GB : des expulsions qui posent problème
Le 26 février dernier, l’association Total Respect-Tjenbé Rèd Fédération a manifesté devant devant l’ambassade du Royaume-Uni à Paris. La fédération de lutte contre les racismes, les homophobies et le sida issue des communautés afro-caribéennes demandait ainsi "au Premier ministre britannique David Cameron de ne pas expulser Brenda Namigadde, une lesbienne ougandaise, et Jamal Ali Said, homosexuel et séropositif ougandais, vers leur pays d’origine où ces personnes risquent la mort." Se référant au meurtre, récent, du militant gay ougandais David Kato, l’association estime que "l’Ouganda est un pays singulièrement dangereux pour les personnes LGBT et les personnes vivant avec le VIH". Et ce d’autant plus qu’existe dans le pays une proposition de loi (plus ou moins en débat) qui "les condamnerait à mort !" Dans un communiqué, Total Respect-Tjenbé Rèd Fédération a dénoncé l’arrestation par la gendarmerie d’un de ses membres participant au rassemblement devant l’ambassade.
- 2516 lectures
- Envoyer par mail
Commentaires
du bactrim et une moustiquaire
Pourquoi ne demandent ils pas le statut de réfugiés politiques / demandeurs d'asile ?
Ils sont discriminés par leur gouvernement ougandais qui cherche à légitimer une loi homophobe, par conséquent ces personnes menacées d'expulsion ne relèvent pas du dispositif retour au bercail traitement anti vih ok ! Elles dépendent plutôt de la volonté politique de la Grande Bretagne en matière de protection des libertés individuelles, en celà on peut considérer que la politique discriminatoire de l'Ouganda est un motif sérieux et légitime pour qualifier une atteinte à la dignité et à l'intégrité humaine . Il ne s'agit pas d'ingérance dans la politique interne de l'Ouganda mais de pédagogie en matière de démocratie et l'Angleterre en est le fier exemple, dans l'Histoire....Et le lobby gay anglais, il en dit quoi?
au beur de karité