharmaceutiques se sont lancées dans la course à la montre. D'ailleurs on a souvent évoqué le vaccin thérapeutique justement pour mieux pénetrer dans nos ganglions.... Affaire à suivre donc.