"Assistanat" : Wauquiez en pleine dérive

Publié par jfl-seronet le 13.05.2011
4 733 lectures
Notez l'article : 
0
 
droite sociale
On ne sait pas si le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a voulu se faire un nom avec sa sortie façon grand inquisiteur du "cancer" que serait "l’assistanat à la française" pour le pays… mais on doit reconnaître que la machine à baffes marche à plein. Fait intéressant, à gauche comme à droite, on conteste ou recadre le ministre et sa sortie tonitruante contre les minimas sociaux et ceux qui les perçoivent. Passage en revue de l’avoinée de printemps.
Pointer_doigt.jpg

On a du mal à croire qu’un ministre d’habitude discret et prudent ait, de lui-même, décidé de mettre le bazar en remettant en cause aussi violemment le RSA et les minimas sociaux qui, comme chacun, font évidemment rouler carrosse. On a d’autant plus de mal que Laurent Wauquiez est loin d’être un poids lourd du gouvernement et que c’est ce même gouvernement qui a créé le RSA. On peut donc raisonnablement penser que c’est une sortie commandée (d’autant que ce n’est pas son domaine de compétence… comme on a pu en juger par ses approximations), un ballon d’essai destiné à occuper le terrain. C’est vrai que lorsqu’on voit le festival de réactions suite à la sortie de Laurent Wauquiez, on voit que cela crée le buzz et détourne la classe politique et l’opinion publique de sujets importants. On peut aussi constater que les approximations du ministre des affaires européennes suscitent davantage de réactions outragées que la récente et détestable remise en cause du droit au séjour pour soins.
Quoi qu’il en soit, le quart d'heure de célébrité wharolien de Laurent Wauquiez a suscité de nombreuses réactions à gauche comme à droite.

A gauche toute ! "Les seuls assistés, ce sont les banquiers et les gros actionnaires, a tonné Arlette Laguiller de Lutte ouvrière. Qu'ils continuent comme cela, ces ministres qui n'ont pas de problèmes de fin de mois ! Leur cynisme finira par provoquer une explosion sociale !" Marie-George Buffet, députée communiste et ancienne première secrétaire du PCF, estime de son côté que le but de cette sortie, "c'est une fois encore d'essayer de rameuter l'électorat d'extrême droite en montrant du doigt les Français qui vivraient de l'assistanat". Dans un communiqué, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) estime que les propos de Laurent Wauquiez constituent une "insulte à l'égard de tous ceux et de toutes celles en situation de précarité, de pauvreté, qui se trouvent ainsi discriminé(e)s et montré(e)s du doigt".

Du côté du PS, c’est carton plein ! Martine Aubry, première secrétaire du PS, qui n'a pas pris la peine de parler du droit au séjour pour soins des étrangers malades (un oubli sans doute) est montée au créneau. "Jusqu'à présent le président de la République nous expliquait que le chômage était dû à la crise (...) maintenant la faute c'est aux chômeurs (…) Dire que les gens qui vivent du RSA sont des gens qui ont les bras ballants qui attendent et sont très heureux de vivre de l'assistance, c'est vraiment ne rien connaître à la réalité des choses", a expliqué la responsable du PS. "Les minima sociaux ne permettent pas de gagner autant que ceux qui travaillent", a souhaité rappeler Ségolène Royal. "Faire un débat immense pour pénaliser ceux qui profitent du RSA, je trouve que c'est bête et méchant (…) Il faudrait dire à Wauquiez que ce débat a eu lieu en Allemagne et ils n'y sont pas arrivés parce que le problème du chômage, c'est que les chômeurs ont besoin d'une aide, c'est la base de la solidarité, et pour les amener à travailler, les travaux d'intérêt général ne s'organisent pas de cette manière", a avancé Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie-Les Verts). Le maire de Paris, Bertrand Delanöe, parle d’indécence "alors que nous sommes dans un pays où il y a des millions d'exclus, mettre les projecteurs sur ce sujet comme s'il fallait culpabiliser ceux qui n'ont rien. C'est le même gouvernement qui ne cesse depuis quatre ans de faire des cadeaux aux plus riches". Même Lionel Jospin est sorti de son silence. "Quand j'entends la proposition récente (consistant) à vouloir culpabiliser ceux qui vivent le plus difficilement alors que l'on voit à nouveau flamber les revenus financiers, on est choqué", a indiqué l’ancien Premier ministre.

A droite, on fait le procès pour incompétence et pour déloyauté. Laurent Wauqiez n’était pas invité au traditionnel "petit déjeuner de la majorité" à l'Elysée, rapporte "Le Monde" (10 mai). Il a manifestement bien fait parce qu’il a été à la fête. C’est le Premier ministre qui a pilonné le premier et le plus. François Fillon a considéré que la sortie de son ministre est "une mise en cause de la politique du gouvernement par un ministre". Plus mordant est le centriste Marc-Philippe Daubressse, ancien ministre et actuel adjoint de Jean-François Copé à la tête de l’UMP : "Je suis très surpris de cette proposition qui relève d'une méconnaissance totale de la réalité du terrain et d'une irresponsabilité". Terrain plus technique, mais coup de poignard tout de même de la part de Roselyne Bachelot, une des collègues de Laurent Wauquiez. Ces propositions sur le revenu de solidarité active (RSA) "posent des difficultés de principe et de mise en œuvre que je lui ai d’ailleurs signalées lors d’un entretien approfondi", a rappelé, bonne copine, la ministre de Solidarités. Il faut dire que la ministre s’agace de cette sortie alors qu’un rapport sur l’amélioration du RSA est attendu pour juillet prochain. Elle a tenu à préciser que le dispositif prévoit "qu'un différentiel important subsiste entre le RSA et le Smic". Gros yeux aussi du côté de Martin Hirsch, le père du RSA. "Tous les coups ne sont pas permis face à la vulnérabilité des gens", a lancé Martin Hirsch sur France 2. Il a surtout critiqué les "les choses fausses" qui "sèment le doute chez les Français" et "les inquiètent pour rien".
Ces propositions sont "très démagogiques et très polémiques", juge la présidente de la Fnars (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale), Nicole Maestracci. "Il y a toujours l'idée qu'il y a des gens qui sont des fainéants, qui touchent une prestation sans rien faire et la réalité n'est pas celle-là", explique-t-elle. "Le principal problème, c'est qu'aujourd'hui il n'y a pas d'emploi pour un certain nombre de personnes très en difficultés." Une pique au passage à Laurent Wauquiez qui a été (qui s’en souvient ?) secrétaire d’Etat à l’emploi… Il est vrai qu’il était alors plus discret… sur l’emploi. On en revient alors à la question : pourquoi une telle sortie ? Est-ce le signe d’un futur thème de campagne : une remise en cause des supposées dérives du système social français… Ça promet !

Commentaires

Portrait de Traitdunion

C'est tellement difficile de réagir devant une telle connerie de ce ministre que, le mieux à faire c'est de utiliser le slogan de Act Up comme pour Christine Bouttin : ça SUFFIIIIIIITTT !!!!! Il nous reste encore 1 an de torture ... cette connerie mérite une Manif , le peuple à la rue pour montrer à qui ce gouvernement agresse : aux inégalités , cad, la majorité de la population !
Portrait de ecceomo

  • ben voyons, ils savent ce qu'ils font...
  • dans le VSL hier, pas de problème le message a été reçu par le patron ambulancier !...
  • Et la Bachelot qui vient en rajouter une couche...

  • toutes les graines de guerre des uns contre les autres sont semées et arrosées
  • on ne verra pas 2012 et ses belles élections, ça pétera avant quitte à sortir le Karcher suivi du couvre feu... la seule issue pour conserver ce pouvoir .

  • le plan est clair
  • la droite sociale, ça ne vous rappelle pas qu'elle se revendique aussi nationale ...
  • Ce qui est revendiqué là, c'est une nation homogène avec un pouvoir non pas représentatif mais qui incarne la grandeur de la france...

  • copier coller 1933
  • on n'est pas dans le mur, on est au delà du mur
  • qui se souvient de la déclaration universelle des droits de l'homme pourtant préambule de la constitution de cette france ???
Portrait de ecceomo

  • Sondage ce matin, une large majorité des Français sont d'accord avec les propositions de Wauquiez
  • Les avis favorables sont majoritaires dans toutes les familles politiques, à l'exception des sympathisants d'Europe Ecologie-Les Verts (comme quoi on peut fait différemment de la politique)  ....

  • On peut donc constater à quel point la manière de faire de la politique lobotomise nos con-citoyens.... La responsabilité n'est pas seulement celle de la droite. De Royale à Chevènement, ces idéologies imbéciles sont aussi usitées à gauche sous prétexte de parler au peuple.

  • Même pas capable de réfléchir à comment on peut mettre en oeuvre une telle disposition de STO (travail obligatoire)

  • Se souvenir que si des droits sociaux ont été accordés, c'est la convergence de plusieurs éléments (charité chrétienne, luttes syndicales....) dont un qui a convaincu les plus extrémistes :  préserver la paix interne , acheter la paix sociale, ce qui est tout de même plus rentable pour faire des affaires...

  • Il peut paraître à certain-e exagéré lorsque je parle de déclaration de guerre contre les pauvres, mais malheureusement, ce n'est pas un excès de langage.
  • Le pouvoir a besoin de notre passivité ... sa stratégie est pourtant claire.

Portrait de ecceomo

  • à la question "faut-il imposer des contreparties aux bénéficiaires du RSA?" , 67% des sondés y sont favorables, 32% sont contre et 1% ne se prononcent pas.
  • Dans le détails : seuls les sympathisants d'Europe Ecologie n'approuvent pas (38% sont favorables). Les autres approuvent: PS (51%), sans sympathie partisane (64%), extrême gauche (66%), MoDem (79%), extrême droite (83%), UMP (89%).

  • Personne ne semble savoir qu'il y a déjà des contreparties demandés aux personnes touchant le RSA...
  • Salut les veaux , à ce demander si l'on est encore en république ou dans un système d'élevage industriel de consommateur benet...
Portrait de jean-rene

Mais la seule contrepartie que demandent les bénéficiaires du RSA, c'est un EMPLOI REMUNERE. Un emploi non rémunéré, c'est de l'esclavage !
Portrait de ecceomo

  • le travail gratuit, cela remplacera des postes salariés
  • donc des personnes supplémentaires au chômage
  • donc un certain nombre qui en fin de droit basculera au RSA

  • et la boucle est bouclée

  • Tout travail mérite salaire
  • si la solidarité n'est pas un dû , elle est un droit faisant partie du contrat social républicain.
  • c'est ce pacte du vivre ensemble qui est mis en péril
Portrait de romainparis

A chacun ses moyens. Le travail gratuit ? Même les Chinois n'ont pas oser... Et demain tant que l'on y est : "le travail rend libre" ? Comme si c'était les bénéficiaires du RSA qui plombaient l'économie de la France ! Je me demande si les bookmakers pronostiquent sur qui sera le prochain bouc émissaire ?
Portrait de ionesco

Les mots de la politique (8) : Wauquiez et le cancer de l’assistanat « Quelle est, pour moi, la principale injustice dans notre pays ? C’est que celui qui travaille n’ait pas un véritable écart avec celui qui bénéficie des minima sociaux (…) Cette situation-là est pour moi le cancer de la société française ». Quand la Droite sociale s’énerve, elle envoie du petit bois. Cette intervention de Laurent Wauquiez, qui semble avoir jeté le trouble jusque dans les rangs de la majorité, n’est pas tant étonnante par la thématique développée, grand classique de la droite sarkozienne, que par la dureté du terme employé. L’assistanat, un cancer ? Je ne sais pas si des recensions existent sur la question, mais je ne me souviens que de peu d’occurrences de l’emploi d’un nom de maladie grave dans le débat politique, à part le fameux « sida mental » cher à Louis Pauwels. La dureté du propos surprend et attire l’attention. De deux choses l’une : soit il s’agit d’une erreur, d’une parole lâchée trop hâtivement, sans réfléchir ; soit il s’agit d’un coup délibéré et préparé en toute connaissance de cause. Créditant Laurent Wauquiez de suffisamment d’intelligence pour ne pas commettre une telle boulette malgré lui, reste donc la seconde option. Quels peuvent bien être les bénéfices espérés d’une telle violence verbale ? la suite... http://www.variae.com/wauquiez-cancerologie-et-strategie/
Portrait de ionesco

1. La France distribue plus d'aides sociales que les autres pays d'Europe C'est faux. La France est dans la moyenne européenne pour sa protection sociale. En 2005, elle se classait, selon l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), au deuxième rang des pays de l'OCDE quant au poids de ses dépenses de protection sociale par habitant. Mais ce chiffre recouvre à la fois la couverture maladie, les retraites et les minima sociaux. Or, ces derniers ne sont pas distribués à tort et à travers. En France, il existe une dizaine de minima sociaux (voir encadré) qui répondent à des critères très précis d'attribution. Au total, selon l'Insee, 3,5 millions de personnes ont perçu une de ces allocations en 2009. Soit 6,2 % de plus qu'en 2001, où elles étaient 3,28 millions. Une hausse imputée par le gouvernement à la mise en place du RSA et à la crise. Mais, en ce qui concerne le seul revenu minimum – équivalent du RSA ou du RMI –, on se rend compte que la France n'est pas plus généreuse que ses voisins européens. Selon l'Irdes, les allocataires du revenu mimimum ne représentaient que 2 % de la population active française en 2006. Une proportion qui monte à 6 % en Finlande, 3,4 % en Allemagne ou 5,6 % au Royaume-Uni. "Nous sommes dans la moyenne européenne", confirme Henri Sterdyniak, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). "Les pays scandinaves dépensent bien plus que nous. Plus étonnamment, l'Angleterre et l'Irlande aussi ont des systèmes très généreux, certes avec un contrôle social plus fort des bénéficiaires, un suivi serré." 2. Les montants des minima sociaux sont plus importants en France C'est une autre idée reçue. Les montants des aides sociales françaises sont plutôt bas, par rapport à ceux d'autres pays européens. Suivant l'allocation, le montant mensuel peut varier de 324 euros (allocation d'insertion) à 711 euros (allocation adulte handicapé), comme le montre ce barème de l'Insee. On note l'exception de l'allocation équivalent retraite : 994 euros. Selon une étude du ministère de la santé, en 2003, les minima sociaux versés en France équivalaient, pour un célibataire, à 44 % du salaire médian. C'était plus qu'en Belgique (39 %) mais moins qu'en Allemagne (46 %), qu'au Royaume-Uni (51 %), qu'en Irlande (62 %) ou qu'aux Pays-Bas (77 %). "Les montants ne sont pas généreux en France, affirme M. Sterdyniak, de l'OFCE. Les minima ne sont pas revalorisés depuis longtemps. Des gens qui étaient juste au-dessus du seuil de pauvreté se retrouvent maintenant en dessous. Etrangement, bien qu'averti de ce fait, le gouvernement n'a touché qu'au seul minimum vieillesse." Ce dernier est revalorisé chaque année depuis le début du quinquennat. Une politique de baisse volontaire, selon l'économiste. "Depuis Jospin, la grande idée, c'est d'inciter à travailler, donc creuser l'écart entre le RMI, puis le RSA, et le smic. Il y a deux stratégies : augmenter le smic ou laisser stagner le RSA. Le gouvernement a choisi la seconde." 3. On peut gagner davantage en touchant les minima sociaux qu'en travaillant Encore un cliché qui a la vie dure. Il n'est pas possible en pratique de cumuler les minima sociaux pour atteindre des revenus supérieurs à ceux d'un smicard. Le RSA, qui remplace depuis 2009 le RMI, est conçu pour ne pas dépasser 62 % du smic, avec un bonus en fonction du nombre éventuel d'enfants. Et toucher une autre aide, par exemple, des allocations familiales (auxquelles toute famille a droit quels que soient ses revenus) entraîne mécaniquement une diminution du montant du RSA. Toute autre allocation provoque le même effet. "M. Wauquiez raconte des choses fausses quand il dit qu'on peut gagner plus en minima sociaux qu'en salaires. Il n'y a aucun problème : on gagne plus en travaillant que dans l'assistanat, toutes les études le prouvent", assure M. Sterdyniak. 4. Les personnes aidées ont en plus des petits avantages que n'ont pas les smicards C'est un autre angle d'attaque du ministre, qui exagère la réalité. Les "droits connexes" sont ciblés et s'adressent à des populations suivies. Les bénéficiaires de minima sociaux ont certes droit à des avantages souvent attribués par les communes ou les départements : transports en commun gratuits ou à tarif réduit, cantine moins chère pour les enfants, services de garde, tarifs sociaux de l'électricité... Mais une mission parlementaire de 2009 a montré que, si ces droits étaient très variables en fonction du lieu d'habitation, leur attribution était plutôt accompagnée et ciblée (familles monoparentales, publics volontaires). Et que leur distribution, tout comme celle du RSA, s'accompagnait d'un suivi de la personne bénéficiaire. Point important : la plupart de ces aides ne sont souvent pas attribuées en fonction d'un statut (par exemple, être au RSA) mais selon un niveau de revenu. Une famille de deux enfants vivant avec un seul salaire au smic – exemple pris par M. Wauquiez – peut ainsi bénéficier de la couverture médicale universelle (CMU). 5. Les étrangers peuvent profiter facilement de ces minima sociaux C'est un autre stéréotype qui revient régulièrement. Pourtant, en France, les conditions d'accès aux minima sociaux pour les étrangers sont complexes. Dans sa sortie controversée, M. Wauquiez a proposé de réserver le RSA aux étrangers travaillant depuis cinq ans minimum en France. Il ignorait visiblement que la loi instaurant le revenu de solidarité active prévoit déjà exactement la même chose : il faut être en possession d'un titre de séjour et d'une carte de travail depuis au moins cinq ans pour bénéficier du RSA si on est natif d'un pays extérieur à l'Union européenne. Pour les ressortissants de l'UE, ce délai est de trois mois, et ceux-ci ne peuvent prétendre au RSA s'ils sont entrés en France pour y chercher un travail. Les conditions sont tellement restrictives que des associations comme le Gisti avaient protesté lors de la mise en place du revenu de solidarité active. "Notre drame, c'est ce délitement des classes populaires, qui ont connu le plein emploi et dont le monde s'effondre avec le chômage de masse, résume Henri Sterdyniak. Ils voient des travailleurs immigrés dont ils ont l'impression qu'ils les tirent vers le bas, et ils ont l'impression que les aides vont vers ces populations plutôt que vers eux, ce qui n'est pas vrai. Laurent Wauquiez ne fait que soutenir cette idée reçue pour tenter de capter un électorat déboussolé, qui est passé du vote communiste au vote FN."

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/05/10/cinq-idees-recues-sur...
Portrait de ionesco

Les patrons de la Société Générale (4,1 M€ de revenus en 2010) et BNP Paribas (6,2 M€) peuvent gagner 4 à 5 fois plus en bonus qu'en salaire fixe sans que cela pose un problème.

http://www.marianne2.fr/Un-procureur-et-des-banquiers-hors-la-loi-Qui-en...
Portrait de sun

seul la gauche n est pas porteuse de bonne idee !!!.... l assitannat qd il y en a besoin oui!!! ms encadre ,une heure de benevolat en maison de retraite ou ds les hopitaux serait une tres bonne chose!!!!!!! pour que les titulaires du rsa permettent de garder un pies ds le monde du travail et social ,et de ne pas tomber ds la deprime et la derive et cela permettrai ls abus des fraudeurs!!!!! la jeunesse a parfois de bonne idees!!!!!
Portrait de jean-rene

Non Sun, le "bénévolat" obligatoire, c'est de l'esclavage.
Portrait de louve85

Excuses moi Sun, ce n'est pas d'assistanat qu'ont besoin les maisons de retraites et les hôpitaux (entre autres) c'est de budget pour BIEN rémunérer DAVANTAGE de personnel qualifié. Perso, je n'aimerais pas qu'on m'envoie "volontairement" bosser gratos dans une maison de retraite ou un hosto. J'ai encore les deux pieds "dans le monde du travail et social", même si je ne travaille plus depuis plus d'un an...Les deux pieds dans la réalité de cette société qui évolue dangeureusement vers un truc qui me rappelle tout simplement le nazisme. "La déprime et la dérive..." Que veux tu dire per là ? J'ai l'impression que tu n'as pas complètement cerné le VRAI problème. Ou alors je n'ai rien compris, tu fais de l'humour ?