Hépatite C : soif de justice ?

5 Avril 2011
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Infecté en 1983 lors d’une transfusion au cours d’une intervention chirurgicale par le VHC, Jean-Philippe D. a entamé, il y a plusieurs années, une procédure judiciaire contre l’Etat. "En 2002, alors qu'il réclamait 300 000 euros de dommages et intérêts à l'État français, le tribunal de Montpellier lui a accordé 15 000 euros d'avance provisionnelle", rappelle "L’Indépendant" qui lui a récemment consacré un article (28 mars). Par la suite, rien n’a bougé pour lui. L’homme a changé plusieurs fois d’avocat et guéri de son hépatite… Guérison qu'il décrit comme un long calvaire aux "effets secondaires quasiment invivables". Son dernier avocat avait saisi le tribunal administratif qui, selon "L’Indépendant", ne lui a alloué "que 20 000 euros". Cette décision, Jean-Philippe D. ne la comprend pas : "Pour moi, c'est un mystère. On marche sur la tête. Je suis brisé. Moi, je veux qu'on me rende ma vie et qu'on reconnaisse mon préjudice pour que je puisse me reconstruire. Je veux penser à autre chose. Je veux enfin vivre, en profiter un minimum. J'ai l'impression d'être écrasé par un rouleau compresseur".