Vaccination HPV : progrès fragiles

La vaccination des adolescentes contre les infections à papillomavirus (HPV) a connu « une amélioration » en 2021, mais reste à « des niveaux modérés » notamment chez les plus défavorisées, selon une enquête téléphonique menée par Ipsos pour le compte de Santé publique France (SpF), explique Le Quotidien du Médecin. Les résultats ont été récemment publiés par SpF. On est certes passé d’une proportion d’adolescentes de 15 ans vaccinées de 29,4 % en 2018 à 45,8 % en 2021. Mais la couverture vaccinale reste néanmoins « modérée en France et loin de l'objectif de 60 % » du plan Cancer 2014-2019, pointe le quotidien médical, citant SpF. Cette couverture vaccinale est, du reste, l’une des plus faibles d’Europe alors que des pays comme la Finlande, la Hongrie, la Norvège, l'Espagne, le Royaume-Uni ou la Suède comptent plus de 70 % d'adolescentes vaccinées. De plus, la couverture vaccinale contre le « HPV reste inégalement répartie sur le territoire français, et particulièrement basse dans les outre-mer : 13,8 % en Guadeloupe, 17,2 % en Martinique, 22,6 % en Guyane et 24,0 % à La Réunion. En métropole, plus de 13 % des parents d'adolescentes n'ont pas entendu parler de la vaccination contre les HPV, un pourcentage assez stable », souligne le Quotidien du Médecin.