L'archevêque de Paris hostile aux LGBT

17 Janvier 2018
1 341 lectures
Notez l'article : 
0
 

En mai 2013, il défilait dans les rangs de la Manif pour tous pour s’opposer à la loi Taubira, dont il était et est encore un farouche opposant. Dans une interview en 2012 à l’hebdomadaire "Paris Notre-Dame", il expliquait : "Il ne convient pas qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. (...) Sinon, pourquoi pas la polygamie ? L’inceste ? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur ? Pourquoi pas, en effet, "puisqu’ils s’aiment", pour reprendre l’argumentation des partisans du mariage homosexuel ?", rappelle "Le Monde" dans un portrait qui lui est consacré. Il participe aussi régulièrement, avec une vingtaine d’évêques conservateurs à des marches contre l’IVG. On devrait beaucoup l’entendre lors des états généraux sur la loi bioéthique : ancien médecin, il a notamment enseigné la bioéthique médicale à l’université de Créteil. Il est opposé à la PMA. Dans une interview à "Famille chrétienne" (juin 2016), il expliquait : "La véritable question, c’est effectivement la disparition du père. Mais aussi le fait que l’enfant devient un simple produit manufacturé : sous prétexte qu’il est objet de désir, il est mis à la disposition des adultes, comme l’on ferait pour une voiture ou un smartphone à la mode ! Le problème est que l’enfant n’est pas un objet qu’il suffirait de désirer", avant de poursuivre : "Dans la PMA pour un couple homme-femme, il y a une indication médicale qui vient pallier la stérilité d’un couple pouvant porter l’enfantement dans sa relation. En autorisant la PMA pour les couples de femmes ou les femmes seules, on leur donne de manière artificielle un enfantement. L’enfant devient un objet. Cela ne veut pas dire que ces femmes seront incapables de l’élever, mais que son identité et sa structuration ne sont pas respectées. Un enfant doit pouvoir connaître son père". Sinon, il joue de la guitare et fait de la sculpture sur bois. Il s’appelle Michel Aupetit, depuis le 6 janvier, il est le nouvel archevêque de Paris. Il est à la tête du diocèse le plus important de France, où il succède au cardinal André Vingt-Trois, très hostile également aux droits des personnes LGBT.