Soirée "Prévention en Afrique"

Evénement du pôle Culture, en association avec le pôle Santé du Centre LGBT Paris Ile-de-France vendredi 21 février à partir de 20 heures avec une rencontre avec Marie-Albane Maréchal. "Connaissez-vous son nom, connaissez-vous son nom... ?" "Voici une chanson pour apprendre le nom des personnes que l'on rencontre, et qui reflète la tonalité des rythmes enjoués et colorés du Togo et du Bénin, que j'ai parcourus pendant deux mois. Si je devais retenir quelques mots et images pour résumer mon voyage, ce serait : les rencontres effectuées dans les villages, où l'accueil fut toujours exceptionnel ; les échanges autour des différentes cultures ; le partage sur des sujets qui concernent tous les hommes, mais qui ne reçoivent pas les mêmes considérations selon les ancrages culturels. Ainsi, j'ai eu la chance de pouvoir dialoguer sur le virus du sida, en allant à la rencontre de la population dans la rue, à leur porte, ou à leur travail. Nous avons pu discuter des divers préjugés concernant le VIH, mais aussi à propos de l'usage du préservatif et aborder la question de l'homosexualité, qui est un sujet encore tabou dans les populations du Togo et du Bénin. C'est grâce à l'aide du Centre LGBT, que j'ai pu réaliser mon projet de sensibilisation sur le sida au Togo et au Bénin, et ouvrir des brèches de dialogue sur l'homosexualité". A 20h30, est proposée une projection du documentaire "J’ai deux combats" d’Antoine Roulet. "J’ai deux combats", c’est ce qui ressort des témoignages de gays Africains qui luttent contre le VIH/sida, qui touche fortement leur communauté, et pour une reconnaissance de l’homosexualité dans leur pays. Qu’ils soient du Cameroun, de la Côte-d’Ivoire, du Mali, du Burundi, du Togo, de la Mauritanie, du Burkina Faso, du Sénégal ou du Maroc... tous ont été victimes de discriminations de leur entourage, de leur famille, de la société et de la religion. Certains ont été emprisonnés, d’autres ont dû s’exiler, la plupart vivent leur sexualité en cachette. Cependant tous s’engagent activement pour une meilleure santé de leur communauté en favorisant l’accès à l’information et aux matériels de prévention. Au Centre LGBT, entrée libre.