Après les incidents dimanche 12 juin, lors de la manifestation gay de la ville côtière de Split, le président croate Ivo Josipovic a déclaré "triste et honteux" ces heurts, d’une "grande brutalité". Lors de cette marche, près de 10 000 opposants à cette manifestation ont violemment molesté et caillassé les quelques 200 participants. Malgré la protection et l’évacuation de certains militants par la police, des blessés, dont des journalistes, sont à déplorer. Une douzaine de personnes a été arrêtée après la parade. Ce triste événement vient seulement un jour après le feu vert de l’Union européenne, quant au dossier d’accession à l’Europe. "Ces incidents ne reflètent pas le véritable visage de la Croatie" a déclaré, par la suite, le Premier ministre. La ville de Split est un des bastions conservateurs du pays. Les organisateurs, les journalistes et Amnesty International considèrent eux que la police a manqué à son devoir de protection.
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