Ce soir le sperme me manque

Publié par ptitmatou75 le 13.09.2008
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Un jour quelqu'un m'a demandé : ça fait combien de temps que tu n'as pas touché ou goûté du sperme. Moi pris dans ma nécessité de protection, séronégatif persévérant, j'en avais oublié le goût et même le plaisir qui y était associé. Passé au stade suivant de la séroconversion, et comme j'ai dit dans un précédent blog, une nouvelle étape de ma vie, mon premier désir a été d'aller le rencontrer à nouveau, ce fluide empoisonné que j'avais si longtemps évité. Côté pratique l'affaire n'a pas été si simple. N'étant pas dragueur sur les sites de rencontre entre séro+, il me restait mes habituels sex clubs normés condom et pas grand chose de plus. Et puis j'ai découvert un lieu que je connaissais, que je ne fréquentais plus auparavant et qui m'attendait à nouveau. Là on y trouve potentiellement de quoi y trouver ce plaisir, le contact avec le sperme, le plaisir de l'acte direct, sans barrière, 20 années de capotes pouvant être effacées d'un coup. Bref pour faire vite, ça ne le fait pas à tout les coups, je rentre parfois bredouille. Mais quand je me bouge le cul, que je sors, que je fais un effort, que je suis de bonne humeur, j'arrive à mes fins. Et ça me fait du bien.

 

 

 

 

 

Commentaires

Portrait de LURON

L'insomnie lève les contrôles de la psyché et libère l'humeur ?

Tu ne donnes pas l'impression d'entretenir d'ambivalence réelle envers l'agent infiltré.

Permets moi en contradiction d'évoquer l'hypothèse que le bienfait puisse être illusoire.