France : six mois ferme pour transmission du VIH

26 Août 2010
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Ancien joueur du club de football de Dinard, un homme de 32 ans a été condamné (24 août) par la cour d'appel de Rennes à trois ans de prison, dont six mois ferme, pour avoir transmis le virus du sida à sa compagne d'alors. Il se savait séropositif. Cet homme avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Saint-Malo en février 2009, rappelle l'AFP.  Le prévenu a été reconnu coupable par la cour d'appel pour avoir "volontairement administré" à sa compagne "des substances nuisibles, en l'occurrence le virus du sida, ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente". L'homme qui se savait séropositif depuis 1999 avait rencontré en 2001 la jeune femme, alors âgée de 17 ans. Selon les débats, la contamination se serait produite en 2002. La jeune femme avait porté plainte pour "empoisonnement". Trois autres jeunes femmes, dont l'une a déclaré avoir été contaminée par le prévenu, ont témoigné avoir eu des relations non protégées avec lui, selon le jugement de la cour.
 

Commentaires

Portrait de sun

les test vih avt de bz ss capotes c pas fait pour les chiens!!!!!!....aucunes loi ne ns obliges a reveler notre vih!!!!!!!!!!!! y en a qui savent vraiment pas se defendre!!!!!! a chacun de prendre ses responsabilites!!!! j halucine!!!!
Portrait de Amar

J'hallucine par ce que tu écris Sun....
Portrait de jean-rene

J'ai déjà exprimé mon avis sur le sujet. Pour moi, à partir du moment ou un séroneg baise sans capote, il prend des risques car, son partenaire, même s'il lui affirme qu'il est aussi séroneg, peut être en primo-infection et donc séropo sans le savoir ; donc, si le séroneg ne veut prendre aucun risque, il doit mettre (ou demander à son partenaire de mettre) la capote. Il semble actuellement que seul un séropo à charge virale indétectable ne fait pas prendre de risque à son partenaire en baisant sans capote.
Portrait de Amar

Une personne séropositive qui a des relations sexuelles non protégées avec une personne seronégative a quand même un train d'avance sur le risque pris, qui doit informer qui? La facilité de ne pas mettre de capote ne dois pas se transformer en cynisme absolu.
Portrait de serosud

Oui c'est vrai, un séropo, avec une CV indétectable, baisant sans capote ne fait pas prendre de risque à son partenaire sous certaines conditions : _ Suivi de traitement stricte (car entre deux bilans s'écoule 3 ou 4 mois). _ Fidélité sinon risque d'autres MST. _ Prendre en compte aussi certaines infections (grippes ou autres) qui peuvent affaiblir l'organisme et peut-être modifier la charge virale. Tout cela demande d'être honnête envers soi-même afin de pouvoir être honnête envers l'autre.
Portrait de avg

Comme dis Amar, c'est trop facile les prétextes no kpote et on est deux, vraiment trop facile, surtout quand l'un des deux partenaires connais son statut positif et ne dis rien!!! vous vous voyez vous, baiser votre partenaire en regardant dans ses yeux et en sachant que vous risquez de contaminer!!! Nous savons tous reconnaitre ce qui est bien et ce qui est mal, c'est primaire!!! Que croyez vous qui c'est passer dans la tête de cette femme quand elle a accepter de faire l'amour avec son partenaire sans kpote ? la pauvre était surement à cent lieux d'imaginer que son partenaire se savait positif et qu'il la contaminait volontairement... Et la confiance bordel!!! http://polaris.eu2.looki.fr/game.php?u=1525098
Portrait de riquet

J'ai certainement manqué des épisodes Sérosud, mais il ne me semble pas que le fait d'être indétectable signifie que nous puissions ignorer notre statut VIH. Sauf si je n'ai pas les bonnes infos, la protection reste nécessaire ! Indétectable ne veut pas dire non potentiellement contaminant. Mais si je me trompe je veux bien le savoir ...
Portrait de serosud

Tu as évidemment manqué des épisodes, Riquet.Indétectable veut bien dire potentiellement non contaminant sous certaines conditions (comme citées plus haut). Mais peut-être, dans ton cas, ne te trompes-tu pas car les études Suisses (par exemple) ne portent que sur des couples sérodifférents et Hétérosexuels.....Dés lors, tu as le droit de ne pas te sentir concerné et par la même, zapper l'information.
Portrait de romainparis

dans le cas cité, je trouve. Le prétexte de la CV indétectable et de la prise d'un traitement comme excuse pour ne pas informer son/sa partenaire de sa séropositivité est une excuse de lâche, ou pis, d'ordure. Comme le dit Serosud, les études suisses ne sont valables que dans des conditions particulières... Je suis rigide, mais je pense que dès l'instant où une personne seropo, et qui se sait l'être, a des rapports non-protégés, elle doit en informer son/ses partenaires, puisque le risque zéro n'existe pas. Si elle se protège, non, pas d'obligation de le révéler. Toutefois, les personnes seronegs qui ne se protègent pas sont aussi responsables de leur possible contamination, excepté s'il y a eu manipulation. Par contre, la justice peut se montrer abusive : comme avec ce qu'il s'est passé aux USA où des séropos ont été condamnés à de très lourdes peines de prison ferme, sans avoir contaminer leur partenaire. Que cela se soit passé aux USA ne change rien, nous sommes concernés à plus ou moyen terme. Dois-je vous rappeler que nous avons un président qui souhaite et tente d'instaurer un système social ( donc la justice) à l'américaine....
Portrait de guppy

Romain, Te fais tu pomper avec capote?
Portrait de romainparis

que cela arrive ! Lol. Sinon, de ce que je me souviens, c'est non. Mais la fellation est-elle contaminante si l'on respecte certains principes, comme ne pas la pratiquer sur une verge avec plaie ? Tout comme je ne la pratiquais pas si je saignais de la bouche et que je n'embrassais pas non plus lorsque j'avais des problèmes de gencives. Il y a un énorme fossé entre la pénétration et la fellation, surtout avec éjaculation. Tu ne vas pas me faire le coup du moustique ensuite ?
Portrait de izeline

lol ! Je me demande ce qu'il faudrait faire pour RESPONSABILISER les uns et les autres .... Je trouve effrayante cette prolifération de lois ou de jurisprudence, que je suppose être sensée rappeler les uns et les autres à un peu de civisme ..... Déprimant !
Portrait de patrice

salut je suis seropo je sors avec seroneg et on fait l'AMOUR sans kpote vous allez me juger !!!! non il ne le faut pas je lui ai dit avant de se rencontrer que j'étais seropo et il a accepté de me voir pendant 18 mois on a fait l'amour avec kpote puis il a fait un test tjrs seroneg et un jour il m a dit patrice tu es indétectable depuis plus de 6 mois tu vois ton spécialiste tout les 2 mois alors je souhaite arrêter la kpote , on a beaucoup parlé ce soir la et je lui ai dit d'accord mais des règles c'est que tu fasses un test tout les 6 mois et que si je saigne un jour du cul que tu prennes le traitement d'urgence (j'en ai un) il fait son test le 1er septembre et n'appréhende pas du tout on s'aime et veut être un couple comme tout le monde bien sur il faut la confiance et surtout l'amour entre nous bises patrice
Portrait de madelin40

"Le prévenu a été reconnu coupable par la cour d'appel pour avoir "volontairement administré" à sa compagne "des substances nuisibles, en l'occurrence le virus du sida, ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente". Substances nuisibles, mutilation, infirmité permanente... La condamnation est assez sévère et, plutôt restrictive (résistances). cet accusé n'est sans doute pas le seul responsable dans l'histoire, et il ne s'agirait pas seulement de ces femmes et de la justice; par exemple, on pourrait citer, la famille, la société, l'économie, la relation entretenue avec les organismes de santé, l'état des relations humaines, la condition masculine et féminine... L'état d'urgence semble ne pas être le même partout.
Portrait de serosud

...il faudrait peut-être que notre et que nos gouvernements successifs prennent leurs responsabilités et arrêtent de stigmatiser injustement les uns ou les autres. Je ne reviendrais pas sur le scandale du sang contaminé où le gouvernement avait su se déclarer responsable mais non coupable. Je pense surtout à des dépistages confidentiels mais obligatoires pour tous. Et aussi à une réelle égalité des droits et des devoirs pour tous : _ le droit de choisir son sexe, sa sexualité ou ses sexualités, droits au mariage, à la succession, droit à la famille,le droit à la maladie ou à l'handicape.....en bref le droit de vivre dans la dignité sans avoir à mentir ou à se morfondre dans un quelconque mutisme. Je déplore l'absence de communication et de concertation réelle de nos dirigeants avec les travailleurs sociaux et toutes les associations en place sur le terrain. Enfin quand on a le pouvoir et que l'on est incapable de mettre tout en oeuvre afin d'enrayer ce fléau qu'est le sida, on a pas le droit de laisser infliger une double peine à quiconque. A regarder aussi ce qui se passe intramuros des établissements pénitenciers sous couvert de la même justice.
Portrait de ecceomo

Danger : peste émotionnelle...

faut il des "exemples" pour rassasier cette bonne conscience de bisnounours qui sent le brun ...

à quand les sidatorium ?

et qu'est ce qu'on va régler en envoyant un séropo en prison ??? (mis à part que se soigner en prison est une vraie galère)

Est ce une séance de rattrapage pour tout ceux et celles qui n'ont jamais entendu parler de contamination sexuelle du sida ?

Que dire de l'éducation sexuelle à l'école... l'évaluation est sévère. mais le pire aurait pu être d'attraper un bébé plutôt qu'un virus...

Croire que l'on va régler ce type de comportement par la loi est un fantasme.

 Croire que + de flic + de prison, ça nous permet d'être plus insouciant, de se sentir protéger par la loi est une dérive grave de nos sociétés (D'ailleurs, sarkoléon est expert pompier pyromane). En prétendant protéger tout un chacun(e) on construit une société de sujet mineur toujours plus irresponsable.

Dans un rapport sexuel, pour moi, la responsabilité partagée, ce n'est pas 50/50 mais chacun/chacune responsable à 100%.

La racine de ce type de situation vient de la stigmatisation et l'exclusion des séropos.

Le tabou du sexe, de la maladie (avec l'injonction d'être en pleine santé), de la mort sont aussi responsable.

Quand à l'éducation sexuelle, ne l'envisager que du côté physiologique en cours de biologie est un désastre. La prévention du VIH loupe ainsi son objectif.

C'est sous forme d'atelier de philosophie que devrait se faire cette réflexion, car cela n'empêche pas d'appuyer les diverses questions sur des connaissances scientifiques et médicales.

ecceomo

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de Didier-Torcy77

"des substances nuisibles, en l'occurrence le virus du sida, ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente". Serais-ce un début de reconnaissance et d'acceptation de notre société ? Très bon pour nos dossier MDPH ! lol Là, je vais pas les louper.
Portrait de izeline

Ecceo : tu as écrit : "Quand à l'éducation sexuelle, ne l'envisager que du côté physiologique en cours de biologie est un désastre. La prévention du VIH loupe ainsi son objectif. C'est sous forme d'atelier de philosophie que devrait se faire cette réflexion, car cela n'empêche pas d'appuyer les diverses questions sur des connaissances scientifiques et médicales. " 30 ans que je travaille dans la même boite avec des ados à qui nous offrons une prestation d'éducation sexuelle ! 30 ans qu'à deux ou trois nous ouvrons le débat pour sortir de la présentation de l'appareil génital et de son fonctionnement et du : "se protéger "...... Parler avec nos jeunes de la sexualité est quasi mission impossible car pour cela il faut des personnes assez à l'aise avec leur propre sexualité ... pour pouvoir en parler non plus comme une menace ... ( de bébé, de maladie ...) mais comme source de sensations, désir, plaisir ...mais aussi crainte ....avec des mots qui leur parlent.. aie ! aie ! ca s'est compliqué . On en parle de la sexualité oui .... mais alors en soft, vraiment très, très soft, et pourtant j'en ai fait cent fois l'expérience dés qu'on leur parle ressenti... ils accrochent et en redemandent .... RESTE que : je ne sais pas sur quoi on s'est appuyé pour le "volontairement" ! mais perso je n'ai aucun état d'âme de voir condamner quelqu'un qui a volontairement fait du mal à un autre. 30 ans que je bosses avec des gosses cassés, abimés dans leur corps ... les traiter en tant que "jeune " et non en tant qu'hémiplégique, myopathie, cardiaque, traumatisé .....est surement ce qu'on leur offre de meilleur car ils sont handicapés , oui ! mais aussi juste des individus ... au même titre que chacun Je serai toujours décalée sur ce genre de sujet avec la plupart d'entre vous !
Portrait de Cola

je n arriverai jamais a comprendre qu on ne puisse pas dire qu on est malade des le depart tout ca pour tirer un coup merde et le respect a la vie je me fait jeter les peut de fois ou j ai eu des sentiments pour quelqu un ca fait toujours mal mais j y crois toujours et puis quand je me regarde le matin dans la glace j ai pas honte de moi c est le principal
Portrait de ecceomo

Il y a la problématique de dire ou ne pas dire...

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moi, je n'ai pas toujours dit et ai même eu parfois des situations périlleuses à gérer... je n'en suis pas fier, mais me sachant indétectable, gérant le rapport à l'éjaculation, je pense avoir limité les risques... et aussi je n'ai pas été celui qui a " forcé " au passage à l'acte.... un grand dégoût après de m'être laisser entraîné par des mecs qui finalement ne me font pas vibrer.... Mais... l'errance, le besoin de plonger sans plus réfléchir...

Que celui qui... me jette la première pierre.

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Je reste convaincu dans ce domaine de l'intime que la responsabilité partagée est de 100% pour chacun des 2 (ou + !!!).

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Que la loi cherche a baliser ce qui est juste ne me gêne pas, mais que la prison soit la réponse, excusez moi mais vous avez une courte vue...

La France a encore été condamné cette année par la cour européenne des droits de l'homme (et pas seulement, il y a eu je crois des jugements dans ce sens par la cour de cassation) pour les conditions indignes qui sont celles des prisons...

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De plus, n'hésitez pas à vous renseigner sur l'accès aux soins, la confidentialité dans les prisons... C'est d'ailleurs une des préoccupations des COREVIH .

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Enfin, faire croire que l'on va arrêtez ce type de comportement "lâche", c'est :

- 1 - une prime a l'irresponsabilité, on ne s'occupe de rien, la loi nous protège (moi, je regarde quand je traverse même au feu rouge)

- 2 - un leurre qui ne s'attaque pas au déni, aux tabous aux silences obligés, à la stigmatisation, aux sous entendus (s'il est plombé, c'est que ...)

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Izeline, pas facile, mais pas impossible de parler sexe avec des jeunes.  je crois que la taille du groupe et la menée du débat y est pour beaucoup. Il y a certainement des moments pour cela qui ne peuvent être programmés à l'avance. Il y a aussi des outils indirects (films, bd, fait divers...) qui peuvent provoquer une parole d'abord étrangère puis en rapport aux expériences personnelles...

Là aussi, les schémas de l'amour romantique sont de vrais désastres ... les histoires de princes charmant; l'amalgame entre sexe et sentiments, le culte des performances, le culte du corps, les clichés normatifs sur ce que doit être un acte sexuel alors que c'est l'un des lieux où s'exprime le plus intime de la personnalité singulière....

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Maintenant, je n'hésite plus à mettre les pieds dans le plat avec humour quand la caricature est flagrante (le but est tout de même d'être recevable). je n'hésite pas aussi à souligner le côté complètement néfaste des pots de colle fusionnels... l'idée de posséder... Et si je parle de risque, le premier que je signale, c'est celui de se faire mal à "l'âme" et la responsabilité que l'on a dans une relation de ne pas manipuler les sentiments.

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Effectivement, les "adultes" ayant réfléchit sur leur sexualité sont assez rares. Et on voit plus des sommes de conneries reproduites et qui sont source de tellement de désastre, que des questions censées et des observations concrètes qui peuvent porter à réflexions.

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Oui, il y a quelque chose de subversif dans le sexe. Et bien des oppressions seraient remises en cause si on osait bousculer tout cela.

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Mais en dehors même du cadre spécifique de jugement sur une "contamination" désignant une victime et un criminel, la pénalisation de + en + généralisée de tout et n'importe quoi est un indice grave de régression sociale...

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non, je n'irai pas hurler avec la meute.

oui, je m'opposerai avec force à ce simplisme d'une justice qui n'en est pas une.

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pénaliser n'est pas un progrès dans la lutte pour faire céder l'épidémie, c'est juste une marque supplémentaire de l'avancée de la peste émotionnelle dont nous sommes témoins et acteurs....

On sait par contre que cela conduit au totalitarisme.

Choisissez votre camp !

-Horreur !

 ecceomo Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de michel94

J'ai pas tout lu, loin de là... Mais, c'est pas du 50/50 entre seropo et seroneg. C'est du 2 tiers / 1 tiers. Simplement parce que, de prime abord, un séropo en connait un petit peu plus sur la réalité du vih qu'un seroneg. Tout con étant égal. Important quand même : si on s'est fait plombé, c'est quand même qu'on est un peu con (grand bien nous en fasse). Donc, en tant que membre de la protection des cons, je somme tout seropo de faire attention à son prochain. Sauf que maintenant... le préso est moins obligaoire avec ces histoire à la Hirsch... Et ça, ça change... mais je sais moins.
Portrait de jean-rene

Il y a un facteur qu'on néglige dans ce débat : c'est que le séropo a plus besoin d'amour que le séroneg car il est plus rejeté que lui par la société. Ce plus grand besoin d'amour réduit, avant l'acte sexuel, la possibilité de s'exprimer de façon raisonnable. Aussi, le séroneg doit, me semble-t-il anticiper sur la révélation, par le séropo, de sa séropositivité. Si le séroneg ne pose aucune question à son partenaire, il est, selon moi, partiellement responsable de la contamination dont il risque d'être victime car il ne peut affirmer ignorer l'existence des IST. Si le séroneg demande à son partenaire: "es-tu séropo?", que celui-ci répond par l'affirmative, le séroneg a tous les choix: pas de relation, no-capote ou capote. Si, à la question du séroneg, le partenaire séropo répond par la négative, le séropo a alors, selon moi, effectivement toute la responsabiilité de l'éventuelle contamination du séroneg. Il faut donc, selon moi, faire comprendre au séroneg qu'il dispose de plus de raison que le séropo et que c'est donc à lui de poser la question qui réduira le risque de contamination. Mais si le séroneg ne pose aucune question et que le séropo se retrouve en taule, je trouve ça vraiment trop injuste.
Portrait de serosud

Pourquoi est-il plus difficile, dans notre si juste société, d'avouer sa séropositivité que son cancer ?

Ou plutôt, pourquoi est-il nécessaire de taire sa séropositivité et non son cancer ?

Existerait-il, dans cette société, un réel rejet (tant au niveau professionnel que relationnel) des victimes de cette maladie (de la honte) que l'on nomme SIDA ?

Quand et comment a-t-on été préparé à réagir, lorsque présentant le préservatif à des supposés séronégatifs, ceux-ci rétorquent ( trop souvent) : moi je prends la pilule, et puis, je suis pas malade, ou encore, moi j'aime mieux sans...???

Et avons nous tous la même résilience psychologique face aux échecs amoureux que nous impose cette maladie ?

Enfin le fait que toute une société (de par un manque d'informations véritables) considère encore au jour d'aujourd'hui les séropos HIV comme des pestiférés, ne compromet-il pas inexorablement la dicibilité de ce statut ?..

Portrait de jean-rene

Parce que, Serosud, dans notre société, seul l'acte sexuel dans le cadre d'un couple fidèle a de la valeur. Tous les autres actes sexuels (depuis ceux des jeunes avant la vie en couple jusqu'à, bien sûr, ceux accomplis dans l'infidélité sexuelle au couple) sont frappés de suspicion ou de désapprobation. Et cela ne date pas du judéochristianisme, c'est ainsi, et définitivement. Aussi, définitivement, pour notre société, le séropo est inférieur au séroneg. C'est pourquoi cela donne des responsabilités au séroneg vis à vis du séropo.
Portrait de maya

en total désaccord avec toi jean rené trop facile la position victimaire, on ne peut pas faire payer aux autres aussi même si ce vécu la est douloureux ++ yen a d'autres qui souffrent de maladies sur cette putain de terre, de handicaps et de terribles frustrations, rien ne justifie qu'on envoie l'addition à la terre entière. la prison n'est pas une solution c'est certain mais dédouaner les séropos de toute responsabilité comme tu le fais me choque autant que l'excès inverse.
Portrait de Amar

La condamnation de cet homme de 32 ans est un cas exceptionnel Comment peut on dire qu'être seropo réduit la possibilité de s'exprimer? Il n'y a pas a exprimer son statut serologique lorsque l'on met un préservatif et si la personne en face n'est pas contente ou désapprouve c'est son problème, 'on ne va pas être plus bête que le bête.' Cela me semble une évidence pratique et utile. Aprés que la société stigmatise les seropos c'est une évidence mais ne mélangeons pas tout et sachons faire la part des choses, le sexe c'est une chose la dévalorisation citoyenne des seropos et hépatiques c'est autre chose, l'une se vit naturellement l'autre est un constat qui doit changer et qui évolue déjà de plus en plus.
Portrait de Ferdy

à lire une partie de ces posts, on aurait l'impression que l'humanité serait divisée en deux clans distincts : séroneg (A) vs séropo (B), évidemment partir du clan (A) pour aboutir au clan (B) est facile, tandis que l'inverse n'existe pas. il ne s'agit donc pas de savoir qui a tort, mais comment concilier A et B sans sombrer dans l'idéalisation de l'un ou l'autre, quand il est si simple d'informer A que l'on est B, et que B n'a pas plus de droits que A, ni d'intérêt à le faire appartenir au groupe B, maintenant, chacun du groupe B serait en droit d'attaquer le B qui l'a fait passer de A à B, jusqu'où ? dix ans ? vingt ans ? plus ? la prison ? le bagne ? l'exil ? l'amende forfaitaire ? la castration ? etc, le besoin de punir ne comblera jamais l'injustice intrinsèque liée à chaque contamination, récente ou ancienne, plus ou moins consentie ou inconsciente, le besoin de punir ne servira ni d'exemple, ni encore moins de rédemption, la sanction pénale est une façon d'innocenter le deuxième coupable.
Portrait de ecceomo

c'est la pénalisation qui désigne la personne contaminée comme victime.

elle déresponsabilise.

cette jeune fille, sera toute sa vie victime de cet acte, comment faire alors pour intégrer le virus dans son avenir et vivre avec ?

est ce la seule relation non protégée qu'elle a eu ?...

que dire de ceux qui ne savent pas à quel moment ils ou elles ont été contaminées, ni comment ni par qui ?..

sont-ils ou elles des victimes ?

la société doit elle tout prévoir et protéger les individus même contre eux même ?...

Quand à la sexualité, il faudrait dire LES sexualitéS, ce n'est chez l'humain pas que "naturel".... au contraire, c'est la jonction entre une pulsion biologique et des représentations culturelles...

Et là, la responsabilité du TABOU social est immense. La pénalisation renforce le tabou au lieu de le déconstruire.

Concernant le statut (bâtard) de maladie pour le sida (c'est un syndrome, souvent longtemps silencieux, les maladies viennent en bonus), les modes de contaminations (drogue sexe) font que le regard social n'est pas neutre.... qui se souvient de la manière dont les transfusés se plaçaient comme victimes, en opposition aux tox et autres contaminations orgasmiques (qui ont ce qu'ils méritent)...

Avec mon vih, je ne me bats pas contre lui mais pour qu'on m'accepte AVEC, comme peuvent le faire ceux qui revendique une vraie place AVEC et MALGRÉ leur fauteuil roulant ou avec et malgré leur surdité... Mon sida est aussi une richesse (je parle pas des labos, cogno !!!Clin d'oeil)

Il y a une vraie combat commun à toutes les pathologies pour faire comprendre que la frontière bien-portant/malade n'est pas étanche, ne doit pas être un mur qui enferme et peut concerner toutes personnes.

Les pathologies nous rendent fragiles et il n'y a pas de place pour les fragiles. Le SIDA en cela est un indicateur du mauvais état de nos sociétés.

Oui, il y a tout une frange de l'opinion réactionnaire qui a profité de l'apparition du sida pour bloquer la toute récente libération sexuelle (je parle des années 80) et stopper les risques subversifs de certaines remises en questions des vieux modèles sexuels normatifs.

 Les homos singent maintenant l'hétéro norme !!!

La pénalisation est la pire des rustines et des réponses face aux vraies questions qui se posent au niveau des individus en rapport à l'autre.

L'idéologie de la pénalisation est une spirale dangereuse qui déborde du strict cas de santé publique.

ecceomo

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de serosud

Bien sûr, cela semble une évidence.Mais dans la pratique ?!. Tout séropositif sexuellement contaminé était bel et bien séronégatif, voir séro-interrogatif et certainement pas plus bête que le bête, et pourtant il n'a pas su se protéger ni éventuellement protéger ses partenaires. Après, une fois qu'on a chié dans sa culotte, il est facile de dire "y avait qu'à serrer les fesses". Le problème dans ce procès, avec ce jeune homme agé de 24 ans au moment des faits qui lui sont reprochés (dont on ne sait rien d'autre que ce que l'on veut bien faire apparaitre), ainsi que dans les autres procès qui suivront, c'est la dérive médiatique qui en découlera avec pour le public, une perception des séropos hiv non plus comme des pestiférés mais comme de véritables tueurs en série. Il est bon de se rappeler la dérive médiatique à l'arrivée sur le marché des trithérapies, instaurant dans l'esprit du public, l'idée que l'on pouvait guérir du sida et anéantissant par la même bien des efforts de prévention. Une fois de plus, il appartient à nos politiques non pas de jouer la carte du répressif mais de s'investir réellement sur le préventif (pas avec des pubs comme pour les yaourths mais avec de réels débats publics avec toutes les parties concernées) et dans l'actif en instaurant d'urgence des dépistages massifs pour limiter les séro-interrogatifs. Ils leur appartient aussi de tout mettre en oeuvre afin d'établir une véritable communication sur ce qu'il se passe en milieu carcéral ; à savoir discrimination, accès aux soins, et nombre exact des nouveaux contaminés chaque année en détention(oui, ça se passe en France ! ). Nous devrions être tous égaux en droits et devoirs afin de pouvoir être responsables.
Portrait de serosud

Je voulais dire : " nouvelles contaminations qui ont lieu chaque annéé en détention". Mais je pense que vous auriez compris...
Portrait de Cendrillon

Tu informes ton partenaire Si tu n'as pas envie d'annoncer ta séropositivité, tu mets la capote c qd même plus honnête Après je peux comprendre qu'on arrive pas à le dire à son partenaire aussi Mais là, c l'effet "papillon", petite cause, grande conséquence!!!!!!!!! De toutes façons, deux personnes qui veulent faire l'amour sont conscients des risques qu'ils prennent à ne pas vouloir se protéger!!!!! Ils ont pris le choix de faire sans Lui a eu tort de ne pas la mettre au courant et elle a eu tort de ne pas se protéger aussi Cendrillon
Portrait de izeline

En même temps : « c'est la pénalisation qui désigne la personne contaminée comme victime. elle déresponsabilise. » : sauf que pour mettre le pénal en route il faut que quelqu'un se nsoit estimé victime !!! OUI : le système pénal français est un vrai désastre et la prison n'est surement pas la meilleure des réponses Le débat porte t il sur la responsabilité des uns et des autres face au risque de transmission ou sur le système pénal? MAIS : je ne crois pas qu'il doive y avoir deux poids deux mesures, autrement dit des mesures qu'on accepte pour les autres,: les seronegs faisant des conneries et des mesures pour les seropos. Si j'empoisonne « volontairement «  (gravement ) quelqu'un en lui faisant bouffer une cochonnerie et que la personne porte plainte, je serai punie et personne ne pleurera sur mon sort !! Si je l'empoisonne « volontairement »  avec le VIH , je ne vois pas quelle est la différence Je sais : la sexualité, question délicate, les enjeux , pas toujours simple de dire …. ET pour ceux qui pensent : « pauvres de nous, la force de nos pulsions « .....je pense que même dans les moments les plus brûlants on garde une certaine maitrise (heureusement ce serait trop triste de le slouper ces moments là lol ! ) Et puis pour ceux que seuls les pulsions guident on parle de nécessite de soin !! Le pauvre seropo, en manque affectif, qui doit donc se faire « accoucher » de sa différence par le seroneg heureux et épanoui et donc responsable !!!!! ?????? Je me demande dans quelle planète cela se passe ! Je me suis « pris des vestes «  en annonçant ma séropositivité à un possible amoureux ( oui je suis une hétéro- normée !! ( lol), je m'en suis pris aussi avant d'être seropo et j'ai autour de moi pas mal de personnes seroneg qui ne vivent pas pour autant une vie sexuelle et affective des plus réjouissantes;: Je ne veux pas banaliser les difficultés de vie auxquelles nous nous heurtons, mais ne sont elles pas simplement humaines ??? Être seropo ne facilite pas c'est sûre, mais ma vie était déjà bien avancée quand j'ai été contaminée et pas forcement facile peut être simplement parce que je suis ce que je suis, j'ai la gueule que j'ai ….et le charmant caractère qui me caractérise. J'ai envie d'être acceptée pour ce que je suis, et comme ma séropositivité, est de l'ordre pour moi de l'accident de parcours, il ne me paraît pas essentiel de la mettre en avant sauf si .. baise à l'horizon, PAS PLUS que je ramène mon passé de cancéreuse. J'ai envie de partager d'autres choses avec les personnes que j'aime, mon cercle d'intimes à qui je peux tout dire, et qui seraient mal venus de me plaindre. L'opinion publique, les médias : on ne vit pas une époque formidable de générosité, de compréhension, d'ouverture aux autres ( contrairement aux années 60 70). Economie, politique sont je pense pour beaucoup dans la peur des autres, tout cela étant certes .. bien orchestré... bien manipulé Toutes les personnes que je rencontre , ne feront pas partie de mon cercle d'intimes J'évite les personnes avec lesquelles je ne partage rien , donc je ne vais pas non plus partager avec elles mon HIV !! L'opinion du « lamda » m'indiffère. Je ne suis pas militante, ne me sens pas obligée de l'être .. je ne suis pas non plus malade, je l'ai été d'autre chose et à cette époque : plus « rien à péter des cons » PS : avez vous vu la pétition contre la lapidation en IRAN ..?? .
Portrait de Amar

Malheureusement ecceomo ton discours s'intègre au fond du problème de notre société qui n'évolue que très lentement, il faut une majorité politique et une alternative crédible a la prison pour pouvoir penser essayer de vivre dans une société bannissant la prison. La preuve est faite aujourd'hui que la peur du gendarme et le porte monnaie sont les moyens les plus efficaces pour faire prendre conscience a autrui du danger ou du risque qu'il peut représenter pour la société. Serosud, pour moi faire l'amour c'est fait pour etre heureux et prendre du plaisir pas pour se rendre malade. La réussite de nombreux couples sero discordants prouvent que c'est possible,il faut juste s'en donner les moyens se préserver et apprendre a préserver la personne en face.
Portrait de serosud

Amar, pour moi faire l'amour c'est avant tout, donner du plaisir et si possible en recevoir. C'est surtout une fusion entre les êtres. Ne prendre que du plaisir, personnellement j'appelle ça tirer un coup. Mais l'important, Amar, c'est que toi tu sois heureux de ce que tu fais.
Portrait de jean-rene

Où as-tu lu, Maya, que je "dédouane les séropos de toute responsabilité" ? Je reprends mon propos: "Si le séroneg ne pose aucune question à son partenaire, il est, selon moi, partiellement responsable de la contamination dont il risque d'être victime car il ne peut affirmer ignorer l'existence des IST. Si le séroneg demande à son partenaire: "es-tu séropo?", que celui-ci répond par l'affirmative, le séroneg a tous les choix: pas de relation, no-capote ou capote. Si, à la question du séroneg, le partenaire séropo répond par la négative, le séropo a alors, selon moi, effectivement toute la responsabiilité de l'éventuelle contamination du séroneg." En toute amitié
Portrait de serosud

Entièrement d'accord, Cendrillon, si possible tu informes ton partenaire. Mais de cette histoire nous ne savons pas grand chose. Dans quel état d'esprit évoluait ce jeune homme en 2001......était-il sous l'emprise de certains produits.....était-il responsable de ses actes, 8 ans avant son procès...
Portrait de LUCKIEST PEOPLE

Je viens de lire tous les commentaires des uns et des autres, certains me surprennent, d'autres donnent à réflexion, tout est dit. Je voudrais juste vous faire partager mon quotidien d'ex personnel d'un CDAG, et vous exprimer non pas la violence de l'annonce d'un résultat positif (la plupart d'entre nous l'ont vécue...) Mais aussi et surtout la violence des histoires qui accompagnent parfois les contaminations. Nous sommes, croyez moi, souvent confrontées à de sordides histoires de rapports de manipulation, d'abus de confiance, d'abus de faiblesse et autres petitesses, avec des protagonistes que l'on ne peut réduire au simple fait que chacun est responsable, et d'autant plus, lorsqu'il s'agit d'une contamination dans le cadre d'une relation amoureuse dans laquelle les valeurs de confiance, respect, protection, amour de l'autre etc... que chacun perçoit avec ses propres filtres, peuvent amener à moins de vigilance concernant les rapports sexuels. Je ne connais pas en détail l'histoire de ce footballeur, ni celle de sa compagne. Je ne porte donc aucun avis, ni jugement. Une chose est sûre pour moi en tant que contaminé... On ne peut faire une loi générale de pénalisation car chaque histoire de contamination est unique. Et la responsabilité de chacun ne se résume pas à un degré d'information sur les modes de transmission. Pour autant, si chacun d'entre nous gardait à l'esprit que notre plus belle qualité d'être humain est de vouloir et pouvoir le bonheur d'autrui... Nous ne serions pas entrain de débattre... Solidairement Luckiest People
Portrait de ecceomo

j'ai lu et relu aussi ...

il y a un non-dit implicite : désir = amour.

et un vrai décalage avec la réalité.

Par les 50 ans qui m'habite, je peux dire que j'ai vérifié qu'il n'y avait rien d'automatique. J'ai même vu des qui font semblant d'aimer, avec tout les oripeaux disney "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant"... Il s'agit plus souvent de posséder, de fuir la peur de la solitude...

Les relations sexuelles ne sont pas calibrée sur un seul modèle et les enjeux singuliers.

Qui peut dire alors se qui se deale dans ces moment là ?!

Entretenir le fantasme que la fusion est l'horizon indépassable de la rencontre à l'autre ne permet pas d'inventer le chemin qui bien des fois n'est pas de cet ordre. Je ne théorise pas, mais cherche à approfondir à partir de ce dont je suis témoin, acteur, observateur ou confident...

mon beau-fils vivant son premier "amour" a dit à sa copine( ben, il est peut être hétéro Clin d'oeil) après plusieurs mois ensemble  : "la première fois avec toi, je sais maintenant que je n'étais pas amoureux" . Elle l'a mal pris, alors que lui pensait cette franchise comme une preuve d'amour ...

 C'est ce que je veux dire plus haut quand je souhaite que l'on aborde autrement l'apprentissage (éduc action Mécontent) sexuel.

Faire  la place à la complexité et au mystère, à cette chose qui s'invente facilement si on prend le temps d'en écouter ses particularités. Un constat de différence pour mieux goûter ce qui rapproche... mais cela c'est quand on prend le temps de construire la relation. Et les jeux du plaisirs sont parfois juste fugaces.... comment imaginer dans ce cas une confiance aveugle qui ne serait pas de plâtre ??... 

 De même concernant le sida, ce n'est pas qu'un virus, ce n'est pas qu'un "problème médical"... à vouloir nier cela, on raisonne dans le vide.

 Mais le vrai sujet de ce forum, c'est la PÉNALISATION 

et là je crois que c'est une vraie régression qui ne va pas renforcer l'esprit de responsabilité mais plutôt renvoyer au maquis plein de personnes et renforcer toutes les hypocrisies.

bon j'hypothèse que je vais aller me coucher dans le grandlit... seul.

bonne nuit les amis, le marchand de sable m'en a mis dans les yeux , ça pique et ça brûle... Il est con, merde. Quand je pleure après faut que j'me mouche sinon je vais encore tousser.

ecceomo 

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de gys

ce n'est pas la bonne solution cela va encore discriminer, stigmatiser, pointer du doigt les séropos. Respectons les pratiques des uns et des autres, que celui qui n'a jamais commis d'erreur lève la main... Si nous parlions sexualité, VIH, MST librement, haut et fort au lieu s'indigner, à commencer par nous mêmes... les séropos, qu'en pensez-vous ??? Et la CONFIANCE ??? Quelle confiance ???? blablablabla, demandez à tous ceux qui se sont fait plomber par leurs conjoints ce qu'ils pensent de la confiance ??? RESPECT, il me semble que ce mot là soit plus approprié. Je signe : 1 femme séropo depuis 21 ans plombée par son compagnon en qui elle avait confiance et qui a fait plusieurs témoignages à visage découvert.
Portrait de Didier-Torcy77

Pour les plans, j'estime ne pas avoir à le dire, cela entre dans le cadre du secret médicale, et ma vie privé, bien souvent violé par la médecine du travail, personne n'a à savoir mon statue, sachant la langue bien pendu des gens surtout dans le marais et le net, sinon, autant nous mettre un tatouage rouge sur le front ! Il suffit de voir la réaction des professionnels au moment des entretient d'embauche ! -"mais qu'avez vous comme handicap ?" -"je suis sero+" -"ok, on vous rappellera, après avoir étudié votre CV..." (comme si on convoquait les gens sans avoir au préalable étudié le dossier. mdr) - Sans suite... lol Et ce n'est qu'une embauche, pas une coucherie. Je me contente de protéger mes partenaires comme on m'a appris, bien que des fois, je trouve des mesures un peu trop parano. Par contre, pour des choses sérieuses comme la naissance des sentiments, le dialogue doit être entamer, mais quand, c'est plus difficile à discerner ! En tout cas, obligatoire au moment ou le partenaire exigerait sans capote, là, je sabre avec la vérité. après...
Portrait de izeline

"De même concernant le sida, ce n'est pas qu'un virus, ce n'est pas qu'un "problème médical"... à vouloir nier cela, on raisonne dans le vide." Peux tu me citer des maladies chroniques qui ne sont qu'un problème médical ? Être porteur d'une maladie au long court ne se limite pas en effet aux seuls aspects médicaux. Et nous avons chacun une histoire ... qui fait que chacun de nous vit cela différemment. Nous ne pouvons pas agir sur les aspects biologiques du problème. mais le reste heureusement nous appartient. Non ? Défendre son point de vue n'est pas du déni ! Et se mettre en perspective d 'autres approches, est une ouverture ..... Est ce que le fait d'être seropos doit changer quelque chose au citoyen que nous sommes ? Pas du tout envie de cela !!!! Pour l'info sexe, il existe en effet plein de supports, mais les ados attendent autre chose il me semble et c'est bien dans le dialogue que ça se complique ! "On ne peut faire une loi générale de pénalisation car chaque histoire de contamination est unique" : Je crois qu'un des problèmes à l'heure actuelle est de vouloir, RE légiférer sur tout. Il me semblerait en effet GRAVE de légiférer sur les seropos , par contre la loi existe. Elle est aujourd'hui générale et s'applique à des cas particuliers, on a toujours le droit de ne pas être d'accord ou de s'émouvoir ou pas, d'une décision de justice . .
Portrait de madelin40

"...un homme de 32 ans a été condamné (24 août) par la cour d'appel de Rennes à trois ans de prison, dont six mois ferme, pour avoir transmis le virus du sida à sa compagne..." Comment ont-il prouvé cela ? Simplement, du fait qu'elle soit sa compagne; mais ils ne sont pas mariés ! La fidélité n'était pas engagée, autant pour l'homme que pour la femme. Si la femme ne prend pas de capote avec son compagnon, on peut supposer qu'elle n'en prend que rarement. Les témoins, au moment de l'acte, en question, ne doivent pas être nombreux ! "La présomption d'innocence est le principe selon lequel toute personne qui se voit reprocher une infraction est réputée innocente tant que sa culpabilité..."

Cela engage à connaître intégralement le dossier; et à ne pas trop en dire, finalement.

Quelle est la preuve de la faute, du délit ?

Portrait de Amar

Trois autres femmes sont venus a la barre du tribunal pour témoigner qu'elles avaient eu des relations sexuelles non protégées avec le coupable. Si j'ai bonne mémoire la présomption d'innocence s'arrête au moment ou le tribunal juge un prévenu. A coté de ça, ça ne doit pas être facile pour cette personne qui a était licencié par son club de foot et qui les a attaqués pour discrimination, il a le courage de se battre. Je mets un article plus fournit sur le sujet. http://www.lexpress.fr/actualites/1/il-contamine-sciemment-sa-compagne-p...
Portrait de Ferdy

et maintenant quelle sera la suite à cette curieuse affaire ? le recours en Cassation, les plaidoiries intégrales publiées à la Pléiade, un téléfilm ?
Portrait de Didier-Torcy77

de toute façon, le fond du problème est affectif ! le manque de câlin, peut faire faire n'importe quoi ! Si les gens rejetaient un peu moins leur semblable, parce qu'il sont malade ou différent, cela ne serait jamais arrivé. La Compassion est le secret !
Portrait de madelin40

Concernant la présomption d'innocence, il est bien clair que le jugement a été rendu mais faut-il espérer qu'une personne séropositive y ait automatique droit comme tout le monde et cela, dès le début. Ces jugements ne doivent pas stigmatiser les personnes séropositives, bien qu'en l'occurrence,on juge le comportement d'une personne séropositive. La preuve du délit : " Une expertise médicale a estimé à 97% la probabilité d'origine commune du virus - de souche rare - qui a contaminé les deux jeunes gens." Il s'agirait bien d'une souche rare ! Quel est le pourcentage de porteurs de cette souche rare ? Je suppose que l'accusé n'avait pas d'éléments de preuve concernant l'éventuelle infidélité de sa compagne. C'est une situation éprouvante pour cette jeune femme, et, en effet, elle a tout intérêt à assurer l'avenir au vu de son handicap permanent et de sa fragilité psychique. L' indemnisation pourrait ne pas sembler importante, au regard des préjudices moraux et physiques dans le temps. L'appréciation ou l'intime conviction du juge pourrait être interprétée comme une suspicion d'une certaine négligence, peut-être partagée. Allez, à vos Gazettes…
Portrait de skyline

Question : Pourquoi d'après vous les procès pour transmission concernent à 99% des hétérosexuels ? Et dans 90% des cas, c'est une femme qui porte plainte ? Elements de réponse : les hétéros sont des inconscients qui se sentent protégés du sida (qui concernerait que les pédés) ? La domination masculine place les femmes dans une situation où elles ne peuvent pas dire non ? Après, je me suis exprimé ici : http://www.seronet.info/billet_blog/penalisation-de-la-transmission-et-d... http://www.seronet.info/billet_blog/penalisation-de-la-transmission-et-d... http://www.seronet.info/billet_blog/penalisation-de-la-transmission-et-d... Mais il reste des choses à discuter, comme la fin de la responsabilité partagée que la criminalisation a provoquée, de fait. Qu'allons-nous lui substituer ?
Portrait de skyline

Je suis d'accord avec Ecceomo quand il dit que la responsabilité de se protéger c'est pas 50/50, mais 100% de chaque côté (qu'on soit 2 ou plus). Mais ça c'est idéologique, idéaliste. Car force est de constater, que même si les gens connaissent le VIH, savent comment il se transmet, et admettent bien volontiers que l'amour ou la confiance ne suffit pas, ils ne mettent pas forcément la capote... Et lorsque l'on interroge les gens autour de soit, notamment les hétéros qui ne connaissent pas de séropo (et donc les discriminations sociales, professionnelles, affectives et sexuelles qu'ils vivent), le dévoilement obligatoire leurs semble une évidence, un droit (de savoir) qu'ils ont et un devoir qu'ont les séropos, car sans cela, pas de véritable consentement de leur part. Et on sait tous ce qui se passe dans 2/3 des cas lorsqu'on se dévoile : le séroneg prend ses jambes à son coup même si le rapport était prévu protégé. Alors quand vous êtes laid, petit, gros, pauvres et séropo, dur dur de baiser... On sait bien que les politiques de répression sont toujours inefficaces par rapport à la prévention. Mais qu'on soit contre ou pas la criminalisation de la transmission et de l'exposition sexuelle au VIH, l'évolution de la prévention avec le traitement, les mentalités générales, je pense que Michel94 a malheureusement raison dans son analyse : la responsabilité est aujourd'hui 2/3 au séropo, 1/3 au séroneg - constatation pragmatique. Au lieu de nous écharper sur le pour ou contre, réfléchissons collectivement à un moyen d'éviter les procès, car de toute manière, la criminalisation est là, et ne risque pas de disparaître du jour au lendemain par les temps qui courent... Imaginez-vous Roms, pédés et séropos!
Portrait de ecceomo

l'onusida lutte contre la criminalisation de la transmission du VIH

trop de fatigue , de dégoût pour de nouveau faire la liste des arguties.

mais principalement, c'est le pire que l'on puisse imaginer pour faire reculer l'épidémie.

Quand à l'idée de justice, de "victime" de coupable... c'est juste pas le centre du sujet..

JUSTICE !!! même pas la force d'en rire.... tellement d'incohérence et de ménage à faire..

Horreur !

ecce

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