Reste à charge : la santé ric RAC !

19 Décembre 2011
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Ce n’est un mystère pour personne, le reste à charge (RAC) est un obstacle à l’accès aux soins et, injustice complète, il est particulièrement douloureux pour les personnes les plus malades. Citons quelques chiffres. En 2010, la consommation de soins et de services médicaux a été financée pour 75,8% par la Sécurité Sociale et pour 13,5% par les organismes complémentaires. "Les ménages y sont allés de leur poche pour 9,4%", nous dit le journal "Espace social européen" (18 novembre). La difficulté avec de tels chiffres, c’est qu’ils ne renseignent pas sur le montant du reste à charge. Selon le journal, les personnes admises en ALD (affection de longue de durée prise en charge à 100%, mais pour les seuls soins qui en relèvent) sont exposées, selon les données officielles, aux plus forts reste à charge : 702 euros en moyenne alors que le RAC est d’environ de 373 euros pour les personnes malades hors ALD. Ces chiffres sont ceux de 2008 pour les soins de ville, une fois le remboursement effectué par la Sécu, indique l’"Espace social européen". "Pour les personnes les plus exposées (ALD ou non), le RAC porte majoritairement sur les soins de ville".