En plein cirage

Mots clés  : interprètehépatitesvhcvhb

Recours gratuit à des interprètes par téléphone aux services d'hépatologie

Comme spécifié dans ce document de présentation, l'association ISM interprétariat, en collaboration avec la DGS, propose un recours simplifié et gratuit à des interprètes, par téléphone, aux services d'hépatologie. 

Vous trouverez ci-après des informations sur ce service: 

• liste des langues parlées : 
http://www.afef.asso.fr/rc/org/afef/nws ... %20ISM.pdf 

• modalités du service : 
http://www.afef.asso.fr/rc/org/afef/nws ... %20tel.pdf 

• numéro de téléphone : 
http://www.afef.asso.fr/rc/org/afef/nws ... %20ism.pdf 


• AFEF :
http://www.afef.asso.fr/communication/a ... 210356-680

Mots clés  : vhcguérison

Hépatite C, bientôt la guérison pour tous ?

De nouveaux traitements, très onéreux mais ultra efficaces, permettent de guérir en trois mois les personnes vivant avec une hépatite C. Le point avec le turbulent professeur Victor de Lédinghen, président de l’Association française pour l’étude du foie (AFEF).

Une pathologie répandue :

230.000 personnes sont porteuses du virus de l’hépatite C, en France. Parmi les groupes les plus exposés, on trouve les utilisateurs de produits (par injection intraveineuses ou sniff, rappelons-le), les personnes détenues et les gays qui ne se protègent pas, ainsi que ceux qui cumulent les pratiques non protégées et la prise de drogues injectables (notamment les « slameurs »). La difficulté, c’est qu’on estime à 75.000 le nombre de personnes contaminées qui ne se savent pas porteuses du virus. Il faut se faire dépister régulièrement (au minimum une fois par an) si l’on a des pratiques à risques, que l’on soit séropositif au VIH ou pas.

Quoi de neuf ?

On peut guérir tout le monde ou presque et les Français sont au top. « L’European Association for the Study of the Liver (EASL) délivre des recommandations sur la prise en charge mais elles ne tiennent pas compte de la spécificité de l’épidémiologie ni des traitement disponibles », explique Victor de Ledinghen.

« En France, pas moins de sept molécules sont disponibles, on ne doit plus laisser aucun patient sur le bord du chemin. »

Les hépatologues de l’AFEF se projettent dans une ère sans hépatite C. Toutefois, les services hospitaliers n’ont pas les moyens humains de traiter plus de 15.000 personnes atteintes par an. En 2014, 14.000 personnes ont été traitées (le plus souvent guéries) en France contre 500 en Grande-Bretagne.

Qui peut bénéficier des nouveaux traitements ?


Tout le monde. « Et comme il faut donner des priorités, le traitement doit être proposé aux patients qui ont une fibrose au moins modérée (F2 ou F3 ou F4 selon le score METAVIR) » selon le professeur Lédinghen. Les transplantés peuvent en bénéficier. L’apparition de nouvelles molécules fin 2015 et courant 2016 devrait faire baisser les prix. Actuellement, la durée de traitement va de 12 à 24 semaines, avec parfois de la ribavirine en complément. Les experts de l’AFEF ne sont pas favorables, pour le moment, au traitement sur huit semaines, qui ne reposerait sur aucun critère scientifique établi. Le médecin choisit la molécule en fonction du génotype (toutes les molécules ne marchent pas sur tous les génotypes), la gravité de la situation, (cirrhose ou pas) et les interactions médicamenteuses (tout ne va pas avec tout).


Comment ça se passe pour les co-infectés VIH-VHC ?


« Dès je vois un patient co-infecté, je le traite » assure l’expert. « La fin de la co-infection, ça pourrait être avant la fin de l’année. » Le fait de prendre d’autres médicaments contre le VIH complique la donne mais l’AFEF a publié sur son site Internet un tableau des interactions, disponible d’un coup de clic. Il s’intitule « Interactions entre agents anti-viraux directs et anti-rétroviraux », il a été établi par les docteurs Gilles Peytavin et Caroline Solas. Une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) avec un infectiologue, un hépatologue, un pharmacien et une personne chargée de l’éducation thérapeutique valide le traitement et ensuite on est suivi par son praticien habituel.



 Interactions entre agents anti-viraux directs et anti-rétroviraux :


http://www.afef.asso.fr/rc/org/afef/nws/News/2015/20150527-191009-256/src/nws_fullText/fr/Interactions%20DAA%20et%20anti-rétroviraux%20Mai%202015.pdf


La fin de l’interféron :


Ce produit n’est plus recommandé et le président de l’AFEF affirme haut et fort qu’il ne doit plus être prescrit. Il est recommandé, au niveau européen, avec de la ribavirine, dans les hépatites aigües, mais les Français jugent clairement que ça n’est plus pertinent. Là encore, « on est le premier pays à l’écrire » ajoute l’hépatologue. Si on insiste pour vous prescrire de l’interféron, consultez dans un autre hôpital, ça n’est pas interdit, où vous bénéficierez des nouveaux traitements.

Ce texte aurait dû paraître dans TÊTU n°213, septembre 2015.

http://www.tetu.com/2015/07/27/sante/hepatite-c-bientot-la-guerison-pour-tous/

Mots clés  : vhc

La vraie vie de l’hépatite C à l’EASL 2015

La vraie vie de l’hépatite C à l’EASL 2015 

Un condensé clair et accessible des conférences qui ont eu lieu durant l'EASL et qui donnent un aperçu de votre RVS possible avec les nouveaux traitements. 


http://collectif-hepatites-virales.com/index.php/on-y-etait/169-easl-2015

Pr Vincent Leroy « Le B.A. BA des molécules antivirales C »

Traitement de l’hépatite C. Tout ce que vous avez voulu savoir sur les nouveaux agents anti-viraux directs sans oser le demander ? C’est maintenant ! L’arrivée des nouveaux traitements contre le virus de l’hépatite C a révolutionné la prise en charge des patients. La guérison pour tous est maintenant possible. Mais comment s’y retrouver parmi tous ces nouveaux médicaments : Sofosbuvir, Simeprevir, Daclatasvir, Ledipasvir, Paritaprevir, Ombitasvir, Dasabuvir… Le Professeur Vincent Leroy du CHU de Grenoble répond à toutes vos questions dans son exposé « Le B.A. BA des molécules anti-virales C ».

http://www.afef.asso.fr/ame/news.phtml?id=rc%2forg%2fafef%2fnws%2fNews%2f2015%2f20150417-074739-415

Mots clés  : vhcAAD

La ''révolution'' des nouveaux traitements bouleverse la prise en charge de l'hépatite C

L'arrivée de traitements efficaces mais très onéreux contre l'hépatite C a bouleversé en quelques mois la prise en charge de cette maladie qui, en France, touche 230.000 personnes, selon des spécialistes réunis cette semaine à Paris.

Ces nouvelles molécules représentent "une grande révolution parce qu'on est passé de quelques pour cent de guérison (avec les anciens traitements, ndlr) à plus de 90%", explique Nathalie Boyer hépatologue de l'hôpital Beaujon de Clichy près de Paris.

Dans les dix ans qui viennent, on aura probablement une éradication du virus de l'hépatite C. C'est quelque chose qu'on n'espérait pas il y a quelques années", s'enthousiasme la spécialiste dans une vidéo diffusée au congrès Paris Hepatitis Conference

Cet optimisme n'a pas été partagé par tous les spécialistes présents à ce rendez-vous financé par les principaux laboratoires impliqués dans la mise au point des nouvelles molécules.

"Ce n'est pas la fin de l'hépatite C et ce n'est peut-être même pas le début de la fin, à cause de l'obstacle de l'accès aux nouveaux traitements", souligne le Pr Marc Bourlière de l'hôpital Saint Joseph à Marseille.

Ces "antiviraux à action directe" (AAD) bloquent la capacité de multiplication du virus de l'hépatite C et sont bien plus efficaces que les traitements conventionnels : l'interféron et la ribavirine. Ils n'ont pas les épouvantables effets secondaires de ces deux produits en particulier sur l'humeur, l'agressivité ou l'appétit des patients.

Mais ils sont extraordinairement chers: le prix d'un traitement standard de 12 semaines par sofosbuvir, le premier de ces médicaments arrivés sur le marché, a été fixé en France à 41.000 euros après un rabais consenti par le fabricant américain Gilead au gouvernement (57.000 euros prévus initialement).

D'autres de ces molécules ont été autorisées depuis, à des prix à peine moins élevés. Des combinaisons de plusieurs de ces AAD sont actuellement mises au point pour une meilleure efficacité, avec des prix avoisinant les 100.000 euros par patient.

-"Manque de bras"-

Pour les malades en échec de traitement avec les anciennes thérapies, ces nouvelles molécules sont tout simplement "formidables", note Alain, aujourd'hui définitivement débarrassé du virus.

Mais l'arrivée de cette "révolution" thérapeutique ne va pas sans heurts dans les services hospitaliers habitués à traiter cette pathologie comme une longue maladie chronique pouvant déboucher sur cirrhose et cancer du foie.

"On a une puissance phénoménale mais paradoxalement, on n'a jamais été aussi impuissant", déplore le vice-président de l'association SOS Hépatites, Dr Pascal Mélin. Il dénonce un "manque de bras" persistant dans les hôpitaux et des listes d'attentes qui s'allongent.

Un enquête réalisée par l'association montre qu'un malade nouvellement dépisté doit attendre en moyenne plus de 40 jours avant un premier rendez-vous dans un service hospitalier spécialisé.

L'arrivée des nouvelles molécules a provoqué un afflux de patients "qui n'étaient plus suivis et qui reviennent en très grand nombre, provoquant un goulot d'étranglement", souligne le Dr Boyer.

Seuls les patients les plus sévèrement atteints par le virus (ceux développant cirrhose ou fibrose du foie) ont normalement accès aux nouveaux traitements, soit environ 80.000 patients en France, selon cette hépatologue.

Mais les critères stricts et des obstacles administratifs (obligation d'évaluer les cas en réunions de concertation pluridisciplinaires) ralentissent la tâche des médecins.

"On est en train d'organiser le rationnement financier, on fait porter sur les médecins l'incapacité d'assumer des choix politiques", critique le Dr Mélin.

Ce médecin évalue à "plusieurs dizaines de milliers" les patients en France en attente de ces nouveaux traitements tandis que les hépatologues estiment qu'ils ne seront de toutes façons pas en mesure de traiter plus de 14.000 cas par an.

Le Pr Patrick Marcellin de l'hôpital Beaujon, organisateur du congrès, reste optimiste: "Tout cela va bouger, les prix très chers aujourd'hui (...) vont chuter, le nombre de patient va augmenter et les nouveaux traitements vont se banaliser"

Source : LeParisien.fr

Mots clés  : lédipasvirsofosbuvir

Ledipasvir/sofosbuvir : guérison de 96-97%

Hépatite C : un taux de guérison de 96-97% pour l’association ledipasvir/sofosbuvir de Gilead chez des patients cirrhotiques

Publié le Jeudi 13 novembre 2014

Gilead Sciences a annoncé mercredi  dans un communiqué les résultats d’un essai clinique de phase II portant sur l’association ledipasvir (LDV) et sofosbuvir (SOF), administrée en une dose fixe quotidienne à des adultes atteints d’hépatite C chronique (HCC) de génotype 1 avec cirrhose compensée, auparavant traités sans succès par inhibiteur de protéases, interféron pégylé et ribavirine.

Selon l’étude menée dans 20 centres hospitaliers français, l’association LDV/SOF permet d’atteindre un taux de guérison de 96-97% dans cette population de patients atteints d’une maladie du foie à un stade avancé et ayant déjà reçu un traitement. Ces données ont été présentées sous forme de « late breaking abstract » (LB-6) à l’occasion du 65e colloque annuel de l’Association américaine pour l’étude des maladies du foie (The Liver Meeting 2014), à Boston.

La Food and Drug Administration (FDA: Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a approuvé, le 10 octobre 2014, le traitement combiné à dose fixe évalué dans cette étude (ledipasvir 90 mg/sofosbuvir 400 mg) qui a comme nom commercial Harvoni® pour les patients atteints d’une HCC de génotype 1. En Europe, le Comité européen des médicaments à usage humain a émis un avis favorable à la demande de mise sur le marché d’Harvoni® déposée par Gilead Sciences, Inc le 26 septembre 2014 ; la Commission européenne devrait se prononcer sur l’autorisation de mise sur le marché d’ici la fin de l’année.

« Nous manquons de traitements sûrs et efficaces contre l’hépatite C, notamment pour les patients cirrhotiques ayant déjà épuisé toutes les options thérapeutiques disponibles, » explique Marc Bourlière, Docteur en médecine à l’Hôpital Saint Joseph à Marseille, et coordinateur de l’étude. « Grâce à cette étude, nous constatons que ces patients difficiles à soigner pourraient pourtant guérir grâce à un traitement oral de courte durée associant ledipasvir/sofosbuvir et ribivarine pendant 12 semaines. »

En France, 200 000 personnes seraient infectées par le virus de l’hépatite C, maladie responsable de 3 000 décès annuels. Environ 40 % des personnes infectées ne sont pas diagnostiquées, tandis que seuls 13 % des patients suivent actuellement un traitement. Le génotype 1 est la forme la plus courante de l’HCC, en France comme à l’échelle mondiale.

Source : Gilead

 Mypharma-editions.com

                            PAM

Mots clés  : Sovaldi

Sovaldi Journal officiel 4 Novembre 2014

Sovaldi agréé à l’usage des collectivités 

Le 04 Novembre 2014 

Par un arrêté paru ce jour au « Journal officiel », la spécialité pharmaceutique Sovaldi 400 mg (28 comprimés pelliculés, laboratoire Gilead) est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités et divers services publics. Le texte précise également que seules les indications thérapeutiques suivantes ouvrent droit à la prise en charge par l’assurance-maladie : 

- Le traitement, en association avec d’autres médicaments, de l’hépatite C chronique chez l’adulte présentant un stade defibrose hépatique F3 ou F4 ; 

- Le traitement, en association avec d’autres médicaments, de l’hépatite C chronique chez l’adulte présentant un stade de fibrose hépatique F2 sévère ; 

- Le traitement, en association avec d’autres médicaments, de l’hépatite C chronique chez l’adulte infecté concomitamment par le VIH, quel que soit le stade de fibrose hépatique ; 

- Le traitement, en association avec d’autres médicaments, de l’hépatite C chronique chez l’adulte atteint de cryoglobulinémie mixte (II et III) systémique et symptomatique, quel que soit le stade de fibrose hépatique ; 

- Le traitement, en association avec d’autres médicaments, de l’hépatite C chronique chez l’adulte atteint de lymphome B associé au VHC, quel que soit le stade de fibrose hépatique. 

À noter enfin que l’initiation du traitement est désormais subordonnée à la tenue, dans les pôles de référence hépatites, d’une réunion de concertation pluridisciplinaire. 


http://www.afef.asso.fr/Data/upload/files/JO%20Sovaldi%20indication%20+%...


Arrêté du 30 octobre 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics.

Mots clés  : sofosbuvirSolvadi

Traitement VHC pour milliardaire !

n'est il pas honteux de la part du labo gilead de fixer le prix du sovaldi à 56000 euros la boite

forcement qu'à ce prix le ttt est distribué au compte goutte et aux personnes les plus atteintes du VHC mais encore une fois les choses sont faites sans bon sens

etre obligé d'attendre d'avoir une cirrhose ou un cancer du foie pour beneficier de ce nouveau ttt est d'une absurdité sans nom sans parler de la souffrance physique engendrée par celles ci , sauf que la souffrance des malades n'est pas à l'ordre du jour

aussi, n'ont pas acces aux ttt les malades qui  ne se sont pas passés par le ttt courant interferon /ribavirine sauf que ce ttt est un enfer à supporter physiquement et surtout psychologiquement

certains de ses effets secondaires sont alarmants, je cite : idées suicidaires, irritabilité, perte des cheveux , anemie, perte de poids... etcetera

quand on pense que les malades attendent un ttt comme on attend le messie , c'est une honte de vouloir faire du fric sur le dos des malades