La carte Vitale sur smartphone

9 Mars 2023
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Digital. La Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a approuvé mercredi 22 février la future carte Vitale sur smartphone, à condition notamment que l'usager-ère puisse demander un accompagnement à sa caisse d'assurance maladie pour installer l'application. La commission a rendu public l'avis donné au gouvernement pour le déploiement de cette future version dématérialisée de la carte à puce verte, qui doit être proposée à l'ensemble des assurés-es sociaux-les d'ici au 31 décembre 2025, indique l’AFP. Cette application sera facultative et les personnes usagères pourront toujours avoir recours à la carte à puce (telle qu’elle existe actuellement) ou bien à la feuille de soins pour obtenir leurs remboursements. La Cnil recommande que l'usager-ère puisse avoir « le droit de demander un accompagnement de son organisme d'assurance maladie pour l'installation de l'application ». « Il y a un équilibre à trouver entre l'offre d'un service numérique innovant, permettant de simplifier le quotidien des usagers, et la nécessité de ne pas accentuer la fracture du numérique », souligne la commission. Par ailleurs, elle valide également l'utilisation de la reconnaissance faciale pour la première installation de l'application « Carte vitale » par l'internaute. Mais ce recours à la reconnaissance faciale devra prendre fin le plus rapidement possible, dès que l'application France Identité — qui prouve l'identité de la personne — sera prête. Cette application est liée à la nouvelle carte d'identité électronique (CNIe), en cours de déploiement, souligne l’AFP. La « e-carte Vitale », actuellement expérimentée dans dix départements, pourra remplacer la carte Vitale dans le cabinet du- de la praticien-ne. Elle permettra au-à la « patient-e internaute » de « consulter ses droits, télécharger des documents nécessaires à sa prise en charge et suivre ses remboursements ». Elle pourra aussi, le cas échéant, servir de moyens d'identification pour accéder à des services numériques de santé, par exemple à ceux d'une mutuelle complémentaire.