Les effets indésirables d’Incivo, comment j’ai géré…

Publié par Clara le 23.11.2012
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On ne connaît que trop bien la lourdeur des traitements contre le VHC, mais on évoque moins souvent les solutions testées par les personnes concernées pour pallier les effets indésirables. Clara partage son expérience avec l’Incivo (telaprevir).

Mon traitement d’attaque contre le VHC a débuté en avril 2012 avec Incivo, interféron et Ribavirine. J’ai initié mon traitement avec une charge virale supérieure à 10 000 000 copies et j’étais indétectable un mois et demi plus tard. Mais à quel prix !


C’est la prise d’Incivo pendant les 12 premières semaines qui a généré chez moi des douleurs latentes, constantes à la limite de l’obsession. Ma prise d’Incivo se faisait en deux comprimés de 375 mg toutes les huit heures et j’ai tiré le jackpot des effets indésirables dès les premières prises : prurit anal, fissures anales et vaginales, saignements du nez, peau très sèche et craquelée, démangeaisons, inflammation généralisée des muqueuse et une porphyrie (PTC).

J’en ai donc parlé aux différents médecins qui me suivent durant ce long parcours mais c’est toujours la même réponse que j’obtiens : "Cela fait partie des effets indésirables, pratiquement tous les patients vivent les mêmes symptômes, tout ira mieux après !!!" J’ai aussi pris conseils auprès des pharmaciens, mais rien ne semblait adapté aux effets indésirables que je rencontrais.

Alors je me suis concoctée une pharmacie de fortune, dans tous les sens du terme, dans l’espoir d’un mieux être. J’ai donc acheté des classiques et basiques tels que : Bepanthen, Homéoplasmine (pour le prurit anal), Mucogyne (pour les fissures vaginales) - conseillé par un gynéco - et Proctolog crème et suppo. Aucun de ces produits ne sont remboursés et n’ont pas fait plus d’effets que cela. Côté soins remboursés, j’ai utilisé la crème Dexeryl pour la peau de mon corps qui était très déshydratée sans que se ne soit non plus miraculeux.

J’en suis venue à tester une gamme de produits du nom de Vea. Je suis intervenante auprès de différents services d’oncologie pour des ateliers "Image de soi" et j’avais déjà remarqué par le passé les bienfaits des produits de cette gamme auprès des personnes touchées par les effets indésirables de la chimiothérapie. Sitôt testés les produits Vea m’ont apporté un réel soulagement qui a pallié les douleurs aigues et permanentes qui m’empoisonnaient la vie.

Voici donc mon ordonnance, celle qui m’a soulagée…
Vea Zinco (18,40 euros les 40 ml) pour le prurit anal : bienfaits pratiquement immédiats, soulagement en 24 heures et réparateur en 7 jours. Je le conseille sur toute la longueur du traitement. C’est une pate très épaisse qui s’utilise en très petite quantité sur chaque lésion.
Vea Lipogel (25,50 euros les 50 ml) pour les inflammations et les fissures de la vulve. Je l’ai aussi utilisé contre le dessèchement cutané de mes mains et de certaines parties de mon corps. C’est un produit très gras qui s’utilise par noisettes.
Vea Detergente (19,40 euros les 250 ml) ou Vea Marsiglia (8,70 euros les 100 gr) à substituer au savon usuel. Le premier est en gel, le second en pain. J’ai préféré le savon liquide sur les parties de mon corps les plus agressées parce que c’est plus doux à l’usage.
Tous ces produits sont disponibles en parapharmacie.

La fin de mon traitement contre le VHC est prévue pour le mois d’avril 2013.

Propos recueillis par Sophie Fernandez

Commentaires

Portrait de mcm2062

merci

si vous connaisait pas je les testes  aloevera ju de fruit  2 litre chez les chinois  2,70 environ  mait le mieux ses le ju a 99 pour cent an  

pharmacie  1 litre  je les trouver a 10 euro