Ruptures : des avancées en cours

Publié par Franck-seronet le 01.05.2011
1 367 lectures
Notez l'article : 
0
 
rupture ARV
Des associations de lutte contre le VIH, dont AIDES, se sont fortement mobilisées depuis plus d’un an pour lutter contre les ruptures croissantes de médicaments anti-VIH en pharmacies de ville, amenant à de plus en plus d’interruptions de traitement. Des interruptions inacceptables pour les séropositifs au VIH. Où en est-on aujourd’hui ?
Rupture_ARV.jpg

Les deux derniers mois ont été marqués par de nombreuses expositions médiatiques et des interpellations par AIDES du ministre de la Santé Xavier Bertrand dans le cadre des Assises du médicament. Le ministre de la Santé vient d’ailleurs d’adresser plusieurs lettres aux acteurs de la chaîne du médicament (grossistes répartiteurs, syndicat des laboratoires pharmaceutiques) pour qu’ils fassent preuve d’efforts et de volontarisme pour une meilleure gestion des stocks. Le 20 avril dernier, les associations du TRT-5 ont rencontré la Direction générale de la Santé pour travailler à des pistes d’amélioration du système, et faire des propositions aux autorités qui, si elles sont retenues, pourraient faire l’objet de modifications règlementaires au Code de la Santé. C’est un travail au long cours et ces modifications ne suffiront peut-être pas pour répondre à toutes les situations variées de causes de ruptures, mais nous en attendons des améliorations très significatives. Ces nouvelles mesures concrètes pourraient être applicables fin 2011. En résumé, le dossier devrait évoluer positivement dans le sens de l’intérêt des personnes séropositives, mais aussi pour celles qui sont atteintes par d’autres pathologies. En effet, les ruptures d’approvisionnement ne concernent pas uniquement les médicaments anti-VIH. Les associations vont rester mobilisées sur cette question. Si vous êtes concerné par une rupture d’approvisionnement, il est important de le faire savoir notamment en remplissant le questionnaire en ligne mis en place par le TRT-5 à cette effet. Par ailleurs pour limiter les risques d’être confronté à une rupture d’approvisionnement dans sa pharmacie, il est recommandé d’aller commander les médicaments à la pharmacie si possible quelques jours avant la fin de la boîte (une semaine dans l’idéal).

Si vous vous retrouvez confronté à une rupture de médicaments anti-VIH, et que votre pharmacien n’est pas en mesure de vous les fournir, nous vous incitons à appeler les numéros suivants, en fonction du traitement que vous prenez. Ces numéros de secours ont été mis en place par les laboratoires pharmaceutiques. Seronet les a classés en fonction des spécialités qu’ils produisent. Suivez le guide !

Atripla, Viread, Emtriva, Truvada
Le numéro à appeler est celui du laboratoire Gilead
01 46 09 41 00

Atripla, Zerit, Sustiva, Reyataz
Le numéro à appeler est celui du laboratoire BMS (Bristol-Myers Squibb)
0 810 410 500 (numéro Azur - prix d’une communication locale)

Combivir, Kivexa, Trizivir, Epivir, Ziagen, Telzir, Celsentri
Le numéro à appeler est celui du laboratoire ViiV Healthcare
01 39 17 69 69

Crixivan, Isentress
Le numéro à appeler est celui du laboratoire MSD  (Merck Sharp & Dohme-Chibret )
01 47 54 88 00

Kaletra, Norvir
Le numéro à appeler est celui du laboratoire Abbott
0 800 21 26 29

Intelence, Prezista
Le numéro à appeler est celui du laboratoire Janssen Cilag
0 800 25 50 75

Invirase, Viracept, Fuzeon
Le numéro à appeler est celui du laboratoire Roche
Pour les médecins et personnes prenant des traitements : 01 46 40 51 91

Pour les pharmaciens : 01 49 35 80 37


Viramune, Aptivus
Le numéro à appeler est celui du laboratoire Boehringer Ingelheim
03 26 50 45 33