Au constat de la propension humaine à s’arranger de la réalité, à mentir peut-être d’abord pour se protéger mais surtout pour profiter de l’illusoire pouvoir que confère l’information fausse, j’opposais très vite une honnêteté à la limite de l’agressif, usant de ma séropositivité comme d’une arme, la claironnant, l’imposant à mes relations sociales et amoureuses comme une donnée constitutionnelle...