En plein cirage

La gonorrhée résiste de plus en plus aux antibiotiques !

De plus en plus de cas de gonorrhées résistantes aux antibiotiques sont rapportés en Occident. D'après les experts de l'Organisation mondiale de la santé, cela pourrait être dû à une surconsommation d'antibiotiques dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Pour prévenir de cette IST des chercheurs de l'Oregon State University (Etats-Unis) travaillent sur un vaccin. En Nouvelle-Zélande, des scientifiques ont quant à eux découvert que le vaccin contre la méningite B pourrait protéger contre la gonorrhée. 

Article du 31/12/2020 : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/34935-IST-gonorr...

A mon prochain rdv je vais discuter avec mon infectiologue de ce fameux vaccin méningite B qui pourrait éviter bien des problèmes...

Certains d entre vous on déjà reçu ce vaccin ?

Fibrose hépatique

Bonjour, 

Jamais, trente ans après le diagnostique du HIV, je n'aurais imaginé me retrouvé à terre,  à cause d'un diagnostic de "début" de Fibrose Hépatique, multifactorielle me dit-on, dû notamment aux traitements "anciens", qui étaient plus toxiques que ceux de maintenant .... Je me retrouve comme il y a trente ans en arrière, avec semble t-il, une espérance de vie diminuée, alors que le VIH lui est correctement traité. Des cas similaires parmis vous ? Je ne fume pas, ne bois pas, une bonne hygiène de vie .... me voilà plutôt mal parti non ?

Mots clés  : hépatite CVHC

Feuillets antiviraux pour le traitement de l’hépatite C

Ces feuillets d’informations répondent à plusieurs des questions que se posent les personnes vivant avec le VIH, comme celles-ci par exemple :

Mots clés  : hépatite BVHB

Enyo Pharma espère guérir l'hépatite B

La startup de la semaine : comment Enyo Pharma espère guérir l'hépatite B Par François Manens  |  10/01/2020, 6:42  |  1707  mots
La forme chronique de l'hépatite B touche plus de 350 millions de personnes dans le monde.La forme chronique de l'hépatite B touche plus de 350 millions de personnes dans le monde. (Crédits : Reuters)Toutes les semaines, "La Tribune" braque les projecteurs sur une pépite méconnue de la French Tech. Cette semaine, Enyo Pharma. Cette startup lyonnaise de biotech développe un médicament pour traiter l’hépatite B. Avec son approche novatrice, copiée sur les virus, la startup espère découvrir d’autres traitements pour parvenir à soigner plusieurs maladies.

Et si les médicaments adoptaient les mêmes mécanismes d'action que les virus ? Cette idée, germée à l'Inserm à Lyon, est aujourd'hui cultivée par Enyo Pharma. La startup développe des médicaments capables de détourner les fonctions cellulaires sans endommager la cellule elle-même, comme le font les virus. En ligne de mire : la guérison de maladies aujourd'hui incurables.

Le premier projet de la jeune pousse vise l'hépatite B, une maladie virale chronique qui atteint le foie de plus de 350 millions de personnes dans le monde. S'il existe des vaccins pour prévenir la maladie, les traitements disponibles une fois qu'elle est contractée ne permettent pas de guérir le patient. Enyo Pharma compte mener elle-même son médicament à travers les trois phases de tests cliniques, jusqu'à son entrée sur le marché.

Imiter les virus pour agir sur les cellules

"Les virus ont appris dans leur co-évolution avec les mammifères à entrer dans les cellules et à détourner les fonctions cellulaires humaines pour leur propre bénéfice", introduit Jacky Vonderscher, cofondateur et directeur général de la startup.

Les virus profitent de l'énergie de la cellule pour se multiplier. Pour y parvenir, ils doivent modifier les fonctions cellulaires sans attirer l'attention du système immunitaire, capable de les détruire.

Pour renforcer ses connaissances sur ce phénomène, la startup a dans un premier temps créé une banque de données des interactions entre les virus et les protéines à l'intérieur des cellules humaines. Elle revendique aujourd'hui dans sa base plus de 50.000 observations, faites manuellement, sur plus de 10 ans. Grâce à ces données, elle peut localiser précisément les morceaux de protéines grâce auxquels le virus parvient à interagir avec la cellule. Résultat, la startup en compte aujourd'hui plus de 1.500 dans sa librairie.

"Si nous parvenons à comprendre comment les virus s'y prennent, nous pouvons arrêter le virus", estime Jacky Vonderscher.

La startup développe ensuite des molécules dont une partie de la structure copie celle des virus. Cette propriété va leur permettre de cibler et modifier l'activité de certains protéines présentes dans la cellule. Le tout, sans risque, puisque les virus modifient déjà les cellules de la même manière, sans que cela n'affecte ni le fonctionnement de la cellule ni sa capacité à se multiplier.

"Actuellement, nous touchons avec les médicaments moins de 1.000 enzymes et protéines, sur plus de 10.000", chiffre le dirigeant, afin de montrer l'étendue des possibilités.

Premier chantier : traiter l'hépatite B chronique

Dans ses recherches, l'Inserm avait découvert que le virus de l'hépatite B interagissait avec une protéine nommée FXR, présente dans le noyau des cellules, également responsable de l'acide biliaire. Des industriels s'étaient penchés sur cette avancée sans aller jusqu'à des preuves de concept. Quand Enyo Pharma s'y est intéressé, elle est parvenue à identifier le morceau de cellule à l'origine de l'interaction avec FXR. Et avec cette découverte, la possibilité de contrecarrer ses effets.

En 2015, Enyo Pharma a d'abord acheté une licence exclusive auprès d'une autre entreprise lyonnaise, Poxel, pour exploiter une de leur molécule. Cette molécule -développée par le laboratoire- est capable d'interagir avec FXR pour limiter ou bloquer une autre molécule. Une propriété qui permet de la qualifier dans la catégorie des "antagonistes". "Nous avons ainsi évité trois ans de production médicinale", précise le dirigeant.

Si Poxel a breveté la composition chimique, c'est bien Enyo Pharma qui a breveté la propriété antagoniste de la molécule, d'une part, et son utilisation contre l'hépatite B, d'autre part. Et leurs recherches continuent : cinq demandes de brevets supplémentaires ont été déposées.

Développer un médicament, un processus onéreux

Pour comprendre où se place chronologiquement le développement du médicament contre l'hépatite B, il faut se pencher sur le déroulement des différentes phases de tests cliniques. À commencer par la "phase 1" : la poudre, préalablement développée avec des garanties toxicologiques, va être testée sur un volontaire, sous différentes doses. "Cette phase fixe les mesures de doses que nous allons pouvoir utiliser sans atteindre l'humain", explique Jacky Vonderscher. Ensuite, vient "la phase 2" des tests, afin d'évaluer l'efficacité du produit, et à quelle dose il va fonctionner au mieux. Pour finir, la "phase 3", de très loin la plus coûteuse, permet, une fois validée, d'enregistrer le médicament, et donc de le commercialiser. Dans le meilleur des cas, Enyo Pharma validerait son médicament contre l'hépatite B en 2023.

La jeune pousse doit passer par chacune de ces phases, qui requièrent des injections de liquidités, et donc l'appel à des levées de fonds. Car en attendant son produit final, Enyo Pharma ne réalise aucune recette. "Mon banquier ne comprend rien ! De l'argent sort, mais rien ne rentre", s'en amuse l'entrepreneur.

62 millions d'euros levés depuis sa création en 2014

Pour faire aboutir son médicament contre l'hépatite B, la biotech devra déjà trouver plus de 120 millions d'euros d'investissements supplémentaires, aux plus de 62 millions d'euros qu'elle a levés depuis sa création en 2014. Deeptech oblige, les investisseurs devront être patients quant au retour sur investissement.

La startup s'est lancée avec des fonds personnels et 1,2 millions d'euros de Inserm Transfert Initiative (géré par Sofimac). Elle a d'abord levé 1 million d'euros en amorçage avec Sofinova afin d'obtenir la licence développée par Poxel. Puis en 2016, la jeune pousse est passée à la vitesse supérieure : une levée de 22 millions d'euros, une nouvelle fois menée par Sofinova, suivi par Innobio  (un fonds géré par Bpifrance) et des fonds anglo-saxons. Ensuite, la biotech a récolté 40 millions en 2018, cette fois auprès du fonds américain OrbiMed, suivi par l'européen Andera et le fonds Large Venture de Bpifrance. "Cette dernière levée devrait nous amener jusqu'au début du troisième trimestre de 2020", projette le CEO.

La startup devra alors lever à nouveau une grande somme, afin de lancer la phase 3 des tests cliniques dès 2021. "Ce serait une pré-série d'entrée en Bourse. même si l'introduction en Bourse n'est pas encore décidée, car nous devrons attendre la bonne fenêtre d'opportunité", ajoute-t-il. Il estime à 120 millions la somme totale nécessaire à investir pour mener le médicament jusqu'à son terme. Une somme qui serait synonyme d'introduction en Bourse.

Pour valider cette phase 3 de leur médicament contre l'hépatite B, Enyo Pharma doit effectuer des tests sur 1.000 patients. Elle les mènera depuis l'Australie en Asie du Sud-Est, une zone géographique particulièrement touchée par la maladie.

"Si nous avons les résultats clairs et nets espérés ce serait un breakthrough (une innovation de rupture, ndlr). Nous aurions alors une accélération naturelle, car tout le monde voudrait nous aider", anticipe Jacky Vonderscher.

Mais si les résultats sont en deçà des attentes et que le médicament de la startup ne suffit pas à lui seul à guérir l'hépatite B, il pourrait tout de même être combiné avec d'autres. Il faudrait alors que la jeune pousse travaille avec un partenaire, ce qui retarderait la mise sur le marché de son produit.

Plus rapide que Big Pharma

Avec sa technologie et sa rapidité d'action, Enyo Pharma pourrait donc griller la politesse aux géants du secteur pharmaceutique.

"L'époque où 90% de la recherche médicale se faisait dans Big Pharma est révolue", lance Jacky Vondersher.

Et l'entrepreneur parle en connaissance de cause : il a roulé sa bosse pendant 30 ans dans des structures de recherche de Novartis et Roche. Pour l'un, il a développé le centre de recherche de Boston, et pour l'autre, il a eu des responsabilités dans un centre spécialisé sur le génome, situé à San Diego. Cette sorte d'intra-entreprise de 350 personnes, capable d'innover très rapidement, lui a donné l'envie d'un jour mener sa propre biotech.

"Nous prenons plus de risques en biotech, et les décisions sont plus rapides. Dans les Big Pharma, les dirigeants deviennent en quelques sortes des machines à faire des Power Point à présenter à leurs supérieurs hiérarchiques. Tout le monde a peur de prendre les décisions car il n'y a que très peu délégation de pouvoir", regrette-t-il.

La startup s'est installée à Lyon, connue pour le dynamisme de sa scène biotech et pour la compétence de ses laboratoires dans l'infectieux. Hébergé dans un premier temps par le pôle de compétitivité Lyonbiopôle, l'entreprise a depuis déménagé dans le Bioparc, nouvelle zone dédiée de la métropole lyonnaise, qui regroupe hôpitaux et entreprises de santé. Enyo Pharma compte aujourd'hui une trentaine d'employés, en grande majorité dédiés à la R&D.

Après l'hépatite B, un traitement pour le cancer ?

Reste que la puissance de frappe de Big Pharma est d'un tout autre ordre. Le coup de développement d'un médicament dépasse le milliard d'euros, et il faut donc de grands moyens pour effectuer la phase 3. "Les grands groupes sont plus équipés pour faire ça, mais les biotechs peuvent envisager de le faire elles-mêmes pour de relativement petites indications, comme nous le faisons avec l'hépatite B", développe le dirigeant.

C'est en partie pour cette raison que la startup cherche des partenaires pour ces nombreux autres projets en parallèle du médicaments contre l'hépatite B. Grâce à sa base de données des interactions entre virus et protéines, elle identifie sans cesse des nouveaux moyens d'interagir avec les cellules humaines. A l'avenir elle pourrait donc adresser d'autres maladies, comme la très répandue stéatose hépatique non alcoolique (NASH), une cirrhose liée à une accumulation de gras dans le foie, mais aussi le cancer.

"Pour le NASH, nous parlons de coûts de développement entre 300 et 400 millions d'euros, avec des contraintes de sécurité plus sévères", rappelle Jacky Vonderscher.

Mots clés  : AASLD 2019hépatites

AASLD 2019 à Boston

Ceci est un compte-rendu de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi certaines données publiées peuvent ne pas avoir été validées par les autorités de santé françaises.

Le contenu a été réalisé sous la seule et entière responsabilité des auteurs, du coordinateur et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de ce compte-rendu. Abbvie n’est pas intervenue dans le choix et la rédaction des articles. De ce fait, la responsabilité d’Abbvie ne saurait pas être engagée.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=167&v=kcxw-55GKXg&feature=emb_logo

Mots clés  : VHChépatite C

Guérir l'hépatite C : interview du Pr Tran

Guérir l'hépatite C : interview du Pr Albert Tran, Gastro-entérologue et hépatologue au CHU de Nice

Depuis les premiers traitements de l’hépatite C, beaucoup de progrès ont été faits. Comment avez-vous ressenti ces évolutions chez vos patients ?

Je fais partie de cette génération d’hépatologues qui a connu l’évolution de la prise en charge de l’hépatite C, depuis les premiers traitements, qui consistaient à une combinaison d’interférons et d’antiviraux, jusqu’aux traitements actuels avec la deuxième génération d’Antiviraux d’Action Directe (AAD) pangénotypiques.

Pour les anciens patients, il y a un avant et un après : certains, qui ont connu l’époque de l’interféron , ont eu une qualité de vie très dégradée et près de la moitié des patients n’étaient pas réceptifs au traitement. Maintenant, il existe des parcours de soin en 8 à 12 semaines pour un taux de guérison de quasiment 100% et très peu d’effets indésirables.

Ces innovations ont participé à faire évoluer l’image de la maladie. Ceux qui n’ont pas connu cette période ne se rendent pas compte de la simplicité des traitements actuels et des progrès accomplis. Les anciens patients, dont certains ont vécu dans leur chair toute la série des traitements, sont extrêmement reconnaissants, ils encensent notre travail, nous remercient et remercient la France et son système de soin de les avoir pris en charge.

Quelles différences entre les patients d’hier et d’aujourd’hui ?

Les patients de 2019 ne sont pas ceux des années 90. Aujourd’hui, nous rencontrons deux profils. Ceux qui arrivent avec une maladie très avancée et des symptômes graves (la maladie peut évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie) et qui ont échappé au circuit de prise en charge, et il y a les nouveaux, souvent dépistés par les médecins généralistes ou dans des centres spécialisés.

Les nouveaux patients qui n’ont pas connu les anciens traitements n’ont pas la même motivation, or l’observance est la clé du succès pour une guérison en 8 à 12 semaines dans quasiment tous les cas. Le fait que la maladie soit silencieuse, c’est-à-dire avec une absence de symptômes pendant une longue période, décourage non-seulement le dépistage, mais aussi l’observance du traitement. On se soigne ou on va voir le médecin quand on ne se sent pas bien. Notre défi, en tant que professionnel de santé, c’est de faire de la pédagogie aux patients et les encourager à faire le traitement dans son ensemble, alors même qu’ils se sentent bien.

Dans un parcours de soin de l’hépatite C, on est plus sur un « marathon » que sur une course de rapidité. Cela nous demande un véritable engagement sur le long terme en faisant par exemple revenir les patients toutes les deux à trois semaines en particulier ceux ayant plusieurs comorbidités comme l’addiction afin que le message de l’observance soit bien intégré. On en profite pour répéter les messages qui fonctionnent pour les motiver, c’est-à-dire l’objectif de guérison et la simplicité du traitement.

Quels sont les nouveaux enjeux du dépistage ?

Le dépistage c’est trouver une aiguille dans une botte de foins. Comme les patients deviennent plus rares (NDLR, depuis 2014, 60 000 malades ont pu être guéris de l’hépatite C, grâce aux nouveaux traitements[1]), notre défi est dorénavant de trouver les patients hors des circuits traditionnels de soin.

Aujourd’hui, la bataille de l’hépatite C doit être menée sur le terrain de la sensibilisation du grand public. Par exemple, dans notre département des Alpes Maritimes nous avons obtenu une augmentation de 30% des tests sérologiques sur les périodes des campagnes de communication, que ce soit par des supports papiers (affiches, flyers…) ou de l’achat d’espace média (radio, affichages sur les bus, presse…). Nous participons aussi à une semaine de dépistage hors-les-murs organisée par le Comité régional de la lutte contre le VIH (COREVIH) pour des actions locales en novembre.

De même, je crois beaucoup aux campagnes nationales pour arriver à l’élimination de l’hépatite C en France, comme par exemple : la journée nationale des hépatites ou la récente campagne de sensibilisation grand public « Du bruit contre l’hépatite C », menée par l’AFEF (l’association française pour l’étude du foie).

Ces campagnes sont aussi l’occasion de faire connaître l’existence des nouveaux traitements. Même si nos patients nous sont régulièrement adressés, nous avons toujours des patients qui viennent directement consulter à l’hôpital, car ils ont entendu parler des derniers traitements. C’est un motif très important de dépistage pour les patients. Lorsque les personnes viennent nous voir, elles veulent avant tout être guéries.

L’ouverture à la prescription des AAD en ville, qu’est-ce que cela change dans la lutte contre l’hépatite C ?

L’ouverture à la prescription en ville est une très bonne chose pour cibler les malades, qui se concentrent souvent dans les populations vulnérables. En effet, on remarque une perte considérable de patients entre le diagnostic et le moment du traitement, lorsque le traitement se fait en structure comme les hôpitaux. Les personnes en difficulté ne vont pas forcément avoir les moyens ni la capacité de suivre un parcours de soin en plusieurs étapes. Tout rassembler depuis le dépistage jusqu’au parcours de soin dans une seule structure en ville évite les perdus de vue.

De notre côté, en tant que personnel soignant travaillant à l’hôpital, nous avons de plus en plus d’interactions avec les structures de soin spécialisées, notamment avec les Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues (CAARUD), les Centre Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) et les Permanence d'Accès aux Soins de Santé (PASS). Nous redirigeons régulièrement des patients vers ces structures spécialisées pour les populations fragiles. Elles ont plus d’expérience, d’expertise médico-sociale et psychologique pour conserver les patients vulnérables dans le parcours de soin. Leur proximité leur donne un avantage pour faire des consultations régulières et s’assurer de l’observance.

https://www.abbvie.fr/our-company/Nos-a ... ection=Yes