La survie après un cancer s’améliore

25 Juillet 2021
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La proportion des personnes qui survivent après un cancer augmente globalement en France, malgré des différences selon la localisation de la maladie, indique une étude publiée par l’Institut national du cancer (INCa) et Santé publique France. « Ces nouveaux résultats montrent une amélioration globale des pronostics dans la quasi-totalité des localisations cancéreuses », en particulier les cancers du sang (hémopathies malignes), soulignent dans un communiqué les deux institutions. En outre, « parmi les cancers les plus fréquents, on observe une augmentation significative de la survie nette à cinq ans » pour le cancer du sein (88 % des malades survivent après cette période), les cancers du côlon et du rectum (63 %) et le cancer du poumon, qui reste toutefois une maladie à « pronostic défavorable » (20 % de survie à cinq ans). « Ces tendances de survie plutôt favorables sont le reflet des progrès réalisés dans le système de soins à la fois dans la détection des cancers, mais aussi dans leur prise en charge thérapeutique », selon les chercheurs-ses. Cependant, outre le poumon, d’autres cancers « associés au tabac et à l’alcool » restent des maladies « de mauvais pronostic » et affichent des taux de survie à cinq ans bas, chez l’homme comme chez la femme : le cancer de l’œsophage (17 %) et celui du foie (18 %). La « prévention des facteurs de risque évitables de cancers » est l’un des axes de la stratégie décennale française de lutte contre le cancer, détaillée récemment par le gouvernement. Selon les chiffres officiels, 382 000 personnes apprennent chaque année qu’elles sont touchées par un cancer et 157 500 en meurent. L’étude sur la survie rassemble des données sur des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine entre 1989 et 2018. Les autorités sanitaires en ont tiré des « estimations actualisées sur la période la plus récente (2010 à 2015) de la survie à un an, cinq ans et dix ans après le diagnostic ainsi que sur son évolution ». L’analyse a porté au total sur 50 localisations de tumeurs solides et 23 types de cancers du sang.