Paris fait campagne pour un "Café Capote"

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, la Ville de Paris lance une fois encore son opération "Café Capote". L’édition 2015 comporte un nouveau visuel. La Ville de Paris annonce dans un communiqué que des cafetiers encore plus nombreux rejoignent cette "grande campagne de sensibilisation et de communication qui consiste à offrir à son client un préservatif à chaque café acheté". A partir du mardi 1er décembre 2015, ce sont quelques 172 000 préservatifs et 60 000 sous bocks qui seront distribués aux Parisiens et aux visiteurs dans les arrondissements participants (2e, 3e, 4e, 9e, 10e, 12e, 13e, 14e, 18e, 19e et 20e), grâce à l’implication de cafés partenaires des mairies d’arrondissements et d’une sélection de restaurants issus du réseau Heures Heureuses. Dans son communiqué, la mairie indique que cette "campagne vise à sensibiliser les habitants et les visiteurs à l’usage du préservatif, mais également à communiquer sur l’action de la Ville de Paris en faveur de la lutte contre l’épidémie "Café Capote". Pour qui aurait des doutes sur les moyens d’atteindre l’objectif "Paris sans sida", la mairie de Paris explique qu’elle s’engage "tout au long de l’année" dans cette lutte, "en consacrant notamment plusieurs millions d’euros par an à des associations spécialisées, pour leurs actions à Paris, en France et dans vingt autres pays particulièrement touchés". "Cet engagement financier important permet à ces associations de mettre en place des actions aussi diverses qu’indispensables comme la prévention et la réduction des risques, la mise en place de tests rapides, la distribution de matériel de prévention, des actions de sensibilisation, l’accès aux soins et la prise en charge des patients, l’accès à l’information et aux droits, l’accompagnement psycho-social des patients et de leur famille et la lutte contre les discriminations", détaille la mairie. Le communiqué rappelle l’engagement le 1er décembre 2014, d’Anne Hidalgo, Maire de Paris, et ses adjoints, Bernard Jomier et Patrick Klugman, dans le cadre de la "Déclaration de Paris". Les villes du monde, dont Paris, s’étaient ainsi engagées à travailler ensemble, en développant des actions locales qui auront un impact mondial, permettant notamment d’accélérer la mise en œuvre effective des objectifs 90-90-90 fixés par l'Onusida.