L’Onusida et Orange s'associent

16 Mars 2016
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L’Onusida et l’opérateur de télécommunications Orange viennent de signer (8 mars) un protocole d’accord de collaboration qui porte sur un nouveau projet destiné à renforcer les liens entre les prestataires de soins et les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus grâce à l’utilisation de la technologie mobile, annonce un communiqué de l’agence onusienne. La technologie mobile servira à améliorer les services de prise en charge du VIH afin de garantir le maintien des personnes suivies dans le soin et de les aider à l’observance des traitements. Des données seront collectées et analysées, les lacunes des services identifiées et des mesures prises pour améliorer la qualité des soins des personnes vivant avec le VIH. Les informations collectées resteront anonymes et leur confidentialité totalement préservée, indique l’Onusida . "Ce partenariat avec Orange permettra aux pays de bénéficier d’une technologie de pointe, simple d’utilisation et qui présente un bon rapport coût-efficacité afin d’assurer la fourniture des meilleurs services aux personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus", a indiqué Michel Sidibé, directeur exécutif de l’agence. L’Onusida et ses partenaires utiliseront la plateforme internet Mobile Training EveryWhere (M-Tew) d’Orange qui a été conçue pour être pleinement intégrée aux systèmes de santé et mise en œuvre à grande échelle. Elle permettra aux travailleurs de santé de communiquer avec les personnes qui participent à des programmes de soins grâce à des SMS ou par téléphone et messagerie vocale. Les professionnels de santé pourront adresser des messages, réaliser des enquêtes par SMS ou de vive voix afin d’évaluer la manière dont les personnes utilisatrices perçoivent la qualité des services et de répondre aux questions par le biais d’un centre d’appel virtuel. Une phase pilote de quatre mois débutera à la fin mars 2016 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et portera sur 1 000 personnes vivant avec le VIH participant à des programmes de traitement. Les personnes les plus durement touchées par le VIH, notamment 300 professionnel-le-s du sexe et hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, participeront à l’étude pilote.