Le RSA (revenu de solidarité active) ne plaît pas du tout à l’UMP qui l’a pourtant créé et voté. Le parti majoritaire a décidé de lui faire un sort lors d’une convention (7 juin). L'UMP propose d'instaurer "un contrat d'utilité sociale" contraignant pour certains allocataires du Revenu de Solidarité active (RSA). Ce contrat obligerait certains allocataires parmi les 1 177 0000 de bénéficiaires à travailler de "cinq à dix heures par semaine". Pour éviter le côté "STO" (service du travail obligatoire) du dispositif, ces heures effectuées seraient rémunérées. L’UMP entend aussi renforcer les contrôles contre les fraudes, comme l’a indiqué son secrétaire général adjoint, Marc-Philippe Daubresse. Bon prince, ce dernier a expliqué qu’"environ un tiers [des] foyers qui perçoivent l'ancien RMI [aujourd’hui RSA] ne sont pas en état de travailler sans un accompagnement social lourd (…) Mais, pour les autres, nous allons proposer un contrat d'utilité sociale rémunéré de cinq à six heures par semaine, dans des collectivités ou des structures d'insertion". "L'UMP ne renie pas le RSA, mais souhaite l'améliorer", a ajouté Marc-Philippe Daubresse.
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