Roussel évoque sa révolution féministe

7 Mars 2022
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Le candidat communiste à l'élection présidentielle Fabien Roussel a esquissé (1er mars) à Mérignac, près de Bordeaux, les contours d'une « révolution féministe » et d'une meilleure protection des femmes, « premières à subir les conséquences directes du capitalisme et du patriarcat ». « Nous voulons un ministère des Droits des femmes de plein exercice avec un milliard (d'euros) dédié aux violences conjugales, à l'égalité salariale ou les luttes contre toutes les précarités », a-t-il défendu, évoquant une somme déjà mise en avant par d'autres candidats-es de gauche, Christiane Taubira et Anne Hidalgo. « Avec nous, les crimes sexistes et sexuels relèveront d'une cour d'assises et non d'un tribunal correctionnel », a-t-il dit, souhaitant que « toutes les victimes de violences conjugales accèdent rapidement et gratuitement à des soins en psycho-traumatologie ». Son plan « passe par une augmentation des moyens de la police » et de la justice « déshabillée par 20 ans de politique d'austérité ». Par ailleurs, faisant le constat que les femmes sont très présentes parmi les « aides à domicile, accompagnantes de personnes âgées ou d'élèves en situation de handicap, assistantes maternelles » etc., il a proposé « un statut unique » de ces « métiers du lien » et « la création d'une nouvelle fonction publique (...) du lien » avec des centaines de milliers de créations de poste à la clé. Il a aussi promis de s'attaquer aux écarts de salaires entre hommes et femmes. « Nous contraindrons les entreprises à faire l'égalité (salariale) en un an », l'État montrant l'exemple avec un objectif de « six mois » pour la fonction publique.