Roche lance un test de dépistage de la syphilis lors de dons du sang
Le laboratoire Roche a annoncé la commercialisation (depuis le 7 mars 2013) du test Elecsys Syphilis, un test diagnostique qui contribue à identifier des personnes infectées par la syphilis dans la pratique clinique courante et à vérifier que les dons du sang ne présentent pas d'infection par cette IST. Dans son communiqué, Roche relève que la plupart des nouveaux cas de syphilis apparaissent dans les pays en développement, mais que la maladie est réapparue dans de nombreux pays développés ces dix dernières années. Cité dans le communiqué officiel du labo, Roland Diggelmann, directeur général de Roche Diagnostics, a rappelé que "chaque année, 12 millions de personnes à travers le monde sont infectées par la syphilis. Pouvoir dépister la syphilis à un stade précoce, alors qu'elle peut encore être soignée, est important et il est essentiel de garantir la sécurité transfusionnelle".
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Commentaires
Une bonne nouvelle qui en cache une mauvaise
Que les dons du sang soient dépistés et permettent par la même d'avertir les personnes porteuses de la syphilis est la bonne nouvelle.
La mauvaise, c'est la recrudescence de la syphilis, comme de toutes les autres maladies vénériennes, pardon, maladies sexuellemnts transmissibles, pardon encore : infections sexuellement transmissibles, bref, que tout le monde baise allègrement sans protection sous prétexte que lorsqu'on est soigné pour le vih on ne peut plus le transmettre...en oubliant que l'on peut attraper tout le reste.
Merci au message sans nuance des associations...
C'est clair pourtant
L’avis suisse
En 2008, le Bulletin des médecins suisses publie un avis à l’usage des médecins. Il sera popularisé par le professeur genevois Bernard Hirschel. L’avis explique : “Les personnes séropositives ne souffrant d’aucune autre MST [maladie sexuellement transmissible, ndlr] et suivant un traitement antirétroviral efficace, ne transmettent pas le VIH par voie sexuelle”. Cette déclaration définit trois critères pour un risque estimé comme étant inférieur à 1 sur 100 000 : une charge virale indétectable depuis 6 mois, une observance parfaite des traitements anti-VIH, et l’absence de maladies sexuellement transmissibles.
Il n'y a pas que la Syphilis malheureusement, après chacun sa conscience pour préserver l'autre...!
Hirschel dit bien trois critères à respecter pour ne pas contaminer son partenaire.