Tout sur ma mère

Je ne sais pas trop par ou commencer...

en gros cela fait un an et demi que je n'ai pas travaillé, meme deux ans si j'ajoute les arrets de travail au tout debut, suite a l'annonce de me seropositivité. J'ai fait un sejour de deux semaines a l'hopital apres de petits problemes articulaires et une anemie. J'ai ete tres bien soigné, je me suis retabli assez rapidement, mais cela a quand meme pris 4 a 6 mois avant de retrouver ma totale autonomie ( j'ai marché avec des bequilles pendant 2 mois et demi ). Aujourd'hui je vais tres bien, je fais beaucoup de sport, ce qui m'a aidé a retrouver la santé plus rapidement. Je n'ai pas de problemes de santé particulier, et je suis ( en general ) de bonne humeur, mon traitement semble fonctionner parfaitement.

il m'a donc fallu penser a reprendre une activité professionnelle, je n'ai pas de formation tres elevée, bac +2, ce qui comme on le sait aujourd'hui, ne vaut pas grand chose sur le marché du travail.

j'ai trouvé une place d'hote d'accueil la semaine derniere, dans un petit centre de remise en forme, aquabike, petite structure, horaires sympa, 15h-21h en semaine, et un samedi sur deux, pas de boulot le dimanche, et donc repos aussi un samedi sur deux.

sur le papier, ces horaires et ce poste m'ont semblé relativement "cool", d'autant que j´etais sensé bosser seul, pas de patron sur le dos car il ne vient presque jamais, ayant une autre activité, il communique par email et sms.

Donc j'ai accepté le job, pas super bien payé, le smic, mais ca me permettait de remettre le pied a l'etrier tranquillement. J'avais aussi des primes sur les ventes d'abonnements. 

Sauf que dans la realité, ce fut assez different, je parle au passé car j'ai mis un terme a ma periode d'essai aujourd'hui.... j´y ai donc bossé une semaine.

les deux premiers jours, prise de contact, j'ai fait connaissance avec les lieux, mes taches, le systeme informatique et les rares personnes avec qui je serais amené a travailler, etant la plupart du temps seul.

Sans etre super enthousiaste, ca allait a peu pres... Puis le boss m'a demandé de venir le dimanche ( alors qu'au depart, il m'avait bien precisé que je ne bosserai jamais ce jour la ), en fait d'abord pendant deux heures, pour une formation informatique, puis il m'a vite demandé de faire la journee entiere, du coup, je me suis retrouvé a faire 10h - 17h suivi de 3 heures de formation, donc jusqu'a 20h, sans interruption, je n'ai meme pas pu sortir dejeuner puisque j'etais seul jusqu'a 17h... C'est la que j'ai commencé a dechanter... Je ne suis pas quelqu'un de tres revendicatif, je suis plutot de bonne volonté, et c'est vrai que si je tombe sur un patron ayant tendance a abuser, il me sera difficile de dire non, c'est pour ca que je cherche plutot un boite ou le respect des salariés est une chose etablie, sans qu'on ait a batailler bec et ongle. Challenge deja tres difficile :-))

et la cerise sur le gateau, il m'a demandé de decaper, d'entretenir et de reparer ( mdr quand on me connait, je ne suis pas bricoleur pour un sou ) tous les jours, les machines aquabike ( en gros ce sont des velos de fitness dans l'eau, dans une sorte de grande baignoire individuelle, il y en avait 4 dans ce centre ), et de nettoyer le centre de fond en comble chaque soir, et meme de decaper les machines a laver et seche linges archi encrassés...

ce que j'ai fait hier lundi....ca m'a pris au bas mot environ 1 heure, et encore, je n'ai pas tout fait, je suis resté une demi heure de plus le soir... Je ne suis pas a 30 minutes pres, mais pas pour briquer et frotter comme un malade, surtout que ce n'etait pas payé en heures sup. Le but du jeu est de faire ce nettoyage tornade blanche pendant les heures de boulot, sauf que la plupart du temps c'est impossible puisqu'il y a des clients qui occupent les cabines.

resultat, si le dimanche j'etais tres fatigué, le lundi j'etais totalement extenué, j'ai meme du a un moment me mettre sous la pluie pour respirer a fond car je sentais que sinon, j'allais faire un malaise.

je suis rentré chez moi au radar, je me demande encore comment j'ai eu la force, et me suis couché sans diner, je n'avais pas mangé de la journee non plus, hormis un petit dejeuner rapide.

du coup ce matin, a 7 heureś j'ai envoyé un message au boss pour lui dire que je ne reviendrai pas, je sais que ca ne se fait pas, voire meme qu'il pourrait me demander des comptes devant les prudhommes si il est vicieux, ce que je ne crois pas, il m'a plutot semblé cool. Mais je n'avais plus aucune force, je ne me voyais absolument pas tenir ce rythme tous les jours, si deja au bout d'une semaine j'etais extenué. Le vih est sans doute pour quelque chose dans cette fatigue intense, et le fait que je n'ai pas travaillé depuis longtemps aussi.

j'en viens a mes questionnements, certains d'entre vous ont ils vecu ce genre de situation ? comment gerer la reprise d'un travail apres une longue absence, avec le vih qui fatigue, suis je un cas particulier ou est ce frequent ? Autour de moi, j'ai eu differentes reactions ce matin quand je l'ai annoncé a la famille, aux amis, certains me disent que j'ai eu tout a fait raison de ne pas insister, d'autres me disent que je suis bien delicat et surtout que j´ai abandonné un peu vite... Je ne sais pas comment me situer par rapport a cette question, et surtout je commence a me poser des questions sur ma faculté de retrouver un boulot qui me plaira et que je pourrai physiquement assurer sans probleme....

merci a tous de vos avis.

Commentaires

Portrait de firplay

Bien sûre Frankb  qui es difficile de reprendre une activité professionnel , avec de longs traitements et ce que tu as subit, et j'avoue tu as fait fort ,moi même j'aurais pas tenu,

Pendant  ma séropositivité ,  j'ai travaillais 7 ans j avais pas traitement ,ca allais un peux prés  défoi assez fatiguer mais supportable, quelque absence de maladie courante, et un beau jour reprise de travail train train quotidien

mais ce jour  pour moi allais devenir  un jour pas comme les autres, encor et encor

a la reprise de mon travail au bout de 2 semaines d'arrêt maladie je reprend mon poste de responsabilité médiathèque , une collègue qui me sort comme ça et me dit mot pour mot "c'est pas parce que tes séropositif que tu doit être toujours malade", encor une foi  la terre me tombe sur la tète,

 en sachant le jour de mon embauche que personne devais savoir mon statut hiv et en faite tous le monde le savais, je ne pouvais supporté le regard des autres ,savoir que pour eux, je pouvais donné de la pitié, je voulais être simplement  être comme eux, sans différence  et de savoir que maintenant  que j'allais ressentir un regard différents de mes collègues, je ne pouvais continuer

 j'ai quitter ce boulot pour la vie, un boulot paisible, contrairement au tient, un boulot ou je me sentais bien, mais en faite ces mes collègues qui se sentais mal de mes absences répéter, car comme j'ai ressenti  dans ce que tu as écrit,  dans ton club de remise en forme on voit tous différent quand on a cette maladie, 

Ressentir cette  hypocrisie du matin "comment ca va" ta passer un bon week end etc...il es ou le respect, pourquoi cette collègue ma effondré de chagrin et ma fait partir a jamais de la normalité

je crois que pour nous le travail es terminer et pourquoi? car on est faible dans notre tète, faible dans notre corps  et encor pourquoi? car aucun travail ne pourra être adapter a notre situation tellement que cette maladie nous handicape  nous fait vivre de jour incertain mais une chose est sur il faux combatte bise a toi Frankb

Portrait de Frankb

Merci de ton temoignage, je vois donc que je ne suis pas le seul pour qui c'est difficile, et en plus toi tu t'es arreté peu de temps et pour reprendre ensuite le meme boulot, ce qui semble deja avoir eté une epreuve, mais recommencer apres deux ans d'inactivitè, et dans un tout nouveau job, c'est encore pire.

A vrai dire je n'ai pas eu a gerer l’annonce de ma seropositivité dans ce boulot car je n'y suis pas resté assez longtemps, et puis de toutes facons je n'avais pas l'intention d'en parler, meme autour de moi, tres peu de gens sont au courant, alors c'est sur qu'apres c'est parfois difficile a gerer, la fatigue, le manque de tonus, ceux qui ne sont pas au courant ne le comprennent pas et on m'a meme dit que j'etais un peu " princesse" , voire meme paresseux ... Ca fait un peu mal, mais apres tout c'est le prix a payer, parce que comme tu le dis, je ne supporterais pas qu'on me traite comme un malade ou comme quelqu'un de diminué.

Portrait de detlevera

Bonjour,

En ce qui me concerne, le travail a été mon échappatoire pendant 14 années : j'ai fait (et donné, parce que non payées lorsqu'elles étaient en dehors des plages habituelles) des heures sans compter, et accepté toujours plus de travail. D'ailleurs la plupart du temps, je n'attendais pas que l'on me confie une nouvelle tâche, j'allais au devant, je réclamais.

J'ai même cumulé 2 fonctions pendant 6 ans, soit mon poste administratif + la gestion du parc informatique du site.

Depuis une personne a été embauchée à temps plein pour s'occuper de l'informatique...

 

J'étais séropositif, sans suivi, donc sans traitement, et pendant que je travaillais je ne me souciais pas de mon sort. J'évitais de réfléchir.

Puis j'ai été rattrapé par la maladie : cancer, chimio + tri. Et j'ai encore voulu croire que je pourrais faire "comme si".

J'ai demandé à être en hôpital de jour pour ne pas être mis à l'écart au travail, et j'ai continué à travailler la plupart du temps (quelques petits arrêts malgré moi tout de même j'avoue).

J'ai annoncé le cancer à ma hiérarchie (surtout pas le VIH !!!) et lorsqu'on m'a proposé de me délester de quelques dossiers, j'ai refusé en demandant que l'on ne m'accorde pas de traitement de faveur.

Cela peut paraître présomptueux, c'était en réalité encore un moyen de fuir la réalité de ma situation.

Jusqu'à l'épuisement : arrêt maladie, puis mi-temps thérapeutique puis maintenant invalidité catégorie 1.

 

Aujourd'hui je travaille, mais à mi temps.

J'ai du mal à accepter cette situation.

 

Pendant longtemps, je ne comprenais pas mes collègues qui s'arretaient pour un "nez qui coule" alors que moi, même malade j'allais bosser.

Et aujourd'hui, j'ai le sentiment de n'être qu'une moitié de moi.

 

Le mi temps c'est bien mais d'une part ça ne nourrit pas très bien (économiquement), et d'autre part, ce n'est pas évident à vivre au quotidien : sentiment de culpabilité + incompréhension des collègues qui se disent que j'ai l'air en forme (effectivement j'ai vaincu - enfin je croise les doigts - le crabe, et ma charge virale est désormais indétectable) et qui ne comprennent pas pourquoi je suis en invalidité : en gros ce serait de l'abus à la Sécu ! Je profiterais en somme...

Alors évidemment, je n'ai jamais de réflexions frontales, mais des sous entendus.... c'est parfois pire !

 

Et je me demande comment je vais évoluer : à mi temps à 42 ans qu'est ce que ce sera dans 2,3 ou 5 ans ???

J'ai vraiment du mal à assumer, pourtant je travaille sur l'acceptation de ma situation (suivi psy). Mais je fais 1 pas en avant et 2 en arrière...

 

Puis je me monte la tête car nous devons fusionner prochainnement, et j'ai peur qu'on ne me garde pas ou qu'on me colle dans un coin jusqu'à ce que je n'en puisse plus et que je parte de moi-même.

Je ne peux même pas évoquer ma situation avec la représentante syndicale : lorsque je l'entends parler des "PD qui ont le sida, et que c'est bien fait pour eux", ça calme tout de suite.

 

Des fois je me sens mieux j'aimerais reprendre une activité à temps plein. Alors je sais que c'est possible, il suffirait que j'aille voir le médecin du travail, et que j'en parle à mon médecin aussi.

Mais mon psy me le déconseille.

 

Et je ne suis pas certain d'en être capable sur le long terme : il serait alors difficile de justifier auprès de la Sécu (c'est en tout cas ce que je crois) que je repasse à temps plein puis tout d'un coup, parce que ça ne va plus, que je revienne à temps partiel (mais j'ai peut être tort ?)

 

C'est cette fatigue permanente qui est usante, puis ces douleurs notamment au niveau des cervicales...

Je ne suis pourtant pas fainéant, loin sans faut.

 

Pour peu qu'un prochain gouvernement qui serait une extrême s'empare du cas des sidéens et mette en place les "sidatoriums"... J'ai peur de tout aujoud'hui. Fichue saloperie que ce sida !

Je me monte la tête parce que j'ai honte de ce que je suis et ça fait 20 ans que cela dure.

Alors il faut apprendre à lâcher prise, vivre au jour le jour.

Plus facile à dire qu'à faire.

J'y travaille.

 

Portrait de firplay

Merci de ton temoignage et j'avous c'est revoltant   garde le moral va et j'espere tout ira pour le mieux

je beaucoup de mal aussi a garder ce moral mais j'y travail

Portrait de detlevera

il faut bien continuer.

Merci de ton soutien.

C'est indiscret de te demander si tu travailles à nouveau ?

Portrait de firplay

la reprise est trop difficile et le moral pas top mais peux etre un jours je reprendrais la je suis suivi par un phsicologue ca ai de un peux

Portrait de detlevera

Bon courage à toi !

Suis aussi suivi par un psy. ça aide effectivement.

Portrait de Frankb

temoignages qui en dîsent long, surtout celui de detlevera.... avec une representante syndicale qui fait de la discrimination et de cette violence, ca ne doit pas etre facile... ces propos sur le lieu de travail sont passibles de sanctions disciplinaires de la part de l'employeur, et a mon avis, il ne serait pas mecontent de se debarrasser d'une representante syndicale,  ou au moins de lui remettre les idees en place, sans doute pas pour les memes raisons que toi, mais autant en profiter. As tu essayer de le lui faire comprendre ? C'est vrai qu'apres tu risques aussi d'entrer dans des conflts interminables et c'est pas le pied non plus, moi je suis d'un naturel tres calme et tolerant, meme envers ceux qui des opinions pas banales, mais la c'est autre chose, je le vivrais tres mal.

je vais peut etre essayer de demander a mon medecin de m'orienter vers un psy, au moins une fois, a condition que ce soit pris en charge a 100% parce qu'en ce moment je n'ai pas trop les moyens de m'offrir des seances de psy.

En tous cas bon courage a toi, et a vous tous !

Portrait de firplay

re pour info je voix une psycologue a l'hopital qui es tres bien et c es prix en charge par l hopital

peut etre que toi tu pourais prendre contact a l'hopitale

Portrait de Frankb

Oui c'est ce que je compte faire, je vais voir avec mon medecin lors de mon prochain rdv.

merci.

Portrait de frabro

Frankb, il me semble que ce n'est pas ta capacité de travail qui est en cause dans la situation que tu décris mais le fait d'être tombé sur un patron exploiteur et de plus dans un travail qui n'est pas adapté à tes capacités physiques actuelle.

J'ai été arrêté presque deux ans dans les années 96/97, parce que trop fatigué à l'époque et en l'absence de traitement efficace. Lorsque j'ai pu bénéficier des premières trithérapies, les résultats ont été assez rapides (mais pas aussi complets qu'aujourd'hui) et j'ai pu reprendre le travail à temps plein, avec la chance d'être dans un environnement favorable et compréhensif.

Après un nouvel échec thérapeutique, j'ai été en mi-temps thérapeutique de 18 mois pendant une période sans traitement au début des annéees 2000. Aporès la mise en place d'un traitement efficace en 2001, le même que j'ai encore aujourd'hui, j'ai pu reprendre à temps plein, faire une formation longue en cours d'emploi, et je ne me suis plus jamais arreté du fait du vih et malgré mon avancée en age (59 ans depuis quelques jours).

Je pense qu'il ne faut pas se laisser décourager par ce qui peut être vécu comme un échec, et reprendre ta recherche d'emploi en ciblant des postes que tu peux occuper sans fatigue excessive.

Pour ce qui es de la fin de la période d'essai, tu en as parfaitement le droit sans préavis ni explication pendant le premier mois de travail et ton patron n'y peut rien.

Bon courage pour la suite.

Portrait de Frankb

Merci de tes conseils.

c'est que pour le moment j'ai un peu de mal a definir si ce poste etait vraiment ereintant ou bien si c'est moi qui n'ai plus autant de force qu'avant... ce qui est clair pour moi c'est que je dois chercher un job qui ne demande pas trop d'efforts physiques, meme si je fais pas mal de sport, c'est un autre contexte, c'est un loisir, tandis qu'au boulot, c'est autre chose. Ou est ce un peu des deux, j'ai un peu surestimé mes forces, et ce job etait effectivement tres fatiguant....

par contre pour la periode d'essai, il me semblait qu'il fallait donner un preavis de 24h... De toutes facons la question ne se pose pas puisque je n'y serais pas retourné, preavis ou pas.

en tous cas aujourd'hui, je me sens beaucoup plus detendu, j'ai comme l'impression d'avoir fait un mauvais reve, et je reprends mes recherches avec les idees un peu plus precises, tout au moins de ce que je ne veux pas, cette experience aura au moins servi a quelque chose... ;-)))

Portrait de detlevera

concernant la représentante syndicale, j'ai laissé tombé depuis un moment : lorsqu'on est facho et qu'en plus on se case là uniquement pour assurer ses arrières avant tout, ça n'est pas très reluisant. Juste bonne à nous fourguer des produits de sa région (avec obtention de réductions substancielles à titre privé pour sa pomme).

Le pire c'est qu'elle ne s'en cache pas !

 

Personne ne connaît mon statut sérologique au travail, et je compte bien continuer ainsi.

Puis je ne suis pas particulièrement belliqueux.

 

Concernant le psy, pour ma part, ce n'est pas pris en charge à 100% bien qu'il s'agisse d'un psychiatre, et que j'ai été adressé par mon médecin traitant. 1 partie par la CPAM (de plus en plus rabotée) et une seconde partie par la mutuelle (c'est bien d'en avoir une !)

Je consulte en cabinet pas à l'hôpital.

Des psys j'en ai consulté plusieurs à plusieurs reprises (plusieurs séances), psychiatres, psychologues, et même hypno thérapeuthe, jusqu'à tomber enfin sur le "bon", et surtout sur la méthode qui me convenait.

Personnellement, j'ai besoin d'interactivité, je ne peux pas me trouver dans une situation où le thérapeute est assis à côté de moi (de manière à ce que les regards ne se croisent pas), un peu en retrait pour observer mes réactions, et qui attend que je déballe.

Je suis resté plusieurs séances bloqué dans ce contexte, et lui ne faisait rien pour m'aider.

Maintenant, je suis suivi par un psychiatre qui me questionne, qui me répond aussi, et qui parfois hausse le ton, bref, qui interagit avec moi, qui m'interpelle. Et nous sommes assis l'un en face de l'autre.

Chacun doit trouver ce qui lui convient.

Portrait de Frankb

C'est a dire que ce ne sont pas les memes methodes, il y a les psychologues et les psychiatres d'une part, et les psychanalystes, et je pense qu'ils ne travaillent pas exactement de la meme facon, ce que tu decris, etre allongé et le psy posté derriere qui ne dit pas un mot ou presque, ca c'est typiquement une psychanalyse, mais les psychologues et les psychiatres ne sont pas tous psychanalystes, et en plus, si je ne me trompe pas, n'importe qui peut etre psychanalyste, il n'y a ni diplome ni formation medicale obligatoire, et d'ailleurs une bonne psychanalyse est censee etre payée au moins en partie par le patient pour etre efficace, alors  que psychologue et psychiatre c'est tres tres encadré... Dites moi si je me trompe ?

moi mon but c'est pas de faire une analyse interminable, mais de voir un psychologue une ou deux fois pour m'aider a comprendre et me conseiller.

Portrait de Felix77

Personnellement, j'ai renoncé au travail, à cause de ce genre de situation de santé similaire à la tienne, l'essentiel avant toutes choses, est que la fatigue de ton travail ne te fasse pas louper tes prises de traitement, C'EST LE PLUS IMPORTANT, j'ai perdu trop d'amis, qui comme toi, on voulu faire les fiers à bras, mais qui ont été fauchés à cause du manque d'observance, dû à leur fatigue, tu es le seul a pouvoir mesurer tes limites et à savoir ce que tu peux faire. Nul ne peut le faire à ta place, encore moins le droit, pas même les médecins, encore moins la MDPH. je te recommanderais d'aller voir ton médecin immédiatement pour en parler, afin qu'il te fasse un mot pour pole emploi, afin de rétablir tes droits immédiatement, sinon, tu vas l'avoir dans le cul, car tu es dans la position d'une démission, qui n'est pas perçus comme un licenciement. Pole emploi, sont parfaitement au courant de nos situations, ils parlent de nous lors de leur réunion, pour savoir que faire de nous et on eu des infos des médecins comme quoi cela était devenu chronique. MDR

pour moi, cela ne veut rien dire, la fatigue me pèse avec quelques effet secondaire, même si le srésultat sont correct. Aujourd'hui on m'a proposer un emploi comme hotesse de caisse, que j'ai simplement refusé, sachant les rythme et abus des commerces, en rappelant au personnel, que j'étais sero+ depuis 90... Normalement, tout est régler et devrais être tranquille, jusqu'au prochain changement d'équipe.

Je ne devrais peut être pas trop en parler, mais sachez que l'on peut cumuler ASS/RSA avec l'AAH de la MDPH, certe, ils vont vous faire croire que vous êtes hors la loi, afin de vous dissuader et faire des économie sur votre dos, mais aucun texte de loi disant le contraire, n'existe à ce sujet, donc open. Ne cachez pas votre santé au pole emploi, si vous ne voulez pas faire tout et n'importe quoi, contraire à votre santé. On est pas fiché sur écran, donc cela peut mener à des situation caucasse et ils vous protégeront mieux que si vous ne dites rein, ils savant la descrimination en fasse, ne vous mettez pas dans des situation impossible dans le silence, parlez en au assos, reférentes sociales, etc. Ils feront leurs rapports. Et je finierais sur votre santé qui passe avant toute choses. Il est évident, qu'il soit impossible de faire le tour du monde avec un navire qui prend l'eau. Faut d'abord écoper, puis réparer les avaries avant de prendre le large. Et je te rassuire, tu n'est pas délicat et te recommanderais de virer de ton environnement ceux qui te sorte ça, car ils te sortiront bien pire plus tard, sois en certain. Je suis aguéri depuis le temps.

Portrait de Felix77

Frankb wrote:

C'est a dire que ce ne sont pas les memes methodes, il y a les psychologues et les psychiatres d'une part, et les psychanalystes, et je pense qu'ils ne travaillent pas exactement de la meme facon, ce que tu decris, etre allongé et le psy posté derriere qui ne dit pas un mot ou presque, ca c'est typiquement une psychanalyse, mais les psychologues et les psychiatres ne sont pas tous psychanalystes, et en plus, si je ne me trompe pas, n'importe qui peut etre psychanalyste, il n'y a ni diplome ni formation medicale obligatoire, et d'ailleurs une bonne psychanalyse est censee etre payée au moins en partie par le patient pour etre efficace, alors  que psychologue et psychiatre c'est tres tres encadré... Dites moi si je me trompe ?

moi mon but c'est pas de faire une analyse interminable, mais de voir un psychologue une ou deux fois pour m'aider a comprendre et me conseiller.

 

Tu ne pourras jamais comprendre l'hostilité des gens, tu n'es pas malade psy, c'est eux !

Si tu dois voir un psy, ça sera pour te couvrir administrativement, pas parce que t'es cinglé, en plus les psy ont un grand pouvoir au sein du conseil de l'ordre, s'ils voient que la chronicité du sida pose problèmes en emploi, ils en discuteront lors de leur réunions, et réviseront le statue du sida, afin que la MDPH soit plus souple, car le statue a était ranger chronique, pour une question économique et non une question de meilleur santé. Voilà, j'arrête là, sinon, je vais m'emporter et ça va finir en révolution et vais être encore censuré, comme d'habitude. 

Portrait de Frankb

Ca fait du bien aussi d'avoir des gens qui tapent du poing sur la table, ca fait reflechir. J'aimerais bien etre un peu comme toi parfois... Comme on dit, trop bon, trop con, je viens d'en faire l'experience.

Portrait de Felix77

Je sais que je fais peur, mais faut pas, je suis l'ennemi de personne, mais je ne suis aussi la proie de personne, ni dieu, ni maitre, subversif, j'assume, je prend tout à contre pieds, le temps d'analyser et scanner les situations, avant d'ouvrir les portes ! Je tri ce qui est le mieux pour moi. On m'en a trop fais voir, pour qu'on m'est de nouveau. Je suis pas né comme ça, on m'a forgé par le feu et l'acier, tranchant les ténèbres tel la foudre, chaleureux comme un soleil, Olympien. Faut juste me connaître.