Puis-je faire du sport ?

Faire du sport malgré le VIH ou l’hépatite ? Bien sûr que oui ! À condition de trouver l’activité qui convient et... fait plaisir. Objectif ? Faire le plein de vitalité.

Bon pour la santé, l’apparence et le moral

L’exercice physique est incontournable ! Trouver une activité qui donne du plaisir, compatible avec mon état de santé, que je peux pratiquer régulièrement : marche, vélo, jogging, roller, natation, danse, gym, sports collectifs, etc. Même à petite dose, cela fait du bien, pour réduire les risques cardiovasculaires et favoriser le développement de la masse musculaire. Alors, qu’est-ce que j’attends ?

6 trucs pour se mettre au sport

1 - choisir une activité qui fait plaisir.
2 - trouver son rythme, pratiquer régulièrement, sans se décourager.
3 - si on n’a pas pratiqué depuis longtemps, demander au médecin un certificat de non contre-indication. Et commencer doucement.
4 - les techniques douces (yoga, gym douce, qi gong) peuvent aider.
5 - les tarifs sont très variables selon qu’on pratique seul, en club municipal, associatif ou privé. Se renseigner auprès de sa mairie, sur Internet, dans les associations.
6 - choisir un sport qui permet
 de rencontrer des gens. À plusieurs, c’est plus motivant.

« Occuper son corps, c’est aussi occuper son esprit et se libérer du poids de la maladie. Le mental est important. Rester optimiste, rester actif, garder l’espoir de vivre mieux, oublier ses soucis, ses craintes et ses angoisses. »

« Après plusieurs séances
de piscine, j’ai repris confiance. Dans l’eau, on ne voit pas les défauts de la silhouette. On bouge sans
se faire mal. Ce sont les seuls moments où je ne sens pas les douleurs des neuropathies. »

« Avec ce putain de virus, il fallait reprendre les choses en main. 
Je ne me supportais plus en sac d’os. J’ai commencé par musculation et régime prise de masse. Après 7 kg de muscle, j’ai un plus beau corps qu’avant le virus, je me sens reconsolidé et prêt à reprendre une passion de jeunesse : les arts martiaux. Je ne lâcherai pas, VIH ou pas. »

« La musculation combat la fonte musculaire. Pas indispensable
de s’inscrire dans une salle de sport. Une paire d’haltères, deux chaises et un tapis de fitness suffisent. Ça m’a permis de réduire mes lipodystrophies. »

« Après ma primo-infection,
j’ai perdu du poids que je n’arrivais pas à reprendre. Depuis un an,
 je fais 30 à 45 minutes d’endurance (marche rapide, jogging, vélo, natation, rameur...) trois fois par semaine et ma silhouette est beaucoup plus harmonieuse. »

« Parfois je suis fatiguée en arrivant au club, c’est dur de me motiver ! Une heure après, je repars chargée d’énergie et de fraîcheur. Je me sens bien, et c’est bon pour mon cholestérol. »

« En mars, j’enfourche ma monture et retourne crapahuter dans les chemins avec mon VTT. Je revis. Les soucis, je ne les vois plus. Le soir, je dors comme un bébé. »

« 66 ans, sous tri depuis 1999, je pratique gymnastique douce, aquagym, randonnée, jardinage (potager, fleurs, arbres fruitiers), pour le physique et le moral.
Je recharge mes batteries dans la nature. »

« Deux mois après la sortie de l’hôpital, j’ai recommencé de longues marches, un peu de bicyclette, la natation une fois par semaine et la gym. 54 ans, quelques muscles repris, c’est la grande forme, je n’arrête plus ! »