Addictions : un peu, beaucoup...

19 Novembre 2013
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L'addiction peut revêtir plusieurs aspects. Qu'elle soit cause ou conséquence du VIH ou d'une hépatite, échappatoire, réaction à un parcours personnel ou issue de la curiosité ; chacun la vit à sa façon. Elle accompagne, parfois dirige... Produits psychoactifs, herbe, alcool, sexe, médicaments... Tout peut devenir un jour une addiction. Alors quand commence une addiction ? Comment gérez-vous vos addictions avec le VIH et/ou l'hépatite ?
Venez échanger sur votre expérience ce soir à partir de 21h sur le chat thématique en compagnie de Roy et Emilie.

Commentaires

Portrait de Emilie-seronet

On dit souvent pour une addiction que "derrière le plaisir, une douleur se construit".

Même si l’histoire de chacun est différente, cette notion de mal-être est revenue plusieurs fois pendant le chat. "l'addiction m'inspire un désespoir sous-jacent", "je pense que mon parcours sentimentale et mon infection au VIH qui est maintenant contrôlée sont à l'origine profonde de cela".
Mal-être, colère, tristesse mais pas que. Plusieurs personnes ont évoqué le fait que l’addiction peut également venir d’un terrain favorable, "génétiquement transmissible...issu de parent(s) addict(s), on a plus de probabilité d'être addict"

 

Mais comment sait-on qu’on est addict ? "À partir du moment où cela est régulier et lorsqu'on va d'un moment de bonheur à un moment de tristesse intenses..." ; "je pense que l'addiction est présente quand c'est au détriment d'autres choses ou personnes qui devraient passer avant" ; "quand ça en devient une envie, idée fixe, qui revient tout le temps".

 

Et quand on souhaite sortir d’une addiction, comment faire ? "Il faut chercher le pourquoi d'un comportement addictif"; "une bonne dose de courage, l'envie de changer, d'améliorer les choses" ; " beaucoup de volonté, beaucoup d'effort" ; "un addict seropo ou non doit gérer ses "coups de deprime"...c’est plus dur avec le vih et/ou vhc, car les coups de blues se font plus nombreux".

 

"Et être aidé, c'est important". L’aide d’un psychologue ou de groupe de parole permet de prendre du recul et de pouvoir identifier "le pourquoi" et permettre d’avancer. Même s'"il est difficile d'ACCEPTER de se faire aider".

Portrait de cyril13

....

Bonjour Emilie-Seronet et tout le monde .

 

Je cherchais, hier pendant le chat théma, les termes exacts, qui me sont revenus ce matin (lol, les tous de mémoires) :

 

"Une prédisposition génétique aux addictions"...

 

 Ce me semble plus clair ...Wink

 

Bonne Journée à tous.