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ABX464 est une petite molécule innovante inhibant la réplication du VIH par l’intermédiaire d’un mécanisme totalement nouveau. Pour la première fois dans le traitement du Sida, cette molécule pourrait entrainer une baisse de la charge virale persistant à long terme après un traitement de quelques semaines seulement. En collaboration notamment avec l’équipe du Professeur Jamal Tazi du CNRS de Montpellier, ABIVAX a conçu ABX464 pour proposer une amélioration significative dans le traitement du VIH.

ABX464 inhibe la biogénèse de l’ARN viral, qui est indispensable à la réplication du virus du sida. Ce mécanisme d’action n’a jamais été exploité auparavant.

Suite au succès de l’étude clinique de phase I en décembre 2014, une étude clinique de phase IIa a été lancée début 2015 sur des malades VIH positif. La prochaine étude de phase IIb est prévue au cours du second semestre 2015

Ce mécanisme d’action unique signifie qu’ABX464 pourrait, sous réserve de confirmation dans les essais cliniques :

  • Induire un contrôle à long terme de la charge virale,
  • Prévenir la résistance au traitement,
  • Etre administré moins fréquemment et moins longtemps que les traitements standards ; représentant une opportunité de réduction des dépenses de santé et un plus large accès aux soins

ABX464 est le premier candidat-médicament issu de la plate-forme technologique propriétaire d’ABIVAX et de la chimiothèque qui en est dérivée. Cette plateforme repose sur une connaissance approfondie des processus de transformation de l’ARN viral à l’intérieur des cellules humaines hôtes et de la capacité de ces composés chimiques propriétaires à bloquer la biogénèse des ARN viraux.

http://www.abivax.com/fr/com-abivax-title-medias/produit-en-developpement/abx464.html

Commentaires

Portrait de Rasta-Kouette

Portrait de hugox

il emploie SIDA au lieu de VIH

non 150 000 personnes sont porteurs du VIH et non "ont le sida"

Les médias: toujours dans le sensationnel...

cela ne participe pas du tout à lutter contre les discriminations des séropos

avec encore en 2015 des discours aussi nazes il n'est pas la peine de demander de l'argent aux gens pour faire des spots anti discriminatoire.

Portrait de basique

Une équipe du CNRS de Montpellier vient de mettre au point un nouveau médicament pour lutter contre le VIH. La molécule ABX464 est révolutionnaire : elle paralyse le virus présent dans l'organisme des patients atteints du SIDA et ce, même après l'arrêt du traitement.

C'est le fruit de 13 ans de recherche au sein de l'Institut de Génétique Moléculaire du CNRS de Montpellier. L'équipe de chercheurs du professeur Jamal Tazi a découvert une molécule qui pourrait bien révolutionner le traitement des malades du SIDA. Son nom : ABX464.
Administrée aux patients, elle bloque de façon prolongée le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) présent dans leur organisme et l'empêche d'agir.

Une approche radicalement différente

L'innovation réside dans cette action prolongée du médicament. Alors que les soins classiques par trithérapie cessent d'agir lorsqu'ils ne sont plus pris, ABX464 poursuit son effet même après l'arrêt du traitement. Ce qui ne constitue pas une guérison, mais uns simplification considérable du protocole.
Cette découverte, réalisée grâce à un partenariat public/privé entre le CNRS et la société française de biotechnologies ABIVAX, vient de faire l'objet d'une publication dans la revue scientifique Retrovirology. 

Une mise sur le marché espérée d'ici 3 ans

Les recherches vont maintenant se poursuivre avec la phase de test sur patients, dès cet été. Objectif : définir la posologie exacte de ce nouveau médicament de lutte contre le virus du SIDA. Le VIH continue à faire des ravages dans le monde et notamment en France, où 6000 nouveaux cas sont dépistés chaque année.

Un espoir pour les patients et les médecins

Et pour les médecins comme le professeur Jacques Reynes, spécialiste des maladies infectieuses et du VIH au CHU de Montpellier, ce traitement constitue un réel espoir. Il l'a dit à nos reporters, Florent Hertmann et Jean-Philippe Faure. Notre équipe a aussi pu pénétrer dans le laboratoire du professeur Jamal Tazi, au CNRS, où a été découverte la molécule.

Portrait de fighter48

Bonjour,"l'empêche d'agir", Pouvez vous nous en dire plus par rapport à la tritherapie.

On prendrai plus de medicaments alors, mais on serait toujours contaminant ?

En tout cas les avancées sont toujours une bonne nouvelle.

Portrait de hugox

cela serait tout bon pour les labos et pour nous.

puisque les l'aire de l'allègement a commencé et donc moins de profits.

on verra si ça sort vraiment..

Portrait de fil

Paris, le 13 avril 2015 – ABIVAX, société de biotechnologie de référence en Europe, spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation d’antiviraux et de vaccins humains annonce aujourd'hui la publication du mécanisme d'action d'ABX464 dans le numéro d’avril de Retrovirology : http://www.retrovirology.com/content/12/1/30/abstract, une revue scientifique de premier plan à comité de lecture. ABX464 est une petite molécule novatrice en phase II d'essais cliniques, inhibant la réplication du VIH par un mécanisme totalement nouveau. La recherche d'avant-garde décrite dans la publication a été menée dans les laboratoires d’ABIVAX et dans six institutions de premier plan en France, au Canada et en Suisse sous la direction du Professeur Jamal Tazi, de l'Institut de Génétique Moléculaire (CNRS - Montpellier France). L'équipe a pu démontrer que : 1. ABX464 bloque la réplication du virus en empêchant l'exportation d'ARN viral du noyau au cytoplasme des cellules infectées. Ce transport nécessite normalement l'intervention d'une protéine virale appelée Rev, et ABX464 inhibe efficacement l'activité de Rev. Jamais ciblée auparavant, Rev semble désormais présenter un intérêt potentiel pour le traitement du VIH. ABX464 est la première molécule en développement destinée à l'inhiber. Jamal Tazi, auteur principal de l'article, souligne qu’ "ABX464 vise un évènement intervenant après l'intégration du matériel génétique viral dans les cellules. Ainsi, non seulement ABX464 empêche l'infection de nouvelles cellules, mais c'est aussi le seul produit à ce jour pouvant agir sur les cellules déjà infectées pour bloquer la synthèse de nouveaux virus". Il précise que "le "réservoir" de cellules infectées difficile à atteindre avec les thérapies actuelles, pourrait désormais l’être." De fait, dans un modèle préclinique de référence, ABX464 induit une baisse significative de la charge virale persistant pendant plusieurs semaines après l'arrêt du traitement. Au contraire, pour le groupe de "contrôle" recevant une trithérapie actuellement utilisée en clinique, la charge virale a immédiatement rebondi après l'arrêt du traitement. Les traitements actuels ne font que contenir le virus alors qu'ABX464 induit une suppression persistante de la charge virale. 2. ABX464 n'affecte pas le traitement cellulaire normal de l'ARN chez les humains. Cette découverte importante suggère qu'ABX464 est spécifique des ARN du VIH et n'influence pas la synthèse des protéines humaines. 3. ABX464 ne cible pas de mutants du VIH devenant résistants au traitement. Cela suggère que, contrairement à tous les autres antiviraux utilisés contre le VIH, ABX464 pourrait être efficace en monothérapie

http://www.abivax.com/images/pdf/FR/CP_Retrovirology_13042015.pdf

http://www.abivax.com/images/pdf/UK/CROI20151.pdf