Je forme et j'informe mon Doc

30 Avril 2013
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Devenir acteur de sa prise en charge, c’est prendre soin de soi. Qui mieux que moi connaît mon histoire personnelle, mon corps, mon mode de vie ? Ces connaissances sont précieuses pour adapter les traitements. Pressé par le temps, le médecin ne pose pas toujours les questions justes. Il est important de l'informer si on a d'autres maladies, si on prend d'autres traitements (y compris en médecine douce : même si ça ne lui plaît pas, il faut qu’il le sache), si on a eu des problèmes avec un médicament (allergie...). Se faire expliquer par le médecin, au début ou au changement de traitement, les effets indésirables couramment vécus, leur fréquence et la conduite à tenir. Parler de notre capacité à subir ou non certaines contraintes (effets indésirables, nombre de prises) afin de mieux les anticiper. Quand je parle, le médecin doit m’écouter. Et inversement. C’est la base de tout dialogue. Si cela ne suffit pas, que la relation ne me convient pas, je change de médecin si possible. Même à la campagne, mieux vaut parfois faire des kilomètres en plus pour avoir une bonne relation médicale. C’est la base de toute alliance thérapeutique avec son médecin contre une ennemie commune : la maladie. La discussion est ouverte ici et ce soir sur le chat de Seronet à partir de 21 heures.