Sérophobie, les gays en parlent !
Il y a de ces effets qui ne sont pas envisagés, au début, quand on découvre une façon de lutter contre le VIH, comme celle du choix du partenaire ou sérosorting. Technique qui était à l’origine une manière de mieux échanger sur son propre statut sérologique et celui de l’autre. Autrement dit une opportunité pour communiquer. Il apparait que dans l’usage, aujourd’hui, se cachent les peurs de certains ou l’hypocrisie des autres. Mais quel effet ? L’effet que des hommes séropositifs se sentent mis de côté dans leurs relations intimes s’ils évoquent leur séropositivité. Que le contexte des rencontres entre hommes ne favorise pas la discussion sur son statut sérologique mais bien tout le contraire. Nous avons essayé d’en savoir plus sur ces rejets ressentis et sur les actions “positives” mises en place pour lutter ensemble. Ce dossier a été publié dans le numéro d'été de Remaides Suisse.
Le sommaire du dossier :
“C’est un rejet qui touche à autre chose que simplement l’apparence ou le critère physique”
Vincent Jobin, responsable santé sexuelle à l'association homosexuelle genevoise Dialogai Checkpoint à Genève, partage avec les lecteurs de Remaides Suisse son point de vue sur
le sujet des discriminations liées à la séropositivité chez les hommes gays aujourd'hui.
“Sur mon profil, j'ai fait état de mon statut sérologique”
Félix est séropositif et ardent promoteur de la réduction des risques. Il a accepté de témoigner pour Remaides Suisse afin de dénoncer ces situations de rejet.
Au Québec, on fait campagne pour se respecter entre mecs
Riyas Fadel, coordinateur de projets à la COCQ-Sida, parle des discriminations liées au VIH entre gays, notamment sur Internet.
Le sexe, c’est la vie, c’est le plaisir, c’est beau, c’est fort, c’est tendre, c’est le pied ! Surtout depuis mai 68. Sauf que ça s’est arrêté en 84...
Illustrations : Nicolas Ducret
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