Financements et VIH : une tribune LREM

16 Décembre 2017
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Quelques tribunes ont été publiées à l’occasion du 1er décembre 2017 dont celle du député la République en marche de Paris Hugues Renson (Libération, 30 novembre 2017). Dans ce texte ("La France doit redevenir la locomotive de la lutte contre le sida dans le monde"), le député de Paris explique que "la recherche de nouveaux financements [dans la lutte contre le VIH] doit être au cœur de la politique de développement". Evoquant la situation française, le député LREM explique que "beaucoup reste à faire ici". "Mais la responsabilité de notre pays, c’est aussi de participer activement à la lutte contre le VIH/sida ailleurs, au niveau mondial, pour apporter des réponses innovantes et originales à une intolérable réalité, celle d’une épidémie à deux vitesses". "La situation demeure en effet aujourd’hui alarmante dans les pays en développement, où un million de personnes meurent encore du sida chaque année". Rappelant que les besoins de financement sont "colossaux" et que "les contributions des pays développés sont en baisse", Hugues Renson explique qu’il est "urgent et nécessaire que les efforts dans la lutte contre le sida dans le monde soient intensifiés. C’est une obligation morale autant qu’une exigence de santé publique. Nous ne pouvons tolérer le fait que le VIH/sida tue encore 3 000 personnes chaque jour. Et la France doit redevenir la locomotive de la lutte au niveau international, notamment par son aide publique". Evidemment, le député en profite au passage pour saluer "l’engagement du président de la République" qui a rappelé "la priorité qu’il fixait en matière de lutte contre les pandémies mondiales", un engagement que les ONG trouvent timoré et en deçà des objectifs. Dans sa dernière partie, la tribune en appelle à la création de "nouveaux modèles de coopération". "Nous ne pourrions pas admettre que la lueur d’espoir que nous entrapercevons, celle de vivre dans un monde sans sida, puisse être compromise par l’amenuisement des engagements financiers de la lutte contre la pandémie (…) Il en va de l’avenir de populations vulnérables. C’est une question de santé publique. C’est une question de dignité humaine", conclut le député.